Dissertation sur la socialisation primaire
Compte rendu : Dissertation sur la socialisation primaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jennoute • 21 Janvier 2020 • Compte rendu • 1 471 Mots (6 Pages) • 2 098 Vues
Ce sujet nous porte à réfléchir sur le déroulement et l’impact que peut avoir la socialisation primaire sur un individu.
Nous réfléchirons à la manière dont les instances de socialisation (Le processus par lequel les individus apprennent à vivre en société et s’y intégrer. Il en existe une multitude.) n’inculquent pas les mêmes normes ( règles très strictes qui autorisent ou non certains comportements sous peine de sanction) et valeurs (principes qu’un groupe reconnaît comme un idéal à atteindre) selon des critères bien précis et pourquoi la socialisation est-elle si importante pour le bon fonctionnement de notre société. Grâce à un ensemble documentaire argumentatif, nous allons répondre à une grande problématique : Dans quelles mesures la socialisation primaire permet t-elle d’orienter la vie future d’autrui, mais pour autant, peut-elle changer au cours de l’évolution d’un individu ? En premier lieu nous nous intéresserons au poids primordial de la socialisation primaire ainsi qu'à ses impacts et dans un second temps nous rappellerons en quoi la socialisation secondaire, qui s’effectue lors des expériences de la vie collective, est un enjeu important pour le processus de développement d’un individu.
La socialisation primaire, qu’est ce que c’est ? Cette socialisation
s’effectue de l’enfance à l’adolescence, à ce moment là l’enfant est passif, on lui transmet des normes et valeurs propres à chaque groupe social, il apprend.
On dit bien souvent que la famille joue un rôle capital dans ce qui est de forger sa personnalité, c’est bien vrai et pour cause l’enfance est le moment privilégié et fondamental de la socialisation et la famille en est la première responsable. La manière de penser, les principes et les valeurs se transmettent génétiquement. Les parents sont les mentors, les modèles des plus enfants, qui, à cette période, sont plus « influencables »
et imprègnent leurs faits, leurs gestes et leurs paroles. Ces derniers éprouvent à leur égard une immense admiration.
Si l’on s’intéresse de plus près au document 1, on remarque qu’en moyenne, il y a plus du double des élèves vivants dans des quartiers défavorisés qui arrivent en retard à la rentrée de 6 ème et c’est presque deux fois moins de jeunes redoublants ou réorientés dans des filières professionnelles ( ou cap) qui vivent dans quartiers hors QPV.
Dans un premier temps nous pouvons voir grâce à ce document sur les réussite scolaires que le milieu d’origine sociale des familles à des répercussions sur leurs mode de vie, en effet l’éducation et le milieu social d’origine sont étroitement liés, les familles ne transmettent pas les mêmes valeurs, certaines sont plus primordiales que d’autres. Les milieux favorisés mettent l’accent sur l’école, qui mènera leurs enfants à de grandes études prestigieuses. Les familles plutôt défavorisées, au contraire, accordent peu d’importance à la longueur et à la qualité des études mais plutôt à l’insertion de leurs enfants dans la vie active. Ces enfants là se construisent dans un environnement peu propice à l’étude de part le manque de moyens, les mauvaises fréquentations, qui influent sur l’envie de réussir. Le document 3 est sujet de stéréotypes de genre, ce concept résulte-t-il des valeurs transmisent par les parents ou sont-ce des idées arrétées qui se sont développés lors de la socialisation secondaire ? Dès la plus tendre enfance ces clichés apparaissent déjà avec les jouets ( poupée pour les filles, voiture pour les garçons ) ou encore avec les couleurs ( rose pour les filles, bleu pour les garçons ). Mais nous étudierons cela dans une seconde partie qui me semble plus appropriée.
Dans le document 4, nous avons un témoignage d’une jeune femme combative, il y a deux étapes dans son parcours de vie. Laurence Perceval était destinée à de brillantes études de commerce « J’ai fait sup co »( instance de socialisation )l.12, obligée par son père « passe ton bac C »l.11, elle semble avoir vécu une enfance compliquée et stéréotypée « j’avais toujours été le fils ainé de la maison »l.9, cette socialisation primaire elle ne l’a pas choisi, elle a été poussée à être qqn qui ne lui ressemblait pas « j’avais développer une entreprise de lunetterie »l.1 elle aspirait à son indépendance et c’est ce qui l’a poussé a changé complètement de vie et même d’identité sociale.
Si la socialisation primaire forge les idées, oriente fortement les trajectoires des individus et reste très présente au cours de
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