Productivité Et Emploi
Mémoire : Productivité Et Emploi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lailafaki • 24 Mars 2013 • 1 109 Mots (5 Pages) • 1 159 Vues
• Une accroche
• La définition des termes du sujet. Le candidat doit présenter une définition générale de la productivité (production / facteurs de production) et de l’emploi (idée de population active employée), ces définitions pouvant être affinées dans le développement.
• Une problématique : interroger, par exemple, les effets des gains de productivité sur l’emploi (création, destruction, substitution…), ce qui pose la question du partage des gains de productivité ; et, en retour, de l’emploi sur la productivité (impact de l’évolution sectorielle, des formes d’emploi, du niveau de la demande…).
• L’annonce du plan
LE DÉVELOPPEMENT doit être articulé en deux ou trois parties, elles-mêmes clairement structurées.
Voici les thèmes ou les éléments qui peuvent être abordés par un candidat au DCG. Il ne s’agit en aucun cas d’exiger la totalité.
Les gains de productivité : origine et répartition
• Les sources de gains de productivité : ce sont principalement le progrès technique et une plus grande efficacité dans l’utilisation et la combinaison des facteurs de production, notamment :
o Au niveau micro économique : l’organisation du travail, l’utilisation de nouveaux procédés et de machines plus performantes, l’optimisation de la combinaison des facteurs, les effets d’apprentissage, l’intensité et la qualité du travail…
o Au niveau macro économique : les politiques favorisant l’investissement ; le poids de la R&D dans le PIB et les politiques de soutien à la recherche (fiscalité, politique industrielle, droits de propriété industrielle, …) ; la qualité des infrastructures publiques, du système de santé et d’éducation ; la constitution de pôles de compétitivité…
• La répartition des gains de productivité :
o Les gains de productivité peuvent être répartis entre les profits (revenus du capital et/ou investissement), les salaires, la réduction du temps de travail, les impôts et les cotisations sociales et la baisse des prix.
o Ainsi, sur le long terme, la croissance de la productivité explique qu’il a été possible, à la fois, de réduire la durée du travail (sous toutes ses formes), d’augmenter le pouvoir d’achat et de financer la protection sociale ainsi que l’offre de services publics.
• Aspects théoriques :
o Schumpeter (typologie des innovations, rôle de l’innovation dans la croissance – « destruction créatrice ») ;
o le progrès technique exogène ou autonome (Carré, Dubois et Malinvaud, Solow…),
o les théories de la croissance endogène (Romer, Lucas, Barro…) qui mettent en évidence le caractère endogène du progrès technique et les externalités positives qu’il génère ; les effets de l’accumulation des connaissances ; le rôle de la dépense publique en matière d’éducation, de R&D, d’infrastructures de transports et de communication…
Les effets de la productivité sur l’emploi
• Sur le volume de l’emploi, les effets sont négatifs à court terme et positifs à long terme.
o Les gains de productivité sont, toutes choses égales par ailleurs, destructeurs d’emplois. Mais cet effet peut-être compensé par un bon équilibre de leur répartition. C’est ce qui aurait permis, selon l’école de la régulation, une forte croissance de la productivité sans perte d’emploi pendant les trente glorieuses.
o Selon la théorie de la compensation (A. Sauvy) les gains de productivité peuvent créer au moins autant d’emplois qu’ils en éliminent, si le taux de croissance du PIB dépasse celui de la productivité apparente du travail :
La substitution du capital au travail dans une branche génère des emplois dans les branches produisant les biens de production. Mais la compensation est en général incomplète, sinon les gains seraient annulés au niveau global.
Si les gains sont répercutés en partie sur les prix, la baisse de ces derniers devrait
...