La Sociologie
Recherche de Documents : La Sociologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fadlec • 5 Février 2015 • 1 930 Mots (8 Pages) • 842 Vues
Introduction :
La science, en tant que corpus de connaissances mais également comme manière d'aborder et de comprendre le monde, s'est constituée de façon progressive depuis quelques millénaires. C'est en effet aux époques protohistoriques qu'ont commencé à se développer les spéculations intellectuelles visant à élucider les mystères de l'univers. L'histoire des sciences en tant que discipline étudie le mouvement progressif de transformation de ces spéculations, et l'accumulation des connaissances qui l'accompagne.
Le contenu des sciences, ainsi que le sens de l'idée même de « science », a constamment évolué bien avant la montée de la science moderne. L'histoire des sciences s'intéresse aux chemins intellectuels qui ont conduit à nos connaissances actuelles ainsi que ceux qui ont été abandonnés — et donc aux chevauchements avec l'histoire des idées, histoire de la philosophie et histoire intellectuelle — et cherche à expliquer le passé même des croyances.
L'histoire des sciences n'est pas la chronique d'une série de découvertes scientifiques. C'est l'histoire de l'évolution d'une pensée, mais aussi d'institutions qui offrent à cette pensée les moyens de se déployer, et de traditions qui viennent l'enrichir. Elle ne se confond pas avec l'histoire des techniques bien que l'une et l'autre soient liées. Lorsque l'homme maîtrise le feu, taille des silex ou invente l'agriculture, il ne fait pas œuvre de science. Et les connaissances ainsi accumulées ne sont pas des connaissances scientifiques, mais des savoirs artisanaux traditionnels.
i. Qu’est ce que la science ?
La science est « ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large, l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondés sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] »
La volonté de la communauté savante, garante des sciences, est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. Quant aux « méthodes scientifiques » et aux « valeurs scientifiques », elles sont à la fois le produit et l'outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but, qui consiste à permettre de comprendre et d'expliquer le monde et ses phénomènes de la manière la plus élémentaire possible — c'est-à-dire de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables. À la différence des dogmes, qui prétendent également dire le vrai, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes à la révision. De plus, les sciences ont pour but de comprendre les phénomènes, et d'en tirer des prévisions justes et des applications fonctionnelles ; leurs résultats sont sans cesse confrontés à la réalité. Ces connaissances sont à la base de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société.
La science est historiquement liée à la philosophie. Dominique Lecourt écrit ainsi qu'il existe « un lien constitutif [unissant] aux sciences ce mode particulier de penser qu'est la philosophie. C'est bien en effet parce que quelques penseurs en Ionie dès le VIIe siècle av. J.-C. eurent l'idée que l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles qu'ont été produites les premières connaissances scientifiques »2. Dominique Lecourt explique ainsi que les premiers philosophes ont été amenés à faire de la science (sans que les deux soient confondues).
La science se compose d'un ensemble de disciplines particulières dont chacune porte sur un domaine particulier du savoir scientifique. Il s'agit par exemple des mathématiques3, de la chimie, de la physique, de la biologie, de la mécanique, de l'optique, de la pharmacie, de l'astronomie, de l'archéologie, de l'économie, de la sociologie, etc. Cette catégorisation n'est ni fixe, ni unique, et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune de ces disciplines constitue une science particulière
ii. La typologie de la science :
• Les sciences logico-formelles :
Mathématiques, logiques, informatiques, algèbre ou encore géométrie sont une partie particulière des sciences. Il s’agit, effectivement, de sciences formelles ou sciences logico-formelles. Ces dernières vont explorer les systèmes axiomatiques.
Des sciences basées sur les chiffres
Particularité des sciences formelles, elles sont basées sur les chiffres et les montres. Il est donc important de bien maîtriser ces notions, si l’on désire comprendre les différentes sciences formelles.
Autre particularité des mathématiques, logiques, informatiques, algèbres ou géométrie, elles sont souvent utilisées dans d’autres sciences.
Par exemple, la physique utilise souvent les mathématiques. C’est aussi le cas pour les sciences économiques, qui ne peut fonctionner sans statistique mathématique.
Aujourd’hui, encore plus qu’il y a quelques dizaines d’années, la plupart des gens utilisent ces sciences logico-formelles dans leur vie de tout le jour, parfois même sans s’en rendre compte. En effet, lorsque vous faites un simple calcul, vous utilisez des mathématiques, lorsque vous utilisez un ordinateur, un smartphone ou une tablette vous utilisez (ou votre machine) l’informatique sans le savoir.
• Les sciences hypothético-déductives :
Bien que l’induction et la déduction sont utilisées de nos jours par les chercheurs, la démarche scientifique « classique » de la science moderne est hypothético-déductive.
Cette démarche classique doit notamment son succès à celui de la méthode expérimentale qu’on utilise fréquemment en sciences de la nature (physique, chimie, médecine, biologie par exemple) ainsi qu’en psychologie. Toutefois, la démarche hypothético-déductive déborde largement le champ d’application de la méthode expérimentale, En sciences humaines, les chercheurs recourent à la démarche hypothético-déductive dans différentes disciplines et en usant de diverses méthodes de collecte
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