Michel et Augustin, deux trublions du goût 100% vrais

Michel et Augustin, deux trublions du goût 100% vrais !

le 24 mai 2011 1H33 | par entrepreneurs-grand-angle

Mon premier est un prénom, mon second est encore un prénom, et mon tout une marque alimentaire parmi les plus dynamiques de ces dernières années…

Michel de Rovira et Augustin Paluel-Marmont, amis de longue date et trublions du goût autoproclamés, sont en passe de réussir leur pari : accoler leurs deux prénoms et un univers souriant et décalé, pour vendre des biscuits et des produits laitiers aussi naturels que possible.

Rencontre avec Augustin à la Bananeraie, centre névralgique des deux compères à Boulogne-Billancourt.

Samedi matin, 11h : nous avons rendez-vous avec Augustin Paluel-Marmont, co-fondateur de Michel et Augustin, à la Bananeraie. Sitôt le seuil de la porte franchi, le visiteur est plongé dans l’univers décalé de ces deux trublions… Des vaches peintes au pochoir sur les murs qui disent « bonjour ! », des bobines de chantier et autres palettes reconverties en tables basses, des couleurs, des sourires et des vaches à boire !

Au centre de cet open-space tout droit sorti de l’imagination des deux compères, Augustin revient avec nous sur son parcours et nous explique le pourquoi de Michel et Augustin avec le plus grand enthousiasme…

« Un homme, une femme au service des autres »

La première chose qui étonne, en discutant quelques minutes avec Augustin, c’est le nombre de vies professionnelles qu’a déjà connu l’enfant de la Porte de Clichy.

Analyste stratégique au sein d’une multinationale, co-fondateur d’une start-up technologique, critique littéraire-gastronomique, globetrotteur, aide-infirmier pour un handicapé mental et moteur, et enfin co-fondateur de Michel et Augustin ! Ouf !

« On a tous des talents mais il faut trouver le bon terreau pour l’exprimer»

Elève au prestigieux lycée Franklin, diplômé de l’ESCP-EAP, Augustin a en effet de son propre aveu pris du temps pour trouver sa place et s’épanouir pleinement.

Les voyages rythment la jeunesse d’Augustin. En classe de 1ère tout d’abord avec une dizaine d’amis au Burkina-Faso ; puis quelques années plus tard en Equateur avec Michel. Deux expériences, qui à défaut de « changer le monde » -c’était l’objectif avoué de départ- permettent à l’entrepreneur en herbe de parfaire sa connaissance de l’Autre et emmagasiner de l’expérience.

« La chance ne m’intéresse pas ; je crois à la capacité de travail. Chaque échec est un enseignement. »

A la recherche de postes intéressants dans le secteur du tourisme Augustin s’essaye ensuite au marketing stratégique du Club Med ainsi qu’au marketing produit chez Air France. Aucune de ces deux expériences ne le satisferont et un premier pas dans l’entrepreneuriat avec la création puis la revente à un fond d’investissement de Pertinence Data Intelligence le conforte dans ses aspirations entrepreneuriales.

« Ce qui me motive dans le job, c’est de passer d’une idée à une réalité…

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