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Stratégies Des FMNS

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Par   •  18 Novembre 2012  •  3 043 Mots (13 Pages)  •  1 183 Vues

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La mondialisation transforme-t-elle les stratégies des entreprises ?

Une entreprise Chinoise implante une filiale de production en Ethiopie dans le but de produire des chaussures haut de gamme pour les Etats-Unis. Cet exemple montre l’apogée de la mondialisation.

L’entreprise constitue l’institution centrale du capitalisme. C’est une unité de décision économique pouvant prendre différentes formes et donc différentes tailles. L’objectif d’une entreprise, peu importe sa taille, est de dégager un profit, ce qui la fera croître et ce en proposant ses biens ou services sur un marché, dans une logique de concurrence. La mondialisation, que les accords du GATT vont permettre en 1947, représente une étendue de cette logique de concurrence à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un phénomène d’effacement des frontières nationales et de création d’un grand marché mondial, d’après Marc Montoussé. On se doute donc que la mondialisation va créer un nouvel ordre économique mondial et que les entreprises vont devoir s’adapter. Les FMN vont apparaître avec la mondialisation ainsi que leurs stratégies.

Cependant la mondialisation a ses limites, c’est ainsi que certaines entreprises relocalisent, comme Siemens qui a réduit le nombre de voiture en Asie pour augmenter ses capacités en Caroline du Nord.

La mondialisation transforme-t-elle donc les stratégies des entreprises ?

Nous verrons tout d’abord les conséquences de la mondialisation sur les entreprises, puis les stratégies des entreprises avant de mettre en évidence les limites de la mondialisation et de son influence et de son efficacité sur les stratégies des entreprises.

I) Les conséquences de la mondialisation sur les entreprises.

A) Origines du GATT

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les vainqueurs veulent instaurer un nouvel ordre économique mondial. Il convient de financer la reconstruction des villes détruites par la guerre en Europe et en Asie, de stabiliser les taux de changes et de favoriser les échanges mondiaux. Le FMI et la Banque Mondiale sont alors créés, la première institution dans le but d’unir les politiques monétaire pour éviter les changements brusques de changes et la deuxième dans le but de financer les pays ravagés par la guerre. Restait alors à favoriser les échanges mondiaux. Pour se faire, les accords du General Agreement on Tarifs and Trade de 1947 sont signé par 27 pays dans le but d’aller dans le sens du multilatéralisme avec 3 grand principes : La non discrimination avec la clause de la nation la plus favorisée qui impose de pratiquer les mêmes tarifs à tous les pays, celui le plus bas ; La consolidation, c’est le principe qui impose de ne pas revenir sur des concessions accordées et enfin L’interdiction de Dumping qui interdit de vendre un produit en dessous de son prix de production. Des rounds, qui sont des négociations sont mis en place dés 1947 pour améliorer les accords et aller dans le sens d’une baisse des droits de douanes progressive mais importante. Les accords du GATT étaient un premier pas vers la mondialisation en instaurant une politique générale de baisse des droits de douanes (qui sont passés de 40% en 1940 à 4% en 1980) qui a fait augmenté les échanges internationaux. Cependant, ces accords avaient des limites. En effet, ils ne prenaient pas en compte l’agriculture et les services et accordait d’importantes dérogations comme la constitution d’espaces économiques régionaux qui est contre le principe de non-discrimination. De plus, ils ne comportaient pas d’organisme de règlement des conflits liés au commerce. C’est ainsi que Paul Krugman qualifia le GATT d’un « mercantilisme éclairé » en ce sens qu’il prenait en compte des égoïsmes nationaux mais qu’il affirmait la tendance libre-échangiste.

B) Du GATT à L’OMC, explications de la mondialisation.

L’Organisation Mondiale du Commerce, instituée en 1994 à la conférence de Marrakech a pour but de gérer les acquis de l’accord de l’Uruguay round, le dernier (1986-1993) et de gérer les conflits entre les pays. Cette véritable organisation va étendre la libéralisation aux services en 1995, disposer d’un Organisme de Règlement des Différends plutôt efficace malgré que certains pays préfère payer des amendes que respecter les règles (en matière de pollution par exemple). L’OMC va donc être une réussite dans le sens du libre-échange et de la mondialisation, elle comprend en 2008 150 pays qui réalisent 95% du commerce mondial. Elle va même pendant sa conférence ministérielle en 2001 à Doha jusqu’à mettre au cœur du débat les stratégies de développement des PED et mettre en place des réductions de barrières douanières des pays riches aux exportations des PED et des PMA sans réciprocité. Il faut dire que jusque là, la libéralisation des échanges avait profité aux pays riches, aux PDEM. Ces pays avaient tout intérêt à la mondialisation. Leurs entreprises étaient les plus compétitives et les marchés états-uniens et européens étaient saturés. De plus, la mondialisation et la constitution de marchés mondiaux en résultant permet un accès à une main d’œuvre moins chère. Dans ce contexte, l’enjeu pour les PED était de miser sur un rattrapage rendu possible par la mondialisation et de développer une stratégie de développement en conséquence.

C) Apparition des FMN / DIPP.

C’est dans ce contexte de mondialisation que vont apparaître les FMN. La FMN n’apparaît vraiment que lorsque les filiales de production complètent les filiales de distribution. En effet, une transnationale est une entreprise qui réparti sa production dans plusieurs marchés, plusieurs pays. Elle ne se contente pas simplement de diffuser ou de vendre ses produits à l’international. De ce fait, elle participe largement à une nouvelle allocation des productions mondiales par le biais des IDE. (Investissements Directs à l’Etranger : Élément moteur de la multinationalisation des entreprises, les IDE recouvrent aussi bien les créations de filiales à l’étranger que les fusions-acquisitions ou les autres relations financières (notamment les prêts et emprunts intra-groupes). Une FTN, ou FMN est généralement constituée d’une maison mère et de filiales dont le capital est détenu en partie ou en totalité par cette maison-mère. On doit ajouter à ces entreprises reliées financièrement un ensemble de sous-traitants juridiquement indépendants mais économiquement plutôt ou très dépendant.) Une firme qui se contente d’exporter même en très grande quantité ne peut donc

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