Les Grandes Questions Des Economistes
Rapports de Stage : Les Grandes Questions Des Economistes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LuLooo • 5 Décembre 2012 • 6 094 Mots (25 Pages) • 1 256 Vues
1er partie Économie
Thème 1 : Les grandes questions que se posent les économistes.
A) Pourquoi et comment faire des choix lorsque les ressources sont limitées ?
L’Homme est un être définit par le manque et le négatif, l'une des illustrations de se manque est le besoin qu'il ressent et dont la satisfaction lui est indispensable pour vivre. Afin de satisfaire ses besoins l'Homme recherche des objets, certain sont des objets économiques d'autres non (exemple d'objet non-économique :l'amour, la liberté ; exemple d'objets économiques : nourriture, voiture, habitation...) autrement dit, les besoins non-économique sont ceux dont les biens susceptibles de les satisfaire ne peuvent pas s'acheter alors que les besoins économiques sont ceux dont les biens susceptibles de les satisfaire sont payants. Autrement dit, la science économique ne s’intéresse qu'à la demande marchande ou solvable, les biens économiques se décomposent en biens primaires → besoins primaires et en biens secondaires → besoins secondaires.
Les besoins primaires sont ceux dont la satisfaction est indispensable pour vivre. (nourriture, logement, vêtement, de nos jours on ajoute l'instruction et la santé)
Les besoins secondaires sont ceux dont la satisfaction n'est pas indispensable pour vivre même si ils deviennent nécessaires avec l'évolution de la société. (chauffage, éclairage, informatique...)
On peut distinguer la forme et le contenu du besoin : L'Homme partage avec l'animal la forme du besoin de nourriture, toutefois l'animal se contente de cru alors que l'Homme invente la cuisine et les plats cuits, de même en se qui concerne les Hommes entre eux, un même besoin peut se satisfaire de façon différente selon le lieu et l'époque ainsi que le degré de richesse. (certains mangent du caviar et d'autre se contentent de steak haché, aussi le chinois privilégiera le riz de même que les pâtes pour l'italien ou le pain pour le français...) Quant aux besoins secondaires leurs diversités est encore plus grandes, ils évoluent avec la technologie et de ce fait ils deviennent illimités. (le besoin de voyager en avion n'existait pas avant l'invention de l'avion, même chose pour la tablette ou le téléphone portable...)
Les besoins sont satisfaits par des biens matériels et stockables, l’individu qui éprouve un besoin va donc rechercher un objet susceptible de le satisfaire, certains existent tout faits dans la nature qui sont dans ce cas des biens libres ou non-économique parce que gratuit (l'air) mais la plupart des biens susceptibles de satisfaire nos besoins n'existent pas dans la nature, l'Homme doit donc les fabriquer en utilisant les ressources mis à sa disposition par la nature en quantité limitée, mais le bien une fois fabriqué si il ne se caractérise plus par la rareté absolue (inexistence) il se caractérise par la rareté relative, un bien qui passe de la rareté absolue à la rareté relative est un bien économique c'est à dire payant.
Il existe deux explications aux prix des biens :
le travail humain, il reste relativement rare, plus ils devient rare plus les prix sont élevés
l'inflation fonctionne comme un mécanisme de régulation, lorsque la demande s’accroit face à une offre restreinte le prix des biens augmente de sorte qu'une partie des demandeurs s'exclut eux-même du marché, il ne reste donc plus face à l'offre restreinte qu'une demande solvable qui a tendance à régulariser l'offre.
Dans une économie complexe et monétaire se pose alors un problème, comment le consommateur fait-il ses choix entre ses différents biens rares contenu de ses contraintes : ses goûts, ses revenus et le prix.
B) Comment le consommateur optimise-t-il ses choix ?
Ce problème a été étudier par les économistes néo-classiques qui partent du postula de ''l'homo oeconomicus'', l'individu est un être rationnel qui s'efforce de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux les ressources limités dont il dispose, l'utilité et la capacité a satisfaire un besoin est dont individuel et subjective. Le consommateur ne demandera un produit que si il en reconnaît l'utilité et ses choix individuels dépendent non seulement de ses goûts et de ses revenus mais aussi des prix relatifs des produits. (prix relatif : prix d'un produit par rapport aux prix des autres produits)
Ce sont posés la question de savoir comment objectiver ou mesure l'utilité, ils ont supposés que le consommateur était capable d'exprimer par un nombre cardinal le degré d'utilité qu'il attribut à chaque types de biens, si par exemple un bien A reçoit la note 20 et le bien B la note de 10 cela signifie que le bien A lui procure 2x plus de satisfaction que le bien B, de plus la théorie néo-classique retient comme hypothèse de base que l'utilité procurée par chaque doses supplémentaire d'un bien diminue pour devenir nul à partir d'un certain seuil, le seuil de satiété, l'utilité procurée par la dernière unité consommée s'appelle l'utilité marginale et l'utilité totale procurée par la consommation d'un bien n'est que la somme des utilités marginales.
Quantité de verre d'eau consommés
Degré de satisfaction
Utilité marginale
0
0
-
1
10
10
2
9
19
3
8
27
4
0
27
Le consommateur rationnel de l'analyse néo-classique est censé maximiser sont utilité c'est à dire se procurer les quantités de biens A et B qui lui permettent d'obtenir la plus grande satisfaction contenu de ses contraintes. Il peut alors établir une droite de budget (exemple : le consommateur qui cherche à utiliser au mieux ses moyens dont-il dispose peut consommer soit du bien
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