Échange Et Fixation Des Prix Des Matières Premières Agricoles
Mémoire : Échange Et Fixation Des Prix Des Matières Premières Agricoles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Mars 2013 • 2 766 Mots (12 Pages) • 1 348 Vues
Echanges et fixation des prix des matières premières agricoles
Dossier de Macro-économie
Aurélien Viala
Cyril Falguière
Eddie Larrere
Jean-Raphael Denis
Guillaume Lefebvre
15/03/2013
Professeur : Mme Peltier
Introduction
Depuis quelques années, l’ensemble de la filière agricole a été contrainte de travailler avec de nouveaux enjeux considérables liés à la volatilité du prix des matières premières agricoles. En effet, en 2008, les cours des céréales se sont littéralement envolés gagnant près de 100€ la tonne en moins d’un mois. Producteurs céréaliers, éleveurs, transformateurs ont dû faire face à ces évolutions en essayant de tirer profit des situations favorables. C’est à partir de ce moment là que la gestion du risque prix pour l’ensemble des acteurs du monde agricole est rentrée au cœur des préoccupations. Dans ce dossier, nous avons voulu travailler sur ces problématiques économiques en étudiant les marchés mondiaux des céréales. Par l’analyse des grandes zones de production et de consommation tout en tenant compte des flux que cela engendre au niveau des exportations et des importations nous essaierons de comprendre les enjeux.
Dans une première partie, nous allons détailler le marché agricole des céréales avec l’étude particulière des trois principales productions céréalières mondiales que sont le maïs, le blé et le riz. Nous allons voir que chaque céréale a un marché caractéristique.
Dans une seconde partie, nous étudierons le marché agricole des oléo-protéagineux en approfondissant les productions de soja, de colza et de tournesol.
Enfin, dans la dernière partie, nous tenterons de comprendre quels sont les facteurs qui ont une influence sur les cours des marchés des matières premières agricoles. Nous verrons que les cours des matières premières agricoles s’expliquent par les éléments fondamentaux ainsi que par les éléments conjoncturels.
Tableau 1 :
MAIS Production Imports Consommation Exports
2010/11 Monde 832,33 92,39 850,31 91,48
USA 316,17 0,7 285,01 46,59
Principaux Exportateurs Argentine 25,2 0,01 7,3 16,35
Afrique du sud 10,92 0,42 10,65 2,45
Principaux Importateurs Japon 0 15,65 15,7 0
Mexique 21,06 8,25 29,5 0,09
Corée du sud 0,07 8,11 8,21 0
Asie du sud est 23,01 7,81 30,3 0,3
UE 27 56,17 7,44 62,9 1,08
Egypte 6,5 5,8 12,5 0,01
Autres Brésil 57,4 0,79 49,5 8,4
Canada 12,04 0,96 11,75 1,71
Chine 177,25 0,98 180 0,11
BLE Production Imports Consommation Exports
2010/11 Monde 652,02 131,64 655,11 132,76
USA 60,06 2,64 30,71 35,08
Principaux Exportateurs UE 27 136,02 4,73 122,25 22,91
Canada 23,3 0,44 7,82 16,58
Australie 27,41 0,12 5,82 16,66
Argentine 17,2 0,01 5,95 9,49
Principaux Importateurs Afrique du Nord 15,93 24,18 39,23 0,36
Asie du Sud-est 0 15,8 14,48 0,55
Moyen-Orient 19,62 13,57 33 1,29
Brésil 5,9 6,7 10,8 2,54
Chine 115,18 0,93 110,5 0,94
Pakistan 23,9 0,2 23 1,4
Tableau 2 :
I) Le marché agricole mondial des trois principales céréales
a) Le Maïs
En volume, le maïs est la première production agricole mondiale avec 832 millions de tonnes produites en 2010/2011. Le maïs est principalement utilisé pour l’alimentation animale.
Sur la campagne 2010/2011, les principaux producteurs de maïs sont les Etats-Unis (316,17 millions de tonnes), la Chine (177,25 millions de tonnes), le Brésil (57,4 millions de tonnes) et l’Union Européenne (56,17 millions de tonnes).
Bien que gros producteurs, ces pays n’ont pas la même politique de gestion de leur production de maïs. En effet, les Etats-Unis sont largement les plus gros producteurs mais cette production répond à une forte demande de la consommation (285,01 millions de tonnes). Cette forte consommation est due à deux gros facteurs. Les américains utilisent beaucoup de maïs pour l’alimentation animale mais aussi pour la production de bioéthanol. Actuellement, plus de 40% du maïs américaine est destiné à la fabrication de bioéthanol. Ils restent cependant des gros exportateurs puisqu’ils représentent environ 50% des exportations mondiales (46 millions de tonnes exportées par les E-U sur un total mondial de 91 millions de tonnes).
L’Union Européenne est un producteur important mais doit importer quand même du maïs pour répondre à la forte demande de son marché intérieur (7,44 millions de tonnes importées).
L’Argentine et le Brésil, bien que gros consommateurs, sont bien tournés vers l’export (respectivement 16,35 et 8,4 millions de tonnes exportées).
Enfin, les pays d’Asie, tels que le Japon, la Corée du Sud et l’Asie du Sud-est n’ont pas ou peu de production et ont donc recours à de massives importations.
Actuellement, les nombreuses utilisations du maïs (alimentation humaine, alimentation animale, production de biocarburants…) entrainent une augmentation de la consommation et donc un maintien de prix élevés.
b) Le Blé
La production mondiale de blé est d’environ 652 millions de tonnes pour 2010/2011. Le blé est principalement utilisé pour l’alimentation humaine.
Les
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