Sujet : En Vous Appuyant Principalement Sur L'exemple Du Nigeria, Vous Montrerez Que La Croissance Est Une Condition nécessaire Mais Non Suffisante Au développement

« Ebola : premier cas d’infection diagnostiqué aux Etats-Unis » ; « Fort risque de contagion d’Ebola en France » ; « Premier cas d’Ebola en Europe ». Ces titres font la Une des journaux dans ces derniers temps. L’Ebola, qui a été diagnostiqué en premier dans la République démocratique du Congo, a ranimé l’attention des médias sur la situation politique et sur le niveau de vie des pays africains, fortement touchés par ce virus. En effet, par la propagation extrêmement rapide du virus en Afrique et surtout par l’incapacité de lui faire face sans aides internationales, l’observateur remet en cause l’autonomie et le bon fonctionnement de ces pays. De plus, observateur viendra à s’interroger sur le fait pourquoi malgré le nombre croissant d’investissements et un taux de croissance élevé dans certains pays africains, ceux-ci ne parviennent pas à se développer et à sortir de leur misère parfois éclatante.

La croissance d’un pays se mesure par le taux d’augmentation du PIB de celui-ci. Il représente le développement économique à long terme du pays. Il n’existe pas seulement le développement économique mais aussi le développement humain mesuré par l’IDH (Indice de développement humain), prenant en compte des critères tels que l’espérance de vie, l’éducation ou le niveau de vie. Le développement « réel», se faisant sentir au sein de la population en changeant le mode et/ou le niveau de vie des habitants est donc soumis à de nombreux facteurs et pas uniquement provoqué par la croissance économique.

Pour répondre à la question pourquoi la croissance dans un pays n’amène pas forcément un développement dans celui-ci, la première partie consistera à montrer que la croissance est essentielle pour atteindre un développement, et la deuxième cherchera à expliquer pourquoi une éventuelle croissance n’est pas suffisante pour amener un développement.

En tout premier lieu, nous pouvons affirmer que la source de tout développement est le capital, car pour pouvoir accumuler du capital, il faut déjà en avoir. Les investissements étrangers sont donc le point de départ pour une croissance économique. Le Nigeria par exemple a réussi à devenir «de plus en plus attractif pour les investissements des entreprises étrangères» (Document 3). Par la suite son taux de croissance annuel a atteint la moyenne de 6,8 % entre 2005 et 2013 (Document 3), par conséquent le PIB par habitant est passé de 4124,92 dollars en 2005 à 5439,62 dollars en 2013 (Document 2).

Les investissements sont élémentaires pour le développement de tout pays : par la création d’emploi ou la commercialisation des produits, les entreprises contribuent fortement à la croissance économique et stimulent le développement. L’état profite de la hausse d’activité dans son pays en récoltant une somme plus importante d’impôts, qu’il pourra utiliser pour des déploiements dans le pays et pour mener des réformes. Ces réformes pourront ensuite susciter de nouvelles vagues de croissance et aboutir à un développement constant. Le Nigeria a profité d’in certain nombre d’investissement en grande partie grâce à sa richesse en source de gaz et de pétrole. Le Nigeria a atteint un taux de croissance élevé grâce aux réformes menées par l’état : « dank verschiedener Reformen ein hohes einstelliges Wirtschaftswachstum» (Document 4).

De plus, les investisseurs étrangers n’amènent pas seulement des capitaux mais souvent aussi un grand nombre de techniques et un savoir élaboré. Les pays sous-développés (ou retardés) comme le Nigéria profitent de ce flux de savoir et en ont bien besoin pour augmenter leur productivité. Le Nigéria a, par exemple, déjà connu un développement dans la technologie de communication

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