Réflexion de l'évolution humaine
Analyse sectorielle : Réflexion de l'évolution humaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lautari • 7 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 600 Mots (3 Pages) • 645 Vues
Réflexion sur l’évolution humaine
Permets-moi de t’expliquer…. Tu vois ce buisson? Un tel arbuste sphérique permet de représenter l’histoire évolutive du vivant et illustre bien les relations entre les espèces. Ce buisson t’aidera donc à mieux comprendre comment tous les vivants de notre planète peuvent descendre d’un seul et même ancêtre commun : une cellule dénommée LUCA.
C’est un naturaliste anglais, du nom de Charles Darwin qui établit, au XIXe siècle, la théorie actuelle de l’évolution du vivant, s’appuyant sur le mécanisme de la sélection naturelle. Darwin a donc prouvé que les espèces se transforment au fil du temps grâce à ce mécanisme évolutif observé chez toutes les espèces de notre planète. Par la sélection naturelle, certains traits génétiques, favorables à la survie et donc à la reproduction des membres d’une espèce donnée, se retrouveront chez sa descendance qui elle, profitera à son tour de ces avantages. Ainsi se poursuivra la transmission de ces gènes favorables à la survie des individus qui en hériteront. Plus précisément, on appelle des « allèles » les chromosomes présentant un gène variant d’un individu à un autre dans la même espèce. Certains allèles qui contenant un gène favorable pourraient être retenus par la sélection naturelle et se retrouveraient chez les descendants qui profiteraient aussi de cet avantage génétique pour le transmettre encore. La reproduction étant plus souvent atteinte par ces individus avantagés, le gène favorable à la survie sera transmis efficacement et se propagera rapidement dans la population. « L’évolution est en fait le changement, au cours du temps, de la fréquence de certains allèles dans une population. » (Haviland et al. 2013, p. 31) Tu devines la suite? « Au fil des générations, ces traits deviennent plus fréquents dans la population, conduisant ainsi sur des périodes de plusieurs milliers, voire de millions, d’années au développement de nouvelles espèces. » (Haviland et al. 2013, p. 29) C’est alors qu’une branche du buisson se divise en deux, séparant ainsi la population avantagée des autres membres de l’espèce, qui continueront leur évolution et s’éteindront peut-être éventuellement. De nouveaux embranchements, continueront à se créer, de cette manière, à partir des différentes branches de chaque espèce, permettant ainsi la création de nouvelles espèces. On nomme « espèce » une population dont les individus sont capables de se reproduire entre eux et dont la descendance peut aussi se reproduire.
Par la théorie de l’évolution, basée sur la sélection naturelle de Darwin, le fixisme est alors contredit. Cette théorie, très fortement promue par les croyances grecques et chrétiennes, soutenait que les espèces ne changent jamais. En effet, ces communautés religieuses croyaient en un Dieu qui aurait créé ces espèces qui restaient toujours fixes. Ils associaient ce phénomène à une idée, une notion de la philosophie grecque : « Une idée représente dans notre cerveau quelque chose que l’on voit ou perçoit et qui est éternel. Une idée ne change jamais. » (Picq 2009, p. 20) Puisqu’une idée doit demeurer fixe, une théorie autre, expliquant l’apparition d’espèces vivantes leur était inconcevable, et n’a d’ailleurs pas été évoquée de sitôt.
Bref, c’est
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