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Les financements à court terme

Fiche de lecture : Les financements à court terme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2017  •  Fiche de lecture  •  2 672 Mots (11 Pages)  •  836 Vues

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Chapitre 3 – Les financements à court terme

Selon les conditions négociées auprès des banques, le crédit retenu aura une incidence plus ou moins importante que le montant des frais financiers.
Pour optimiser une gestion de trésorerie, il faut bien connaître les différents crédits et bien évaluer leurs coûts

  1. La présentation des crédits de trésorerie

En France, il existe de très nombreux crédits de trésorerie. On distingue 2 sortes de crédit de trésorerie.

  1. Les crédits subjectifs

Il n’y a pas de mobilisation de créance commerciale

  1. Les crédits par caisse

Ils permettent à une entreprise d’avoir un compte débiteur qui peuvent aller de quelques jours à quelques mois. Le montant du crédit dépend de plusieurs éléments :

  • Taille de l’entreprise
  • Besoins de l’entreprise
  • Situation financière
  • Objet du crédit
  • Relation avec la banque

Il est rare que le montant du crédit de trésorerie dépasse 1 mois de CA TTC.

Les crédit par caisse les plus courants :

  • Facilité de caisse  utilisation brèves et successive. Si elle dépasse 3à jours, elle se transforme en découvert.
  • Découvert  Sollicité pour une période plus longue. En général c’est le crédit le plus cher. On l’appele aussi le crédit en blanc
  • Crédit de campagne  Pour financer une activité dont la saisonnalité provoque de fortes fluctuations. Il peut prendre la forme d’un billet à ordre. C’est une avance du banquier à son client (différent de l’escompte).
  1. Les crédits SPOT

C’est une forme d’avance du banquier à une entreprise, d’une durée de quelues jours (en général de 10 à 90 jours). Le montant est libre, mais en pratique le montant retenu est au minimum de 100 000€.
Pour bénéficier d’un crédit SPOT, l’entreprise doit souscrire un billet à ordre, dont le bénéficiaire est le banquier

  1. Les billets de trésorerie

C’est un titre de créance négociable, émis par une entreprise. La durée du titre varie entre 1 jour et 1 an. Le montant minimum est de 150 000€. Les intérêts sont, en général, précomptés.
Seules les entreprises, autres que des établissements financiers, ayant au moins deux années d’existence, ayant établi deux bilans certifiés, et sous réserve de remplir de certianes conditions, peuvent émettre des billets de trésorerie.

  1. Les obligations cautionnées

Elles sont accordés par l’administration fiscale pour le paiement de droits de douanes et de TVA dus.
Il s’agit d’un billet à ordre souscrit par un redevable. La durée du billet peut être de 60, 90 ou 120 jours. Le taux d’intérêt annuel est important. De plus, ce crédit doit être cautionné une banque, qui prélèvera une commission de 0,5% à 2% par an.

  1. Les crédits objectifs

Ils s’appuient sur l’existence d’une partie réelle (créance commerciale). L’entreprise peut rendre liquide tout ou partie des créances qu’elle possède.

  1. L’escompte

C’est un mode de financement très utilisé car il présente plusieurs avantages, tout d’abord il permet de rendre liquide les créances de l’entreprise, deuxièmement il s’obtient facilement compte tenu des garanties qu’il offre. Autre avantage : Son coût est normalement plus faible que son découvert à condition de ne pas escompter des traites d’un trop faible montant ou d’échéance trop proche.

Cependant, l’escompte des effets de commerce présente quelques inconvénients : le manque de souplesse est le plus important. En effet, selon l’évolution de son activité et la composition de son portefeuille d’effets l’entreprise ne peut pas toujours financer de façon optimale son besoin de trésorerie. L’entreprise peut mobiliser un montant insuffisant (sous mobilisation) ou trop important (sur mobilisation). Dans les deux cas → Frais supplémentaires.

  1. La mobilisation de créances professionnelles DAILLY

Contrairement à l’escompte qui limite la mobilisation aux seuls effets de commerces, la procédure DAILLY permet d’accéder à un véritable crédit d’exploitation justifié par toutes les créances professionnelles.

  1. L’affacturage

Le coût de l’affacturage est en général plus elevé qu’un crédit bancaire classique, cependant il présente 2 avantages majeurs :

  • Technique de mobilisation du poste client quelque soit le mode de reglement
  • Garantie de bonne fin des opérations puisque le factor s’engage à payer au vendeur les factures qu’il a émises. Le risque d’insolvabilité et le risque de non paiement à l’échéance sont prise en charge par le factor. Cependant, le factor ne retient que des créances ne présentant que peut de risques.

Le crowdfunding : la mise en relation entre le preteur et les ese se fait par une plateforme spécialisé la plateforme est un intermédiares ce n’est pas elle qui donne de l’argent c’est le particulier la plateforme facilite les relations et  les preteurs à la recherche de rendement

Pour avoir accès au crowdfunding il faut avoir 2 ans

Il permet de financer tout type de projet

Les avantages pour les eses

  • Pas de garantie à fournir
  • La rapidité des exécutions
  • La communication autour du projet

Les incovenients

  • C’est risqué les taux très élevé 6% à 10%

  1. L’évolution récente des crédits de trésorerie

Depuis quelques années, les grandes entreprises ont tendance à ce passer des concours bancaires traditionnels en s’adressant directement sur le marché monétaire désintermédiation bancaire

Afin de récuperer la clientèle des grandes entreprises, les banques ont créées 2 type de crédit :

  • Le crédit global d’exploitation
  • La MOF (Multi Option Facility)
  1. Le coût des crédits de trésorerie
  1. Le coût du découvert

Le découvert donne lieu à des agios qui dépendent des conditions de la banque. Ces conditions comprennent plusieurs choses.

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