Le marché des changes
Mémoire : Le marché des changes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caram87 • 9 Juillet 2013 • 4 535 Mots (19 Pages) • 1 452 Vues
Plan
Introduction Partie 1 : Marché des changes marocain
Chapitre 1 : les spécificités du marché des changes marocain
Chapitre 2 : Le nouveau cadre légal et constitutionnel du marché des changes marocain
Chapitre 3 : Les avantages et les limites du marché des changes marocain Partie 2 : Le marché des changes interbancaire
Chapitre 1 : Présentation du marché des changes interbancaire
Chapitre 2 : Les opérations et les ressources utilisées au marché interbancaire des changes.
Chapitre 3 : Les comptes correspondants des banques marocaines à l’étranger.
Conclusion
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Introduction
Le marché des changes assure la confrontation des offres et des demandes de devises et révèle leur cours ou taux de change.
En effet, ce marché constitue le lieu de rencontre et de concertation entre plusieurs acteurs, à savoir les grandes banques commerciales, les courtiers de changes et surtout les banques centrales qui fixent les modalités de fonctionnement ainsi que l’office de change qui joue le rôle de contrôle dans celui-ci.
C’est un marché interbancaire encadré et contrôlé par la Banque centrale (Bank Al Maghreb), ce marché donne la possibilité aux banques, de conserver et de gérer des positions de change, pour traiter aussi bien entre elles qu’avec la clientèle, les opérations de change au comptant, à terme, de swap et de dépôt en devises.
Au Maroc, c’est la circulaire 1633 de l’Office des changes qui a annoncé l’institution du marché de changes. Elle est datée du 01/04/1996, car le marché devait démarrer le 02/05 /1996. Mais à la demande des banques, et avec l’accord des autorités monétaires, le démarrage fut décalé d’un mois supplémentaire, soit le 03/06/1996.
En Janvier 1997, le marché de changes Marocain a été ouvert au marché international des capitaux pour permettre aux banques d ‘effectuer des opérations de change de devises contre devises auprès de leurs correspondants étrangers.
Dans cette étude, on va présenter dans une première partie l’évolution de marché de change marocain, sa spécifité, ses avantages et ses limites. Et dans une deuxième partie le marché de change interbancaire, les opérations et les ressources utilisées et les comptes correspondants des banques marocaines à l’étranger.
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Partie 1 : Marché des changes marocain
L'instauration d'un marché des changes au Maroc en 1996 constitue incontestablement une des principales manifestations concrètes de l'intégration de l'économie marocaine dans le circuit de la mondialisation et de la globalisation financière.
Fini le temps où les banques se limitaient à jouer un rôle de « boîte à lettre » entre leurs clients et la Banque Centrale pour acheter ou céder des devises sur la base d'un taux de change administré et indifférencié.
Aujourd'hui, les banques marocaines sont dotées de véritables vitrines technologiques, dénommées salles des marchés, habilitées à effectuer des opérations d'achat et de vente de devise dont les taux de change sont librement négociables entre les parties.
Grâce à ce nouveau marché, les exportateurs et les importateurs marocains peuvent non seulement négocier des taux de change préférentiels, mais aussi se couvrir contre le risque de change.
Chapitre 1 : les spécificités de marché des changes marocain
La création d'un marché des changes interbancaire au Maroc est le couronnement d'un long processus de déréglementation et de libéralisation entamé par les pouvoirs publics depuis le début des années 80 dans le cadre de la mise en oeuvre des programmes d'ajustement structurel.
Encadré et contrôlé par Bank Al-Maghrib, ce marché donne la possibilité aux banques de conserver et de gérer des positions de change pour traiter aussi bien entre elles qu'avec la clientèle, les opérations de change au comptant, à terme, de swaps et de dépôts en devise.
Conçu initialement pour fonctionner en interne dans un cercle fermé interbancaire marocain, ce marché a été ouvert en janvier 1997 au marché international des capitaux en permettant aux banques d'effectuer des opérations de change de devises contre devises auprès de leurs correspondants étrangers.
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L'objectif étant de permettre aux banquiers marocains d'améliorer sensiblement les conditions d'exécution des ordres en devises de leur clientèle, développer les techniques de couverture à terme et promouvoir l'émergence d'un marché monétaire interne en devise par des opérations de prêts et d'emprunts interbancaires en monnaies étrangères.
1 : Le régime antérieur
1.1. La gestion centralisée des devises par Bank Al Maghrib
Avant le 3 juin 1996, la gestion de l'ensemble des transactions en devises était un monopole de Bank Al-Maghrib. Tous les ordres d'achat et de vente des devises émanant des intermédiaires agrées devaient impérativement transiter par le canal de la Banque Centrale. La totalité des recettes d'exportation de biens et services ainsi que tous les autres produits, revenus ou moyens de paiements internationaux avait un caractère obligatoirement cessible auprès de l'Institut d'Emission ; à l'exception toutefois de quelques cas limités, liés à la gestion des comptes en devises.
Sur un plan plus pratique, les banques agrées étaient tenus d'acheter ou de vendre leurs soldes de devises à Bank Al-Maghrib sur une base quotidienne et dans le cadre d'une procédure complexe.
1.2. Cotation de la date de valeur :
C'est la Banque Centrale qui déterminait quotidiennement les cours officiels des devises. Elle communiquait au système bancaire les taux acheteurs et vendeurs des devises par rapport au dirham pour les transferts et paiements. En outre, elle publiait hebdomadairement les taux de change pour les opérations de change manuel, billets de banque et chèques de voyage.
La date de valeur des opérations entre les banques et Bank Al-Maghrib était calculée sur la base de J + 3. Le jour de l'initiation de l'opération,
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