Les Politiques Budgétaires Et Monétaires
Dissertation : Les Politiques Budgétaires Et Monétaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cheyenne68 • 5 Février 2013 • 1 596 Mots (7 Pages) • 4 266 Vues
Les politiques budgétaires et monétaires sont-elles encore efficaces pour soutenir la croissance économique?
Depuis quelques années, les pays augmentent les impôts et tentent de diminuer les dépenses publiques mais le malaise économique est toujours présent et les États n’ont pour la plus part aucune croissance économique, nous somme face à une crise mondiale.
- La politique budgétaire est une action mise en place par l’État, Il joue sur le niveau des dépenses et des recettes publiques afin de modifier l’équilibre du marché
-La politique monétaire est une autre action de l’État sur la conjoncture au moyen de la masse monétaire mise en circulation. Les Banque Centrale de ces États jouent sur la quantité de monnaie disponible pour modérer l’inflation et autres dérapages de l’économie. Depuis le passage à l’euro, cette politique est menée en Europe par la Banque Centrale Européenne.
- La croissance est la hausse continue et durable de la production de biens et services dans un pays, elle se mesure principalement par le PIB
Les politiques budgétaires et monétaires ont souvent montré leur efficacité, mais les deux ont également démontré leurs limites. L’obsession de la lutte contre l’inflation a favorisé la hausse des taux d’intérêts ce qui a eu pour incidence la baisse de la consommation des ménages. Il faut donc s’interroger sur l’ambivalence de ces deux politiques
Afin de répondre à ces interrogations, nous étudierons dans un premier temps en quoi les politiques budgétaires et monétaires peuvent permettre de relancer l’économie d’un pays en récession. Dans un second temps, nous exposeront les divers effets qui peuvent justifier l’échec des politiques monétaires et budgétaires en temps de crise
I/ Les deux atouts majeurs de la régulation de l’économie.
A/ Les atouts d’une politique budgétaire
le budget de la France est en déficit permanent depuis 1980, le budget comprend des dépenses (déficit publiques) mais également des recettes (principalement les impôts) ; la politique budgétaire consiste à augmenter les impôts afin de constituer des réserves qui seront bien utiles en période de ralentissement ; cependant les États n’avaient pas envisagé qu’une crise aussi importante que celle de 1929 allait submerger l’économie mondiale.
Les économistes sont partagés à ce sujet. Certains prônent la neutralité absolue, les keynésiens sont en revanche favorables à cet instrument et prônent la théorie selon laquelle toute effort additionnel de l’État produit un effet démultiplié sur le niveau de la production et de l’emploi. Les entreprises vont en bénéficier, pour faire face à la demande, elles vont-elles mêmes faire de la dépense (investir en capital technique et humain et ainsi de suite).
C est la logique suivie par l’État depuis les années 80 ; de nombreux plans de relance ont été lancés par les autorités afin de rétablir la croissance mise à mal par les deux chocs pétroliers ; dans les années 90, les gouvernements successifs se sont efforcés de contenir les déficits afin de respecter le Traite de Maastricht. La politique économique des années 2000 fait désormais place à la lutte contre l’inflation.
Le retour de la récession (baisse du PIB) oblige les États à augmenter leur déficit afin subvenir au besoin de ses dépenses public. La relance redevient la priorité, même pour la Banque Centrale Européenne…
B/ Les mérites de la politique monétaire
Sur ce point également, il y a quantité d’idées reçues. La politique monétaire ne consiste pas uniquement à réduire l’offre de monnaie afin de stabiliser les prix ; elle peut aussi avoir pour objectif de défendre le taux de change de la monnaie Européenne.
Au plan idéologique, les économistes sont partagés : d’un coté, les monétaristes (dont Milton Friedman représente la figure emblématique) limitant le rôle de cette politique à la stabilisation des prix et de l’autre les keynésiens qui envisagent la « planche à billets » comme un instrument autonome et efficace de lutte contre les déséquilibres conjoncturelles ; ainsi pour Keynes, en période de sous-emploi, une politique d’accroissement de la masse monétaire conduit à une baisse des taux d’intérêt ce qui stimule l’investissement, etc. Et au contraire en période de surchauffe, une politique restrictive permet de combattre l’inflation par une baisse des taux.
Le problème est que la France n’a plus le monopole de cet outil économique depuis le 1 janvier 1999 date à laquelle une partie de l’Union européenne a confié sa politique monétaire à la BCE.
Son objectif est clairement affiché : maintenir la stabilité des prix, seulement après « les politiques économiques générales » à savoir « un niveau d’emploi élevé et une croissance durable »
La BCE dispose de différents instruments tels que les réserves obligatoires (chaque établissement de crédit est tenu d’avoir un certain pourcentage de réserves auprès de la banque centrale) et le marché ouvert qui consiste pour la banque centrale à acheter ou vendre des titres négociables sur le marché monétaire.
Les résultats sont là puisque l’inflation dans la zone euro n’a pas été trop importante et à préserver le pouvoir d’achat des consommateurs
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