Questionnaire de satisfaction Carrefour

Ce questionnaire est strictement anonyme. Pour chaque question, il vous suffit de porter la réponse la plus proche de votre situation ou de votre opinion. vos suggestions nous aideront à mieux comprendre vos attentes et permettront de mieux vous satisfaire.

I- L’accueil

1)-Accueil physique 1)- En vous rendant à la CMIM (Caisse Mutualiste Interprofessionnelle Marocaine), avez-vous facilement trouvé nos locaux ?

Oui Vos suggestions : Non

2)- Quel est votre avis sur : Les horaires d’ouverture La possibilité d’être reçu en dehors des horaires d’ouverture Le confort des lieux d’accueil La signalisation L’efficacité de votre interlocuteur Votre niveau de satisfaction global sur l’accueil a Bourse est souvent cruelle. C’est par un envol de près de 7% du titre Carrefour que le marché a salué hier l’annonce de l’imminent limogeage de Lars Olofsson, PDG du numéro 2 mondial de la grande distribution. Et son remplacement par Georges Plassat, un homme du métier, actuellement à la tête du groupe d’habillement et de chaussures Vivarte (André, Caroll, Kookaï, La Halle aux chaussures, Minelli…). Expert en redressement de boîtes en difficulté, Plassat prend la barre d’un paquebot en perdition. Cela faisait des mois que Lars Olofsson était sur un siège éjectable. Ce manager de choc suédois, recruté chez Nestlé en 2009, laisse un groupe en piètre état : baisse de près de 20% des profits en 2011, recul des ventes en France, dégringolade du cours de Bourse et accumulation de cinq profit warnings (alertes sur résultats) en l’espace de douze mois. Plus qu’aucune société du CAC 40 n’en a jamais émis…

Actionnaires de référence - avec 16% du capital et 22% des droits de vote -, Bernard Arnault, le patron de LVMH, et Sébastien Bazin, directeur Europe du fonds américain Colony Capital, ont sifflé la fin de la partie. Les deux hommes d’affaires n’attendaient sans doute pas un aussi mauvais retour sur investissement quand ils ont entamé la prise de contrôle de Carrefour en 2007. Georges Plassat peut-il leur sauver la mise ?

L’arrivée de ce professionnel réputé - quatorze ans chez Casino, puis directeur de Carrefour Espagne avant de passer chez Vivarte - a dès hier rassuré les marchés. «Mais après cet état de grâce, commentait prudemment un analyste, reste à voir la nouvelle stratégie du groupe, car tous les problèmes ne vont pas disparaître subitement.»

«Gigantesque». Et les problèmes sont légion… «Lars Olofsson a eu tout faux depuis le début», nous confiait un autre analyste, peu avant Noël. «La tâche de redressement est trop gigantesque pour pouvoir réussir rapidement», selon une note publiée fin octobre par le Crédit suisse. Arrivé en fanfare avec un plan baptisé «En avant», le manager suédois avait d’ailleurs confessé son échec, lançant cet été le plan «Reset», une réinitialisation visant à revenir aux principes basiques du métier, à savoir la compétitivité des prix, la politique d’achats, la gestion des stocks, bref… la satisfaction du client.

Souci numéro 1, Carrefour ne cesse de perdre des parts de marché dans l’Hexagone, qui représente 40% de son chiffre d’affaires. Selon les données du panel Kantar, le baromètre incontesté du secteur, l’enseigne qui «positive» est tombée à 12% du marché, talonnée, voire rattrapée par Intermarché. Pendant ce temps, Leclerc a consolidé sa place de leader, montant à 18,3% de parts de marché. Pourquoi Carrefour a-t-il perdu des centaines de milliers de clients ? A cause de ses prix trop élevés. Selon les analystes du Crédit suisse, le panier y coûte 4 à 5% plus cher que chez Leclerc, voire 10 à 15% sur des produits de marque. Un écart qui ne pardonne pas, surtout en temps de crise.

Mi-2011, un nouveau directeur, Noël Prioux, était déjà appelé à la tête de Carrefour France pour corriger le tir. Sa mission : en finir avec les marges trop gourmandes et une politique brouillonne de promotions auxquelles les clients ne comprenaient rien. Remonter cette pente sera sans doute l’une des priorités du nouveau PDG, dont la nomination est attendue ces prochains jours, une fois réglés les derniers détails de son départ de Vivarte (dont il détient 10% du capital).

Selon le Figaro, Georges Plassat aurait négocié d’avoir les pleins pouvoirs chez Carrefour «pour mener à bien sa stratégie». Une stratégie de reconquête commerciale ou une stratégie financière de valorisation par «dépeçage» dictée par Arnault et Bazin ? C’est bien ce qui inquiète les syndicats du premier employeur privé de France (110 000 salariés sur un effectif mondial de 410 000 personnes). Depuis 2009, près de 9 000 postes ont ainsi été supprimés dans ses hypers français.

Chapeau. L’an dernier, la mise en Bourse de la branche hard discount Dia, qui a rapporté près de 2 milliards d’euros aux actionnaires, a été interprétée comme un début de vente par appartements. Dans un communiqué publié il y a quelques jours, les élus Force ouvrière de Carrefour, associés à ceux du groupe hôtelier Accor, menacent d’engager une procédure de droit d’alerte contre la politique de démantèlement menée par leur actionnaire commun, le fonds Colony Capital.

Comble de l’indécence pour FO, Lars Olofsson, remercié pour ses mauvais services, part avec une retraite chapeau de 500 000 euros par an ! «Belle récompense», écrit le syndicat, pour trois ans de fiasco…

Tweeter

Envoyer

Abonnez-vous à partir de 1€

À lire aussi

Georges Plassat prendra la tête de Carrefour dès le 2 avril

Actuellement directeur général du groupe Vivarte, il doit être nommé directeur général du groupe de grande distribution début avril, vaant d'en prendre la présidence le 18 juin.

Afficher tous les commentaires (1)

À la une de libération.fr

Otages : un Français aurait été libéré

Photo non datée du site gazier d'In Aménas, transmise le 17 janvier par le groupe norvégien Statoil.

heure par heure Selon l'agence algérienne APS, quatre otages étrangers et 600 algériens auraient été libérés par l’armée. De 14 à 49 personnes, otages et ravisseurs, auraient péri dans l'attaque

...