Mondialisation et système capitaliste
Commentaire d'oeuvre : Mondialisation et système capitaliste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar debboo55 • 11 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 466 Mots (2 Pages) • 501 Vues
La mondialisation et le système capitaliste ont profondément bouleversé le mode de vie de la population mondiale qui s’est traduit notamment par l’avènement d’une société de consommation. Cette «société de consommation » tend à être de plus en plus remise en question. Le fait de se pencher sur cette société de consommation permet de mieux analyser les pratiques sociales des individus à travers leur consommation, mais surtout les modalités d’échange et d’appropriation qui en résultent. Nous pouvons donc alors nous demander si la société de consommation n’est pas devenue un phénomène social ?
Dans un premier temps, nous pouvons nous rendre compte que dans la société contemporaine, les relations sociales deviennent structurées par un nouvel élément : la consommation de masse. Dans cette approche, développée par Baudrillard, la consommation n’est plus pour chaque individu le moyen de satisfaire ses besoins, mais plutôt de se différencier. C’est pour cela que la société cherche à empêcher tout changement social et toute alternative de vie, afin d’assurer la pérennité de sa logique de productivité par et pour la domination. La société agit donc dans le maintien des besoins, définit par Marcuse comme de « faux besoins », en standardisant les pensées et les modes de vie. Ce sont donc des besoins imposés à l’individu par les intérêts sociaux. Dans cette logique la fonction de consommation n’est ni de satisfaire des besoins ni de procurer du plaisir au consommateur. Elle est de servir de débouché au système productif. Nous pouvons donc voir ici que la société de consommation telle qu’elle est à l’heure actuelle est vivement critiquée tant dans les pratiques de consommation, que dans les moyens mise en œuvre pour y arriver. Néanmoins, nous pouvons voir que la société de consommation n’est pas perçue que de manière pessimiste mais que certaines actions peuvent remettre en question cette domination de la société sur le consommateur.
Comme le montre Rochefort, le consommateur est avant tout un humain et montre donc par certains signes citoyens qu’il est prêt à faire des efforts, comme par exemple abandonner sa voiture pour prendre le métro, ou encore trier ses déchets dans les différentes poubelles. La consommation ne pourrait alors se passer actuellement sans prendre en compte la volonté de nombreux consommateurs de reprendre le contrôle de leur consommation. Certains mouvements on alors été crées comme le commerce équitable, agriculture biologique, ONG environnementalistes, mouvements anti-publicitaires ou de consommation responsable, mobilisent les consommateurs pour leur fournir des moyens d’action à la fois dans les espaces marchands et politiques.
Pour conclure nous pouvons dire la société contemporaine a façonné au cours du temps une société de consommation idéale afin d’assurer un pérennité du système productif, mais qu’on peut voir quelques nouvelles forme de protestations naitre afin de pouvoir reprendre les choses en main pour le consommateur.
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