Le groupe Carrefour
Lettre type : Le groupe Carrefour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Mars 2014 • Lettre type • 322 Mots (2 Pages) • 858 Vues
Le groupe Carrefour est le neuvième employeur privé mondial (409 092 salariés en 2007), le premier en France et en Grèce, ainsi que le troisième au Brésil110. Environ deux salariés du groupe sur trois travaillent en Europe. La répartition des salariés du groupe Carrefour est la suivante : 68 % en Europe, 16 % dans les Amériques et 16 % en Asie.
Le groupe Carrefour est reconnu comme un employeur dur sur les conditions de travail de ses employés par exemple en ce qui concerne les horaires, tels que le temps partiel des caissières ou bien les résultats tels que ceux demandés aux chefs de rayons, comme le démontre l’ouvrage de Grégoire Philonenko, ouvrage qui a eu une forte couverture médiatique en 1997 (voir bibliographie). En outre, il a été reproché au groupe une surveillance trop active et parfois proche de l’espionnage de ses employés111, voire de s’en servir comme motif de licenciement112.
L’enseigne Carrefour en France a été longtemps reconnue comme assurant à ses collaborateurs une meilleure rémunération que ne le faisait ses concurrents22 et parfois même meilleure qu’ailleurs au sein du groupe (Champion, ex-Euromarché, établissements Sogara). Afin de préserver la paix sociale, Carrefour a privilégié historiquement le syndicat Force ouvrière à la CFDT et à la CGT22. Néanmoins, les magasins Carrefour connaissent des conflits sociaux (grèves) comme la journée nationale d'action dans la grande distribution du 1er février 2008 à l'appel de plusieurs syndicats. L'hypermarché Carrefour Grand Littoral est même devenu un symbole de ces revendications essentiellement salariales. Le magasin est resté bloqué 11 jours113.
En octobre 2008, le Groupe Carrefour a été condamné à une amende de 1,287 million d'euros pour avoir pendant plusieurs années payés en dessous du SMIC 400 employés de deux hypermarchés114. En novembre 2010, il a été condamné par les prud'hommes de Grenoble à payer près de 400 000 euros d'arriérés de salaires à plus d'une centaine de salariés d'un hypermarché Carrefour en Isère pour la même raison
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