Comment analyser la structure sociale

CHAPITRE 6 : COMMENT ANALYSER LA STRUCTURE SOCIALE

Introduction : ancienne société : positions sociales étaient héréditaires. L’arrivée de la démocratie fait naitre l’idéale démocratique (terme utilisé par Tocqueville) soit la passion pour l’égalité.

I-Les inégalités au cœur de la problématique de la cohésion sociale

Qu’est-ce qu’une inégalité : différence donnant accès à des ressources rares et socialement valorisée. Différence pas toujours inégalité elle le devient quand il y a un handicap ou un avantage à une ressources rares (politique, économique, sociale,…)

1. Les inégalités économiques 

Inégalités de revenus : Globalement sur la période 1985/2010, les inégalités de revenu ce sont accrue. Le revenu : différentes ressource qui correspondent à des salaires. Concernant les salaires, en 2009 les 10% des travailleurs les mieux payés : salaires 2,88 x plus haut que les 10% les moins bien payés.

Les inégalités de patrimoine : les inégalités de patrimoine encore plus élevé donc la concentration du patrimoine est plus forte. Un revenu haut favorise la création de patrimoine (immobilier, mobilier, acquisition, placement) ce patrimoine génère à son tours des revenues.

Inégalités face à la conso : dépenses pré engager : difficile à réduire sur court termes. Chez les moins riche, représente 1/3 du revenu disponible alors que chez les plus riche : représente 1/5 du revenu disponible : inégalités.

1. Inégalités sociales qui se cumulent avec des inégalités économiques

Inégalité de mode de conso et face à la culture : Les nouvelles technologies se diffusent plus rapidement dans les ménages aisés même si la démocratisation et plus rapide que dans le passé. Cela s’explique par les écarts de revenus. Fracture numérique concerne aussi l’utilisation, pour les cadres c’est un outil de travails : donc cela s’explique le capital culturel intériorisé dans le cadre de la socialisation familiale : ex les livres ce n’est pas chères mais ils en achètent moins. Ces différences s’expliquent pour le capital culturel acquis au cours de la socialisation.

Inégalité dans les conditions de vie et les pratiques sociales : pénibilité au travail, populaire : conditions de travail d’avantage dures : conséquences sur le niveau de vie notamment la santé. Donne un écart entre l’espérance de vie des catégories. Egalement face à l’obésité, l’alcoolisme et le tabagisme, niveau d’instruction joue un rôle car l’instruction sensibilise. De plus il y a des inégalités face au cadre de vie et à la réussite scolaire : plus démunies : pas de choix de logement : quartiers urbain qui concentre les fléaux urbains. Ségrégation spatiale qui accentue la ségrégation sociale ; entraine un impact sur la réussite scolaire (mauvaise condition de travail + aucune concurrence dans les quartiers). Pour finir les inégalités d’accès au pouvoir : les classes supérieures dominent massivement.

Inégalité cumulatives à l’origine de la stratification sociale : les inégalités éco entrainent des inégalités de condition de vie qui entrainent des inégalités de réussite scolaire. Inégalités forment un système car elles sont interdépendante entre elles et s’entretiennent réciproquement/se renforce : systèmes des inégalités

II- Les analyses sociologiques de la structure sociale  

Il y des inégalités entre les différente couches de la société, mais est-ce une opposition entre le différente classes sociales ou simplement entre différent individus.

1. Les analyses fondatrices de Karl Marx et de Max Weber

Karl Marx : penseur économiste allemand ; philosophie de lutte des classes ; selon lui le système oppose deux classes : la bourgeoisie (capitaliste) et le prolétariat (ouvrier).

Sa notion de classes s’inscrit dans la vision de la division de la société fondée sur les rapports de production c’est-à-dire les modalités selon lesquels les hommes entre en relation pour produire, échanger, et repartir des richesses. Dans cette analyse c’est la position dans le travail qui définit l’appartenance à la classe sociale : dans le cadre du mode de production capitaliste il existe un conflit entre les possesseurs des moyens de production (bourgeois) et le prolétariat qui ne dispose que de sa force de travail. Selon lui, le capitalisme aboutit à une structure sociale simplifié articulé autour de ces deux opposés inégaux, c’est la thèse de la lutte des classes. Si la dimension éco est centrale, des éléments extra-éco permettent de définir ces classes : « la classe en soi » constitué par un rapprochement objectif des positions éco. « La classe pour soi » nécessite le développement de liens  sociaux et d’une conscience de classe. Ces liens se prolongent dans la lutte pour défendre des intérêts communs à la classe. Le conflit est central dans cette conception réaliste des classes sociales. Il les sépare de façon irréductible, il favorise leurs fermetures et les confronte pour créer la dynamique de la société.

Max Weber : Sociologue allemand associé à l’individualisme méthodologique

Son analyse se démarque de celle de Marx. Pour lui l’ordre économique dans lequel s’inscrit la notion de classe ne constitue que l’une des 3 dimensions de la stratification sociale. Il évoque la notion de groupes qu’il définit comme étant un ensemble d’individus partageant une même situation éco, des chances semblable d’accéder aux biens, des intérêts identiques sans forcément avoir une conscience collective. Il montre que la société est structuré par d’autre élément que le rapport au travail, ici le prestige ou honneur sociale, il est lié au diplômes, à la naissance, à l’instruction, donc à une distinction symbolique il est revendiqué par les autres strates. Il ajoute également l’ordre politique qui constitution la troisième dimension de la structure sociales. Ces trois ordres sont profondément interdépendant bien que distincts. La structure sociale développée par Weber est donc, à la différence de celle de Marx, tridimensionnelle et moins centrée sur l’ordre économique.

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