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Macroéconomie : croissance et cycles

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Par   •  9 Avril 2018  •  Cours  •  2 444 Mots (10 Pages)  •  501 Vues

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Macroéconomie n°1

Partie 1 : Croissance et cycles

  1. Qu’est-ce que la croissance ?

  1. Comment mesurer la croissance ?
  1. Définition, mesure

La croissance (économique), c’est « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues du produit global réel (richesse produite). » Le produit global est la richesse produite. La croissance mesure l’évolution à long terme de l’activité économique. C’est un phénomène relativement durable et récent à l’échelle historique. L’augmentation soutenue et durable des richesses va permettre d’augmenter le niveau de vie des individus. Ce niveau de vie augmentant, le bien-être de la population va croitre mais pas toujours.

On mesure la croissance économique par un taux de croissance du PIB en terme réel. C’est-à-dire qu’on a enlevé l’inflation. Il se calcule en volume.

  • La croissance économique à court terme
  • La croissance économique à long terme
  • La croissance annuelle moyen

La croissance se mesure plutôt par un taux de croissance annuelle moyen du PIB. Autre agrégat : RNB (Revenu National Brut)

Le PIB a trois visages :

  • Visage de production
  • Visage de revenu
  • Visage de dépense

  1. Les productions hors champ du PIB

Le PIB compte des productions non marchandes (gratuites) mais à partir d’un travail rémunéré.

  • Production non comptée : non marchande et non rémunérée à partir d’un travail gratuit (ex : bénévolat).
  • Travail/passager clandestin, travail au noir (licites ou illicites) = économie souterraine. Bénéfique pour les pays en développement (+20% dans le PIB).
  • Production des ménages (domestique) constitue 30% du PIB si elle est comptée.

Toute production qui ne vient pas d’un travail non considéré n’est pas comptée.

  1. Evaluer le niveau de vie

  1. Le PIB/ha

Le problème du PIB, c’est qu’il ne permet pas de comparer les pays de taille différentes. Premier indicateur du développement économique.

Niveau de vie : Quantité de biens et services qu’un individu peut acquérir par son revenu ou le crédit produit en lui-même (autoconsommation) ou se procurer gratuitement (produits non marchands). Finalement, la croissance économique permet l’augmentation du niveau de vie mais si seulement cette croissance est supérieure à la croissance de la population.

La différence, c’est le rythme de la croissance.

  1. Les limites du PIB/ha

Le PIB connait des limites techniques :

  • Variation des taux de change : Prix d’une monnaie dans une autre. Quand on mesure internationalement, le taux de change varient. Pour contourner la limite, on va mesurer des taux de change PPA (Parité du Pouvoir d’Achat).
  • Niveau des prix : le niveau de prix varie selon l’inflation. On va donc le calculer au PIB/hab. en terme réel.

Des limites théoriques :

  • Le PIB/hab. est une moyenne qui masquent les inégalités.
  • Le PIB/hab. mesure le niveau de vie, c’est-à-dire, la dimension quantitative mais oublie les dimensions qualitatives (qualité de vie nécessaire sur la question du développement).

  1. Les origines de la croissance

  1. La contribution des facteurs de productions à la croissance
  1. L’impact limité d’une hausse des quantités de facteurs de production
  • Les facteurs de production travail et capital

Pour produire, les entreprises transforment les consommations intermédiaires en produits/productions par l’action du travail et du capital (facteurs de productions).

Pour produire plus (croissance économique), il peut augmenter la quantité des facteurs de production utilisés.

Plus de travail ↔ augmentation des emplois.

Plus de capitaux ↔ investissements.

  • Limites

Les quantités de facteurs de production sont rares donc la croissance ne peut pas être limitée. Comme elles sont rares, il faut les économiser. C’est parce que les rendements factoriels sont décroissants, que cela ne sert à rien d’augmenter les quantités de facteurs de production pour augmenter plus.

  1. L’impact d’une amélioration de la qualité des facteurs de production : la productivité

  • La notion de productivité

La productivité mesure l’efficacité de la production. C’est le rapport entre qui est produit et les quantités de facteurs de production nécessaires.  

Productivité apparente du travail : ça vient apparemment du facteur travail. Un gain de productivité du travail peut provenir du travail lui-même. La productivité peut aussi augmenter à partir du facteur capital : Le stock de capital par travail fait augmenter la productivité du travail. La productivité augmente parce que le facteur travail et le facteur capital sont plus efficaces.

Un bien de productivité se mesure en faisant un taux de croissance de la productivité.

  • L’origine des gains de productivité du travail :
  • Augmentation de la qualité du travail humain : Augmentation des qualifications des salariés, une meilleure formation initiale. Les économistes appellent le capital humain le stock de connaissances et de qualifications incorporés dans l’esprit et les mains de la population qui travaille. Il peut être amélioré par l’éducation, la formation professionnelle et par l’expérience.
  • Augmenter la qualité collective du travail : organisation du travail. Il y a un principe fondamental dans cette organisation du travail, c’est le principe de la division du travail.
  • Augmenter le stock de capital fixe par travailleur en investissant dans des machines plus nombreuses, technologiquement plus performantes = on accroit l’intensité capitalistique de la production.

Ces trois formes peuvent être considérées comme du progrès technique.

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