La Sociologie Compréhensive Fondements, Perspectives Et Limites 

Introduction

La sociologie s'est révélée être une discipline autonome à la fin du 19ème siècle. Elle s'affirme en particulier dans deux pays : en France et en Allemagne, à peu près au même moment. Le paradoxe est que chacun de ces deux pays a sa propre conception de la sociologie, avec deux point de vue différent mais pas totalement opposés. La conception Française défendue par Durkheim et la conception Allemande défendue par Weber. Durkheim pour sa part prône une sociologie positiviste qui considère que seules l'analyse et la connaissance des faits réels vérifiés par l’expérience peuvent expliquer les phénomène du monde sensible ; Weber lui préfère une sociologie dite compréhensive qui propose de s'éprendre des actions des individus étudiés afin d'expliquer les fait sociaux. Nous allons nous intéresser ici a cette sociologie de l'action sociale, que plaide weber.

Qu'est ce que la sociologie compréhensive et quelles en sont les limites ?

Dans une première partie nous expliquerons les fondements de celle-ci ; puis dans une seconde partie, nous verrons ses perspectives ainsi ses limites.

I) Pour Max Weber l’analyse sociologique consiste à expliquer un phénomène social, il faut selon lui dans tous les cas le ramener aux actions individuelles élémentaires qui le composent. Pour réaliser cette étude, le sociologue doit mettre en évidence les actions individuelles, et tenter de comprendre ce phénomène en se mettant à la place des acteurs auxquels il s’intéresse. La sociologie webérienne est une sociologie de l’action Sociale que l'on appelle plus spécifiquement « sociologie compréhensive »

Selon Weber la sociologie est une « science qui se propose de « comprendre par interprétation l’activité sociale et par là d’expliquer causalement son déroulement et ses effets ». L’activité est ici considéré comme un comportement humain qui possède un sens subjectif donné par l’individu. L’activité sociale est de ce fait une activité qui se rapporte au comportement d’autrui du fait du sens donné par l’individu. La sociologie est donc selon Weber une science fondamentalement empirique. C'est une sociologie subjectiviste qui met l'accent sur la nécessité de saisir le sens de l'action sociale pour les acteurs de la vie sociale. La thèse de Weber est celle de l’individualisme méthodologique qui consiste à expliquer les faits sociaux à partir des comportements individuels (à l’inverse du holisme). Pour Weber, le sociologue doit chercher à comprendre le sens de l’action individuelle, c’est-à-dire que l’hypothèse de départ est que l’action sociale est le comportement auquel l’homme donne un sens orienté par rapport à autrui, Autrement dit, une action sociale, c’est lorsque l’on fait quelque chose qui a un sens par rapport à l'autre. La sociologie de l’action sociale met l’accent sur la compréhension du sens des actions individuelles, Max Weber propose des outils d’investigation : les types idéaux. Pour cela il distingues quatre déterminant de l'action sociale : l'action traditionnelle, liée à l’habitude, aux rites ; l'action affectuelle, liée aux sentiments,aux pulsions ; l'actions rationnelles en valeur, on considère que les individus sont rationnels, c’est à dire qu’ils sont capables de choisir ce qui leur convient le mieux. Ils justifient les actions des acteurs sociaux par des références à des valeurs. Sans ces références, on ne peut pas comprendre pourquoi l’individu a agi ainsi. Selon Pareto, un sociologue contemporain de Weber, si la science peut influer un certain nombre de conduite humaine, ce n'est pourtant pas elle qui détermine les conduites humaines, mais plutôt un ensemble de sentiments, un ensemble de logiques, symbolique, ou comme il le dit, un ensemble de motivations non rationnelles ; il rejoint donc la conception de Weber. D'autres sociologue encore ce sont inspiré de cette sociologie compressive développe par Weber dans leur travaux.

II) Cette sociologie compréhensive de Weber s'est avérée être une méthodologie particulièrement prolifique. Elle a notamment en France inspirer Raymond Aron ou encore Boudon ; aux État-unis, elle a influencé l’école de Chicago et surtout le courant interactionniste. C'est Alfred Shultz qui reste le sociologue le plus influencé par la sociologie de Weber avec sa sociologie phénoménologique ; C’est l'apport théorique d'application d'une dimension compréhensive inhérente aux actions sociales que Schütz retire des travaux de Weber.

Si la sociologie de weber a influencé beaucoup de travaux d'autre sociologue, il demeure un problème méthodologique. Pour

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