Question : quels sont les facteurs deteminants de l'epargne a court terme ainsi qu'a long terme

QUESTION N°57: QUELS SONT LES FACTEURS DETEMINANTS DE L’EPARGNE A COURT TERME AINSI QU’A LONG TERME

Introduction :

L’épargne est une variable économique clé. Elle permet le financement de l’investissement, elle est a la base de l’accumulation de capital et donc de la croissance

L’épargne se définie précisément comme étant la fraction des revenus d’un agent économique qui n’est pas consacrée à une consommation immédiate.

Elle peut-être le fait des ménages, des entreprises et des administrations.

Dans un premier temps, nous allons nous attacher à définir le concept d’épargne puis dans un second temps, nous étudierons quels en sont les déterminants à court terme et à long terme.

Epargne : définition et objet Les déterminants

1. Définition

L’épargne est un flux. L’épargne et le désépargne modifient le stock de patrimoine

En comptabilité nationale, l'épargne brute désigne la différence entre le revenu disponible brut (RDB) et la consommation finale (CF).

Elle correspond à trois éléments :

• l'autofinancement des entreprises : globalement, les firmes épargnent insuffisamment pour couvrir leurs dépenses d'investissement, elles ont donc un « besoin de financement »

• l'épargne financière des ménages : à l'inverse, ceux-ci disposent d'une « capacité de financement » et leur épargne excède leurs besoins d'investissement;

• la partie des dépenses d'investissement des administrations non financée par l'emprunt : selon les périodes, ces dernières dégagent une capacité ou un besoin d'investissement.

Au plan des théories économiques, les libéraux sont généralement favorables au soutien de l’épargne dans lequel ils voient la condition d’investissement. Les Keynésiens, en revanche, l’épargne ne doit pas être soutenue car elle se constitue au détriment de la consommation à l’origine de la demande effective, donc de la production et de l’emploi.

2. Les effets économiques de l’épargne

Selon sa destination, les effets économiques de l’épargne diffèrent radicalement

Traditionnellement, on opposait les éléments suivant :

o L’épargne liquide : dépôts sur livrets ou dépôts à terme. Disponible rapidement selon des modalités très simple, ce type d’épargne convient surtout à une consommation différée ou à une épargne de précaution et peut prendre des formes contractuelles

o L’épargne longue qui s’oriente vers l’investissement immobilier, soit vers des placements financiers. Avant ceux-ci s’étaient développés avec la hausse des bourses et, selon, les pays, la mise en place d’encouragement fiscaux (PEA)

1. L’épargne à court terme

L’acte d’épargne résulte de l’action simultanée de plusieurs facteurs, ce qui rend plus ou moins aisée l’analyse du rôle de chacun d’entre eux

Le revenu réel disponible constitue la variable la plus significative pour la plupart des analystes, inspirés par la théorie Keynésienne. Dans les pays développés le ralentissement du rythme de progression du revenu s’est accompagné un peu partout de la baisse du taux d’épargne, tendance souvent masquée par une montée de l’épargne de précaution devant l’incertitude des perspectives économiques.

Par ailleurs, l'inflation (et la désinflation) joue un rôle très important dans la constitution de l'épargne car elle modifie la richesse des agents. Son action peut être appréhendée à deux niveaux :

• au plan des encaisses réelles : En réduisant le pouvoir d'achat des avoirs monétaires des agents, l’inflation les contraint à accroître leur épargne pour compenser la dépréciation qu'ils subissent. La désinflation menée en France durant les années 1980 expliquerait, pour une grande part, la diminution de l'épargne des ménages,

• en ce qui concerne les effets

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