Microeconomie

Il y a des centaines de livres sur la micro-économie à la BU. Le 1 er livre sur lequel nous allons travailler s’appelle « Éléments de Micro » de P. Picard. 2e ouvrage : le livre de référence de Varian « Introduction à la Micro » ou « Micro-économie ». 3e ouvrage : « Micro-économie de R. Pindick.

Pour ceux qui ont des difficultés : « Introduction à la Micro-économie » de G. Rotillon éditions La découverte.

Introduction Générale

La Micro-économie a pour objet l’étude des décisions individuelles et des interactions possibles entre ces individus. Les individus seront les acteurs économiques de l’économie de marché ? Il y a le consommateur, le producteur (ou l’entreprise) et l’État. Il y a avant tout une démarche intellectuelle et théorique qui modélise des comportements, d’où la difficulté. Elle a une portée explicative : elle veut expliquer la formation des prix sur le marché à partir du comportement des individus. Elle a aussi une portée normative : elle veut prévoir des comportements et on va déterminer la situation optimale, soit la meilleure situation. Pour borner directement notre travail. On est dans une économie de marché. On va limiter l’analyse au système concurrentiel (Concurrence Pure et Parfaite). La concurrence assure la meilleure situation possible.

Définition de la Concurrence Pure et Parfaite :

C’est lorsque 5 hypothèses sont réunies : 1. L’atomicité de l’offre et de la demande : il y a sur le marché une multitude d’offreurs et une multitude de demandeurs. L’individu n’a aucun pouvoir de marché, il ne peut pas modifier les conditions de marché, soit les prix, puisqu’il est de petite taille. Les individus sont alors « preneurs de prix ». 2. L’homogénéité du produit. Le bien est considéré comme identique aux yeux de tous les consommateurs. Le consommateur est indifférent quant à l’origine du produit. La concurrence ne va donc jouer que sur le prix. 3. Mobilité des facteurs de production. Capital et Travail se dirigent toujours vers les emplois où ils seront le mieux rémunérés. 4. La libre entrée et sorite du marché. Tout individu peut s’installer sur un marché ou en sortir, il n’y a pas d’obstacle pour l’individu. La technologie n’est pas brevetée. Il y a absence de coûts irrécupérables. 5. La transparence du marché : l’information est parfaite, ce sont les prix qui véhiculent

Professeur : Mme Sarselli

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l’information. En concurrence pure & parfaite, le prix s’impose à lui.

Définition de l’activité économique :

Échange des biens et services : les ressources sont rares : on ne peut pas produire tout ce dont on a besoin, d’où les échanges. Comme les ressources sont rares, on doit faire un choix sur l’utilisation de ces ressources. Exemple, je n’ai que 15 000€ pour partir en vacances : où dois-je aller ? Au ski ou à la mer ? D’où l’importance du coût. Choisir, c’est renoncer, et le choix des vacances inclut un renoncement. D’où l’apparition du coût d’opportunité. De plus, les coûts d’opportunité sont croissants, plus on renonce à quelque chose, plus ça nous coûte d’y renoncer, d’où les coûts d’opportunité croissants.

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Partie 1 : Le Consommateur

Le consommateur est un agent économique qui souhaite acquérir des biens et des services et qui a un revenu, il doit faire face à des contraintes budgétaires. Dans le modèle de CPP, l’individu est rationnel. Il cherche à maximiser ses intérêts, compte tenu de sa contrainte. On dit que le consommateur souhaite acquérir des biens, il a des préférences et des goûts. Ces préférences et ces goûts précèdent la contrainte budgétaire. On doit étudier les préférences, l’environnement économique – les contraintes – et le choix optimal.

Chapitre 1 : Les Préférences du Consommateur et la Préférence d’Utilité

On va modéliser les goûts du consommateur, aux dimensions très subjectives.

Section 1 : Des préférences individuelles

1. Paniers de biens et biens divisibles

Généralement, la décision de consommation d’un individu dépend d’un ensemble de biens. Il existe une infinité de biens. Si on considère n biens, on note x 1, x 2 … x n les quantités de ces n biens. On appelle panier de biens un ensemble de quantités de plusieurs biens. Les biens sont des biens divisibles. Concrètement, cela signifie que les biens peuvent varier dans des proportions infiniment petites. Un bien divisible est un bien sur lequel on peut travailler sur la plus petite unité (yaourt

pack de 4). Pour simplifier l’analyse, des paniers de biens seront composés de deux biens seulement. Si je prends le panier A(x 1A, x2A) avec x1les quantités du bien 1 et x 2 les quantités du bien 2.

Avec x 1 et x 2 ≥ 0

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1) Les biens qui composent le panier peuvent être parfaitement substituables

il est possible de remplacer totalement un bien dans le panier par des quantités supplémentaires de l’autre bien. Ex : A(x 1 = 0, x 2 =20) B(x 1 = 20, x 2 =0)

2) Les biens peuvent être imparfaitement substituables, ce sont des substituts imparfaits. Consommation pour remplacer une quantité donnée d’un bien par une quantité donnée d’un autre bien mais une certaine quantité des deux biens est désirée dans le panier ? 3) Des biens peuvent être complémentaires : les deux biens sont consommés ensembles dans des proportions fixées

Souvent, on travaille sur des préférences normales = biens imparfaitement substituables.

2. La modélisation des préférences et la théorie de l’utilité optimale

L’individu consomme des biens et en tire une certaine satisfaction. Le niveau de satisfaction ressentie est aussi appelé niveau d’utilité. La théorie ordinale de l’utilité de retient pas de mesure quantitative de la satisfaction. Le consommateur est capable de comparer les paniers de biens et de les ordonner. Seul le classement est

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