Psychologie Sociale
Mémoire : Psychologie Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 31 Mars 2014 • 2 175 Mots (9 Pages) • 2 198 Vues
LA PSYCHOLOGIE SOCIALE
I QU'EST CE QUE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE ?
Moscovici auteur contemporain définit la psychologie sociale comme la science du conflit entre l'individu et la société. Les sociologues vont s'interesser aux rapports de l'individu avec un ou plusieurs groupes. Il n'y a pas de grosses différentes entre la sociologie et la psychologie sociale.
Au départ elle naît d'un intérêt pour les passions collectives.
II LES GROUPES ET LES DÉCISIONS COLLECTIVES
A) QU'EST CE QU'UN GROUPE ?
Groupe primaire et groupe secondaire : distinction très vieille introduite par un psychologue Cooley en 1909 . Le groupe primaire est celui qui apporte à l'individu son approche la plus primitive et la plus complète de la réalité sociale, la plus déterminante concerne toutes les personnes avec qui on a des contacts réguliers. Les groupes secondaires ce seront les grandes organisations où les relations entre les personnes sont plus formelles, plus inpersonnelles où elles s'organisent dans un cadre contractuel ( ex : le travail).
Distinction groupe d'appartenance et de référence : le groupe d'appartenance c'est celui auquel on appartient et ce groupe d'appartenance n'est pas le même que le groupe de référence. Le groupe de référence c'est celui auquel on va adhérer de façon volontaire et qui constitue pour nous un modèle. (ex : groupe d'appartenance c'est la famille, référence on choisit de faire des etudes d'infirmières).
Distinction groupes formels et informels : les groupes formels sont les groupes dotés d'une structure explicite qui établit les rôles de chacun (ex : hôpital). Le groupe informel désigne à l'inverse une structure où la répartition des rôles est implicite (ex:les amis, en tant qu'ami on n'a pas de rôle officiel).
Distinction groupes restreints, catégories sociales et foules : ce qui les distingue c'est la taille.
Qu'est ce qu'un groupe ? : une agrégation de personne ne suffit pas.
Allport (psychologue social du début du 19 ème)
En règle general on considérera qu'un rassemblement devient un groupe lorqu'il est perçu comme un objet singulier, comme une totalité, une entité par les individus qui le composent.
On parle de groupe quand il se dégage une certaine unité.
Turner : un groupe existe si au moins deux individus se définissent eux même comme faisant partie d'un groupe et qu'un troisième individu reconnaît cette existence
B) STRUCTURES ET INTERACTIONS
Wayles s'inscrit dans le courant interactionniste, il va essayer de commencer par dégager, construire une vision moderne de ce qu'est le leadership. La formation du leadership c'est uniquement la réponse au besoin d'un groupe à un certain moment. Le leader c'est une personne qui va permettre à un moment donné de résoudre les principaux besoins d'un groupe.
structure et reseau de communication
style de commandement et climat social
C) LA PRISE DE DÉCISION COLLECTIVE
la pensée de groupe :notion composée par un sociopsychologue Janis en 71. Il observe un paradoxe : un groupe de personnes peut être composé de personnes compétentes mais prendre des décisions catastrophiques (Pearl Harbor, la Baie des Cochons), il va imputer ses échecs à la pensée de groupe.
Plusieurs facteurs concourent à cette pensée de groupe : une cohésion élevée, un isolement relatif du groupe, l'absence de méthode d'évaluation et la présence d'un leadearship qui ne facilite pas la contradiction.
Prise de risque et polarisation : les décisions de groupe peuvent aboutir à des risques plus élevés que des décisions individuelles. Ce paradoxe s'appelle la polarisation collective.
Polarisation collective : elle correspond à un durcissement ou à une radicalisation qui mène un groupe à prendre des décision plus extrèmes que la moyenne des jugements individuels qui s'exprimait avant la décision de groupe.
Stoner est un psychologue en 61 qui à chercher à décrire ce phénomène, il est un petit peu à revers des théories d'époque (avant on démontrait l'inverse).
Moscovici et Zavalloni ont cherché à dégager les facteurs qui contribuaient à ce phénomène de polarisation.
Parmi ces facteurs il y a :
la possibilité ou non d'échanger des arguments
une même orientation générale des points de vues individuels avant la décision
l'implication des membres du groupe par rapport au contenu de leur jugement
le côté informel de la discussion
Le groupe comme vecteur de changement : les phénomènes de groupes peuvent aussi être des forces, des vecteurs de changement.
Lewin a fait un expérience en 43 (période de guerre), comment faire on n'a plus suffisament de viandes comment changer les habitudes alimentaires. Pour changer les habitudes de consommation il va employer 2 méthodes :
Réunion par conférence d'un groupe pour les convaincre des bienfaits des abats. Mais après cette expérience il y a seulement 3 % des personnes du groupe qui vont changer leurs habitudes.
Réunion d'un groupe de personne plus réduit où il va y avoir des échange avec les personnes : après ces discussions 30% des personnes vont changer leurs habitudes.
L'implication et les échanges facilitent la remise en cause des normes qui facilite le changement.
III L'INFLUENCE SOCIALE
La normalisation
Les normes sociales : elles vont nous permettre de savoir comment nous comporter de quelle manière juger, de déterminer ce qui est désirable ou ce qui ne l'est pas et elles vont permettre une uniformisation
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