Le marché est-il garant de l'efficacité économique?

Le marché est t-il garant de l’efficacité économique ?

L’effondrement du bloc soviétique, la chute du mur de Berlin marquent le déclin du système économique basé sur une économie planifiée et centralisée. Peut-on en déduire, une victoire du marché et de son système économique : l’économie de marché ? La réponse à cette question semble a priori sans appel, le marché triomphant se généralise dans le monde ? Les déréglementations, privatisations, tendent même à diminuer la part dévolue à l’Etat dans les économies occidentales. Cependant, la situation n’est pas aussi simple et marquée et il convient de revenir plus en détail sur les notions de marché et d’efficacité économique pour interroger cette problématique.

Le marché est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande. Il existe un marché du travail, des biens et services, ainsi qu’un marché du capital. LE marché présente différentes structures (typologie de Stackberg, structure de marché) dont les principales sont : la concurrence pute et parfaite, l’oligopole, le monopole. La notion de marché peut aussi renvoyer à l’économie de marché, système économique en opposition avec l’économie centralisée. Et enfin, plus simplement le terme de marché peut-être opposé à l’Etat. Dans ce sens, le mot de marché peut s’apparenter au secteur privé à opposer au secteur public. Ces précisions ouvrent le chaloupe des possibles sur l’interprétation à donner au marché et son impact possible sur l’efficacité économique. Mais que signifie l’efficacité économique et qu’entend –t-on par garant ?

L’efficacité économique peut se définir comme l’allocation optimale des ressources, c’est à dire une utilisation la plus efficiente possible des ressources disponibles, (facteur travail et facteur capital). Dans le domaine de la production de biens et services, elle se traduit par une production au coût moyen de production. L’efficacité économique plus simplement peut aussi s’apparenter au niveau microéconomique à une bonne performance de l’économie : plein emploi, stabilité des prix, excédent du commerce extérieur, forte croissance économique. Un système économique efficace procure un bien être maximal aux agents économique.

Le terme garant renvoi à l’idée d’une garantie, d’un automatisme de l’efficacité économique dès lors que le marché est présent. L’existence du marché serait alors, comme en mathématique, une condition suffisante pour garantir l’efficacité.

Est-ce aussi simple, le marché suffit-il à lui seul à garantir l’efficacité économique ? L’Etat en est-il incapable ? Le marché doit-il être aidé pour être efficace ? Le marché n’est t-il pas aussi parfois en échec ? Cette question divise-t-elle les économistes ? Autant de questions que nous allons explorer dans le développement.

Tout d’abord, nous allons rechercher les facteurs du marché qui influence sur l’efficacité économique, puis dans un second temps, nous aborderons les limites du marché, et comment, si possible, les surpasser.

        Le marché étant le lieu de rencontre entre l’offre et la demande, et l’efficacité économique se basant sur la performance de ces derniers, il ne semble pas absurde d’avancer que le marché occupe un rôle important dans l’efficacité économique. De même, au vue des crises récentes, ou encore de la situation économique mondiale actuelle, nous pouvons également prédire que le marché comporte plusieurs facteurs, qui, pour chacun d’entre eux, doivent répondre à un certains nombre de critères pour assurer le bon fonctionnement du marché.

Commençons par ce qui semble être à l’origine du marché, l’offre et la demande. Il se représente par deux courbes, formant une « croix », l’axe des abscisses fixant la quantité et l’axe des ordonnées le prix. La courbe de demande est décroissance, c’est à dire que pour un prix élevé, il y aura peu de demande, et inversement, si le prix d’un bien baisse, la demande augmente. La courbe de l’offre, au contraire, est croissante, c’est à dire que plus le prix baisse, moins il y a d’offre. La loi du marché veut que l’offre et la demande s’équilibre (croisement des deux courbes), c’est l’équilibre du marché.

Cette équilibre permet de répondre à n’importe quelle demande, puis-ce dès lors que la demande n’est plus satisfaite, un offreur vient s’ajouter à ceux déjà présent. On peut représenter cela comme la queue au supermarchés, elles sont toutes de la même tailles car les acteurs vont là où il y a le moins de monde.

A l’inverse, on peut avoir l’économie planifié. Réalisé dans les sociétés communistes, c’est à dire que l’Etat est le seul producteur, une seule entreprise, pas d’inégalité puis-ce que tout le monde gagne le même salaire, peut-importe la place occupé ou le nombre d’étude réalisé. Cela créer d’autre problème, mais nous y reviendrons dans la deuxième partie. En bref, l’économie planifié est une économie où les choix en matière d’investissement, de production, ou de fixation de prix sont fait par l’Etat. L’Etat tente donc d’anticiper la demande pour adapter l’offre.

Le système communisme est également un marché fermé, c’est à dire qu’il n’échange pas avec l’extérieur (les autres pays). De ce fait, il perd de la demande, mais également de la productivité car il ne profite pas des avancés réalisé par les autres pays (voir Allemagne de l’Est et de l’Ouest après la chute du mur de Berlin).

Le système communisme ne bénéficie pas non plus de la concurrence que propose le capitalisme. On le sait aujourd’hui que le capitalisme est une source de croissance et de développement. En effet ce dernier, incite les entreprises à se démarquer ! C’est dernières peuvent le faire de plusieurs façon : tout d’abord en baissant leurs prix, c’est la compétitivité prix, l’entreprise espère ainsi gagner du marché. L’entreprise peut également jouer sur le hors prix (compétitivité hors-prix), par exemple en jouant sur une qualité supérieur, ou sur des fonctionnalités supplémentaires. Mais le plus important pour la croissance économique, c’est que les entreprises, en situation de concurrence, sont également inciter à innover afin de se détacher de celle-ci. En effet, en innovant, l’entreprise à des chances de créer une nouvelle demande qu’elle pourra satisfaire toute seule le temps que son brevet arrive à échéance. Le principe de propriété intellectuelle (brevet), a été crée dans ce but. Pousser les entreprises à investir dans l’innovation, dans la Recherche & Développement  dans le but d’en tirer des avantages économique futurs. L’entreprise qui innove est donc en situation de monopole si elle garde son brevet pour soi, mais elle peut également soir le vendre ou le loué.

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