Théorie Du Travail Chez Les Classiques
Recherche de Documents : Théorie Du Travail Chez Les Classiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Mars 2014 • 726 Mots (3 Pages) • 2 074 Vues
CHAPITRE 2 : LA THEORIE DE LA VALEUR TRAVAIL CHEZ LES CLASSIQUES.
. Smith, Ricardo, Malthus, J.B Say, J.S Mill, Marx ●Analyse de SMITH de la valeur. . Smith, Ricardo et Marx sont les 3 auteurs que l’on peut rapprocher autour de la théorie de la valeur travail. Ils en formulent tous les 3 le corps théorique qui en fait l’unité de l’école classique. . Cependant, ils ont des approches différentes de cette théorie de la valeur. . A. Smith fait une analyse en terme de travail commandé alors que Ricardo fait une analyse en termes de travail incorporé, et K. Marx fera une analyse en terme de travail socialement nécessaire à la production d’un bien. . Il y a quelques siècles, plusieurs auteurs (Aristote…) se demandaient pourquoi une maison s’échangeait contre une paire de chaussures…Au XIXème siècle, cette question redevient un centre d’intérêt chez les classiques. En économie, on définit la valeur d’un bien ou d’un service par rapport à d’autres bien ou services. .Mais qu’est-ce-qui détermine la valeur d’un bien ? à Chez les classiques, la valeur est déterminée par la quantité de travail nécessaire à la création de ce bien. Nous verrons que les Néo-classiques précisent que la théorie de la valeur est fondée sur l’utilité marginale et la rareté. . Smith est le premier à formuler une théorie de la valeur. En somme, on peut le considérer comme le fondateur de la théorie valeur-travail. Dans ces travaux, il distingue la valeur d’usage qui est l’utilité de l’objet de la valeur d’échange qui est la capacité d’un bien à en acquérir un autre. Il note cependant un paradoxe de la valeur puisque certains biens sont dotés d’une forte valeur d’échange et d’une faible valeur d’usage. A propos de Smith, on parlera du paradoxe de l’eau et du diamant (l’eau à une grande valeur d’usage mais elle est bon marché tandis que le diamant a une faible valeur d’usage mais est très cher). . Smith tente de résoudre le paradoxe qu’il a soulevé en considérant que la valeur d’échange doit s’expliquer en dehors de la valeur d’usage qu’il élimine complètement de son analyse. Il résonne en terme de valeur travail, et selon lui, la valeur d’un bien correspond à la quantité de travail qu’il permet d’acheter car il part du principe que la division du travail est la principale source de
l’enrichissement des nations. Il parle donc de travail commandé, mais il oublie ainsi le travail nécessaire à la production d’un bien. . Grâce à son principe de division du travail, il expose le fait que chaque individu cherche à satisfaire ses propres besoins et la valeur des biens permet ainsi d’acheter le travail d’autrui, ce qui représente donc le « sacrifice du repos, de liberté, et de bonheur ». D’après Adam Smith, la quantité de travail que l’on obtient en échange serait le travail commandé ou échangé. Ainsi, si deux marchandises ont la même valeur, elle représente la même quantité de travail. Dans une société où tout le monde travaille et où tout le monde échange, les produits doivent s’échanger à raison de la quantité de travail nécessaire à leur production sinon certains perdraient à l’échange et le système pourrait ne pas fonctionner. Smith est conscient que cette analyse simple ne peut s’appliquer à une nation civilisée tout simplement parce-que les valeurs d’échange
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