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Le pouvoir politique sociologie politique

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Par   •  21 Septembre 2015  •  Cours  •  1 143 Mots (5 Pages)  •  2 368 Vues

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Chapitre 1 – Le pouvoir politique

INTRODUCTION

Le politique permet un accord minimal entre des intérêts divergents de communautés humaines traversées par des tensions. Le politique est intrinsèquement lié au conflit et à la diversité (au sens sociologique).

Pour Simmel : le conflit est une forme d’interaction sociale. Le politique se construit dans le conflit. Plus modestement il a pour vocation un accord précaire qui permet la conservation d’un groupe social. Il remplit une fonction de régulation et il implique de définir des interdits et des obligations (normes et règles) dont le respect est garanti par le pouvoir politique.

Le pouvoir politique est investi d’un monopole de la coercition légitime, de la contrainte par la société. Le corps social délègue au pouvoir politique la force et la violence pour appliquer ces règles.

L’Etat n’est pas le seul mode de pouvoir (système de castes, clanique, de mafia, féodal, impérial etc.)

Diff le pouvoir de l’Etat au sein de l’Etat le pouvoir politique va être séparé de la société. Il est également confié à des organes spécifiques.

I. La conception relationnelle du pouvoir politique

Il existe 3 types d’approche du pouvoir :

• La conception institutionnaliste : c’est celle des juristes, dans lequel le pouvoir est constitué du gouvernement. Dans la pratique, le pouvoir n’est pas toujours détenu par les représentants officiels du pouvoir, ce qui forme une des limites de cette approche. Par exemple les hauts fonctionnaires ne sont pas des représentants officiels du pouvoir et pourtant leurs rôles est fort.

• L’approche substantialiste ou essentialiste : le pouvoir est une substance, il existe en soi et pour soi. Il est une énergie qu’on doit capter, canalisé. Le pouvoir est un pouvoir absolu.

• L’approche interactionniste, ou relationnel : considère qu’il n’y a pas de pouvoir absolu. Le pouvoir s’inscrit que dans une relation sociale. Il est le produit d’une relation sociale, et il produit la relation sociale. Max Weber définit le pouvoir (match en allemand) comme toute chance de faire triomphé au sein d’une relation sociale, sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette chance. La dimension relationnelle de la définition, le pouvoir que A exerce sur B, le pouvoir que A obtienne que B s’abstienne. La capacité de A à parvenir à modifié la perception que B de ses propres intérêts, c’est de la manipulation mentale.

II. Relation entre pouvoir politique et violence

Le politique va se construire en réaction à la violence qui risque de détruire la société et donc son fondement mais cette pacification de la société ne fait pas disparaître la violence.

Le politique va se justifier pour mettre fin à la violence, justification dans le passage de l’état de nature (MACHIAVEL, HOBBES) à la civilisation.

La pacification de la société ne fait pas disparaitre la violence, elle la canalise et c’est le pouvoir politique qui va la capter. Le pouvoir politique qui existe pour faire cesser la violence va la monopoliser et va rendre illégal l’usage privé de la violence. Ce qui va renforcer la force symbolique de la violence puisqu’elle est désormais interdite. Il y a alors la mise en place d’une violence physique par le pouvoir politique de l’Etat.

Foucault a montré combien la violence physique était magnifiée par la mise en scène de cette violence (exemple de la peine de mort).

Analyse de Marx : l’Etat est une force purement coercitive (bourgeoisie/prolétaire). L’idéologie capitaliste va faire accepter, naturaliser les rapports sociaux comme étant naturels.

Althusser va insister

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