Théorie C-K
Dissertation : Théorie C-K. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Mai 2012 • 8 638 Mots (35 Pages) • 607 Vues
Table de matière
1-L’histoire de l’automobile en Russie…………………………….p2
2-Renault en Russie ……………………………………………......p3
3-Les chiffres de l’année dernière du marché automobile russe…...p5
4-Analyse PEST ……………………………………………………p7
5-Les cinq forces de PORTER …………………………………….p14
6-Conclusion……………………………………………………….p20
Introduction :
Dans cette partie, on va étudier l’implantation de Renault en Russie, on commence, alors, par exposer les grandes lignes de l’histoire de l’automobile dans ce pays puis on étudie la situation actuelle de Renault en Russie avant de présenter le marché russe et ses chiffres récents, puis on analyse la situation externe( analyse PEST et les cinq forces de Porter) et on finit avec une conclusion dans laquelle on donne notre point de vue personnel et notre vision pour le futur de Renault en Russie et la stratégie qu’elle doit suivre.
1-L’histoire de l’automobile en Russie :
L'industrie automobile soviétique est relativement récente, puisque c'est seulement en 1915
que les frères Riaboutchinski entreprirent des fabrications qui furent interrompues pendant la
Grande Guerre et la Révolution d'Octobre.
Il existait également à la même époque, une firme russo-lettone qui produisait à Riga de
petites quantités de voitures à l'aide d'éléments importés des pays européens, mais les difficultés de frontière surgirent bientôt, et seuls les frères Riaboutchinski continuèrent leur production en fondant la société AMO, qui fut nationalisée en 1919.
En 1924, fut construit le premier véhicule entièrement russe, la camionnette AMO-F 15,
pendant qu'une seconde usine fondée à Yaroslav se consacrait à la construction des camions
de la série YA (initiales de Yaroslav).
Mais les méthodes de travail restent fort artisanales jusqu'au premier plan quinquennal (1929-
1933), époque à laquelle furent jetées les bases d'une production industrielle.
Les frères Riaboutchinski commencèrent alors à s'agrandir, et leurs usines, qui prirent le nom
d'usines Staline, furent équipées en vue d'une production annuelle de 25.000 camions de 3
tonnes, les AMO-3, et en même temps, furent bâties à Gorki les usines Molotov, dont la construction dura 18 mois.
A la fin de ce premier plan quinquennal, les usines Molotov et Staline avaient atteint un
chiffre de production de 50 000 véhicules. Ces installations furent améliorées pendant le second plan quinquennal (1933-1937).
Les usines Staline lancèrent la ZIS 101, pendent que les usines Molotov se spécialisèrent dans
la construction des camions.
En 1937, 200 000 voitures avaient été montées en U.R.S.S. et ce pays prenait le 4ème rang
dans la production mondiale, derrière les Etats-Unis, l'Angleterre et la France. Les usines furent évacuées dans l'Oural pendant la seconde guerre mondiale, et les chaînes de
voitures de tourisme cessaient leur activité en raison de l'effort de guerre. Dès le retour de la paix, la fabrication fut réorganisée. Les usines de Yaroslav se remirent à produire des camions et des pneus, et des nouvelles installations s'implantaient en Géorgie et en Ukraine, à Karkov et à Dniepropetrovsk.
En 1947, était présentée à Moscou une voiture de moyenne cylindrée, la Moskvitch, rappelant
de façon troublante I'Opel allemande de l'époque. Dans la même année, les usines Molotov entreprenaient la Pobieda, comparable à 1500 Fiat.
Puis, dans une catégorie supérieure, la ZIM, mise en oeuvre en 1949, venait combler le trou
existant entre la Pobieda et la Z1S.110, cette dernière, voiture de grand luxe, étant réservée
aux dignitaires du Parti.
Bien entendu, les voitures soviétiques sont rares en Occident. D’après les exemplaires
présentés sur internet, nous devons bien dire qu'elles ne sont pas faites pour susciter un
enthousiasme délirant...
Nous reconnaissons malgré tout qu'elles sont parfaitement adaptées à la circulation telle que
nous l'imaginons en U.R.S.S. A part des tronçons modernes, les routes, n'ont pas la réputation
d'être des mieux entretenues et nécessitent des voitures d'une solidité à toute épreuve. Quant à
tirer des moteurs de très hauts rendements, il ne saurait guère en être question dans des
climats où des différences de températures de 70° entre l'hiver et l'été ne sont pas rares.
Nous devons dire également que d'après tous les experts en automobile, il est certain que le
soin apporté à leur exécution et le souci de finition qu'elles révèlent font honneur à la
construction russe.
L’année 1970 est aussi très importante dans l’histoire de l’automobile en Russie car elle est
caractérisée par trois grands évènements :
Depuis deux ans la section d'études et de recherches de l'Institut polytechnique
...