Les stratégies monétaires
Cours : Les stratégies monétaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LAULAU • 12 Décembre 2015 • Cours • 9 682 Mots (39 Pages) • 784 Vues
1ère PARTIE : Les stratégies monétaire
Le terme « stratégies » est adapté aux décisions monétaire comptemporaines en raison d’abord de sa référence au vocable militaire. Les banquiers centraux responsables des stratégies monétaires se situent dans un monde ou leurs manœuvres s’apparente à celles préconisé par l’art militaire. C'est-à-dire observation utilisation de l’information, gesticulation, attaque et défense de position. Comme dans la stratégie militaire la garantie de succès de la stratégie monétaire provient d’une crédibilité conquise grâce a des actions antérieurs. L’ensemble des actions qui concerne la monnaie se traduit bien dans un vocabulaire qui distingue la stratégie centrale fixant les objectifs a atteindre de la stratégie opérationnel qui conçoit les moyens et de la tactique qui permet de combiner les instruments pour remplir la mission.
Le terme de « politique monétaire » parait aujourd’hui un peu trop étroit pour englober cet ensemble complexe, il désigne les instruments permettant d’assurer le contrôle direct ou indirect de la création monétaire par des pouvoirs public nationaux.
Enfin l’Eurosystème nous montre que les choix monétaire ne sont plus en Europe des choix nationaux et que pour l’ensemble des banques centrales ils sont de plus en plus décidé en tenant compte de données internationales sans cependant conduire encore de façon permanant à des stratégies organisé de coordination international.
Rappel :
Au premier janvier 2010 la zone euro composait 16 pays avec 322 millions d’habitant. L’Eurosysteme est une institution européenne qui regroupe la BCE et les 16 banques centrales nationales (BCN) des états membre de l’union européenne ayant adopté l’euro. Il s’agit donc d’une institution qui gère la zone euro. L’Eurosystème fait parti d’un ensemble plus vaste le SEBC (système européen de banque centrale) des lors que tout les états membre de l’union européenne auront adopté la monnaie unique, l’SEBC et l’Eurosysteme seront synonyme.
- Définition des stratégies monétaire
- La référence quantitative
Le contenu de la théorie quantitative (I. FISHER / AC. PIGOU) tient moins a la nature de l’équation des échanges qui est une tautologie donc incontestable qu’aux hypothèses particulière concernant les différentes variables. En effet l’égalité MV=PT est toujours vérifié on a donc V = PT/M avec M le stock de monnaie (qui correspond à M1), V la vitesse de circulation de la monnaie, P est le niveau général des prix, T volume de la production ou des transactions.
Mais les théoriciens quantitativistes lui donne un sens particulier en adoptant deux hypothèses extrêmement fortes (pas très réaliste cependant).
- Première Hypothèse : V est une constante ce qui revient à supposer que le comportement de détention d’encaisse soit relativement stable et indépendant du niveau des taux d’intérêts.
Remarque : En 1995 la Banque de France a calculé :
- M1/PIB=4,15[pic 1]
- M2/PIB=2,55 Taux de liquidité = 1/V
- M3/PIB=1,45
En choisissant comme numérateur le PIB on obtient une vitesse revenu. Qui mesure le nombre de fois ou une unité monétaire (billet de 50€) et la contrepartie de transaction commerciale génératrice de revenu pendant l’année.
Dans la zone Euro en 2006 le PIB= 8378 milliard d’euro alors que les masses monétaire étaient :
- M1=3756[pic 2]
- M2=6728
- M3=7788
On a pu donc calculer :
- V1= PIB/M1=2,23
- V2=PIB/M2=1,25
- V3=PIB/M3=1,08
La valeur de vitesse de circulation de la monnaie à beaucoup augmenté depuis 30 ans. Exemple : En France sur le long terme 1970-2000 V1 est tendanciellement en hausse passant de 3,5 à 4,5.
- Deuxième hypothèse : surtout le niveau de production T est une donnée purement dépendante des facteurs réels (c'est-à-dire de la quantité de facteur disponible dans l’économie et de leur productivité). En fait l’offre crée sa propre demande est donc l’économie est toujours en plein emploi (loi des débouchés).
Si l’on ajoute que le stock de monnaie dépend du comportement des autorités monétaires (exogène) on en arrive a la déduction que seul la variable NGP ( P) est déterminé dans l’équation et qu’elle dépend du stock de monnaie. Cette relation entre masse monétaire et prix exprime une conception monétaire de l’inflation.
L’inflation n’est du ici qu’a un excès de monnaie, l’émission de monnaie n’a d’influence que sur le NGP. La conclusion illustre ainsi l’hypothèse de départ conformément à la dichotomie entre secteur réel et secteur monétaire. La monnaie et donc la politique monétaire n’influence pas les variables réelles, c'est-à-dire le niveau de production et l’emploi. Des lors la régulation de la masse monétaire permet de juguler (combattre) l’inflation sans conséquence sur les grandeurs réelles de l’économie.
- Analyse Keynésienne et efficacité de la politique monétaire.
La querelle entretenu a la fin des années 60 entre keynésiens et monétaristes donne à JMK quelques fois une image « Amonétaire » alors qu’il est le premier non pas a avoir pensé mais a avoir construit un schéma monétaire d’analyse macroéconomique. Les approche regroupés sous le terme « d’analyse keynésienne », présente la particularité de prendre pour hypothèse la fixité des prix et d’arriver à la conclusion qu’une politique monétaire active peut avoir pour effet d’améliorer les niveaux de production et d’emploi.
La remise en cause par JMK de la dichotomie classique sert de fondement à la construction ISLM destiné a discuter les effets relatifs de la politique monétaire en économie fermé puis en économie ouverte.
- La remise en cause keynésienne de la dichotomie.
L’analyse keynésienne remet fondamentalement en cause la dichotomie classique par l’abandon des deux hypothèses de base. D’une part l’économie peut ne pas être au plein emploi et le niveau de production fonction de la demande anticipé n’est pas une donné définie exclusivement dans la sphère réel. L’émission de monnaie affecte non seulement les prix mais aussi dans le cas de sous emploi le niveau d’activité donc l’emploi (multiplicateur keynésien).
...