Les grandes questions que se posent les économistes
Cours : Les grandes questions que se posent les économistes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kiwinette • 25 Février 2017 • Cours • 3 643 Mots (15 Pages) • 1 103 Vues
Thème 1 : Les grandes questions que se posent les économistes
Chapitre 1 : Les objets d’étude en économie
I° Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix ?
Objectif : Connaître les principaux choix et les principales contraintes orientant le comportement des consommateurs.
- Pourquoi et comment le consommateur fait il des choix ?
> Prix, goûts du consommateur, substituabilité du produit peuvent déterminer le choix d’un achat.
> Contrainte budgétaire : détermine le pouvoir d’achat d’un individu qui va ensuite pouvoir choisir un produit selon ses préférences sous cette contrainte.
→ cf document 1 page 22
> Contrainte de rareté : limite d’accès à un produit. Nos besoins sont illimités alors que les ressources sont limitées (quantité de bien, revenus ou budget, contraintes temporelles) Tout choix implique un coût d’opportunité (= tout choix implique un renoncement.)
> L’individu est contraint dans ses choix, il va donc essayer de maximiser son utilité (= satisfaction procurée à un individu suite à la consommation d’un bien.)
Ces théories s’inscrivent dans le courant néoclassique pour qui les consommateurs ne sont pas impulsifs mais rationnels et calculateurs. On parle ainsi d’homoeconomicus.
→ cf document 2 page 22
> Plus un produit est utile à un individu, plus il sera disposé à payer. Plus un produit est rare, plus il est cher (ex : paradoxe de l’eau et du diamant d’A. Smith.)
> Cas 1 : si le produit dont le prix a augmenté est substituable, alors le consommateur aura interêt à remplacer ce produit par d’autre dont l’utilité est équivalente.
Cas 2 : si le bien dont le prix a augmenté n’est pas substituable, alors le consommateur devra réduire sa consommation d’autres biens pour conserver son utilité.
Les préférences du consommateur peuvent changer en fonction des prix, notamment si le bien est substituable.
→ cf document 2 page 22
Prix relatif : soit deux produits A et B.
Le prix relatif de A par rapport à B est égal à Prix de A/Prix de B.
→ Il faudra débourser x unités de B pour obtenir A.
Exemple : A=60, B=20.
A /B = 60/20 = 3.
Il faut débourser trois unités de B pour obtenir A.
> Les pouvoirs politiques (APU) peuvent orienter les comportements des individus de deux manières :
Contrainte : (« voie réglementaire » ; c’est une obligation, pas une incitation.) Interdiction aux acteurs économiques de réaliser ce qu’ils feraient spontanément.
Incitation : La carotte (l’Etat favorise un comportement en le récompensant), ou le bâton (l’État va augmenter ou faire payer un choix, par des malus, des taxes, des augmentations d’impôts)
→ Elles modifient les prix relatifs des biens et vont ainsi orienter le comportement des acteurs économiques.
→ cf document 4 page 22
UTILITÉ+RARETÉ+CONTRAINTES BUDGÉTAIRE/TEMPORELLE+INCITATIONS
= CHOIX FINAL DU CONSOMMATEUR
- Comment les économistes expliquent-ils les choix des consommateurs ?
> Plus on consomme, plus l’utilité de la dernière unité consommée est moindre.
MAIS pour les addictions, l’utilité augmente avec le temps.
Produit Utilité marginale Utilité totale
A1 10 10
A2 8 18
A3 6 24
A4 4 28
A5 2 30
A6 0=pt de saturat° 30
Utilité marginale : satisfaction supplémentaire que procure la dernière unité consommée :
+ qtés augmentent
+ utilité marginale baisse jusqu’à devenir nulle. (plus d’interêts à consommer un bien supplémentaire.
Utilité totale : somme des unités marginales.
> Homme réel : l’individu ne peut pas être totalement rationnel puisqu’il n’est pas omniscient ; il ne connaît pas tous les avantages ou inconvénients ou coûts qu’entraînent l’achat d’un produit. Il est un être impulsif, généreux, peu calculateur.
Il est l’opposé de l’homoeconomicus.
II° Que produit-on et comment le produit-on ?
- la diversité des productions
> P° Marchande : (90% de la p°)
- prix de vente > 50% du prix de p° (objectif lucratif)
- entreprises, grandes surfaces
- financement : recettes de l’entreprise
P° Non marchande :
- prix de vente < 50% du prix de P° (objectif non lucratif)
- APU, ISBLSM, associations…
- financement : Etat (Prélèvements obligatoires : impôts, cotisations sociales) + dons + K de départ + potentielles recettes
> Bien : produit matériel / Service : produit immatériel (on ne peut pas le stocker)
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