Le groupe Attijariwafa Bank
Recherche de Documents : Le groupe Attijariwafa Bank. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar achraf1993 • 15 Février 2014 • 1 078 Mots (5 Pages) • 887 Vues
Ces dernières années ont enregistré une amélioration intéressante du
fonctionnement des mécanismes concurrentiels du système bancaire et un début
de concentration qui n’est toutefois pas toujours le reflet d’un aiguisement de la
concurrence. La concentration observée au sein du système bancaire marocain
reste moins importante par rapport à celle observée dans la plupart des pays
développés. En France, par exemple, 10% des établissements de crédit
concentrent prés de 90% de l’activité bancaire alors qu’au Maroc près de 20%
des établissements de crédit concentrent seulement près de 64% de l’activité
bancaire, en 2004, et aucune banque marocaine, à l’exception peut être du
groupe Attijariwafa Bank, n’a encore atteint une taille critique des premières
banques égyptiennes et algériennes dans le monde arabe et des banques sudafricaine
en Afrique comme le montrent les indicateurs suivants:
• Le total bilan de la première banque marocaine (Attijariwafa Bank)
est inférieur à celui des trois premières banques égyptiennes
(National Bank of Egypt, Banque Misr et Banque du Caire) ;
• Le total du bilan de la première banque sud-africaine
(Amalgamated Banks of Saouth Afriqua ltd) fait plus de 4 fois celui
de la première banque marocaine ;
• Le total bilan de la première banque marocaine (Attijariwafa Bank)
représente le tiers de la deuxième banque sud-africaine (First
National Bank Holding ltd).
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Aussi, une amélioration des conditions de la concurrence devrait normalement
conduire à une réduction assez significative du nombre des établissements
bancaires et par là augmenter la taille critique des banques marocaines.
Il est à relever, en outre, que la mutation actuelle observée dans les pays
développés tarde à de dessiner au Maroc notamment pour les activités hors
bilancielles qui traduisent l’état de développement du service bancaire autre que
le crédit. Ainsi, en 2004, la part du hors bilan représente près de 15% du total
bilan dont prés de 80% consiste en des engagements traditionnels
(CREDOC …) alors que dans les pays développés les engagements du hors
bilan représentent plusieurs fois le total bilan.
Par ailleurs, les banques marocaines s’intéressent comme dans la plupart des
pays développés aux activités de marché. Pratiquement toutes les banques
marocaines ont filialisé les activités de marché (société de bourse et société de
gestion…). Mais lesdites banques n’utilisent que très peu les opportunités
offertes par les compartiments de marché aussi bien au niveau de leurs
ressources que de leurs emplois à l’exception de quelques OFS (CIH, BNDE)
qui ont levé des capitaux dans le seul et unique objectif de leur recapitalisation
ou de quelques opérations au profit des salariés dans le cadre des stock-options.
Ainsi, il est à relever que la part des résultats des opérations de marché dans le
PNB est inférieure à 10% comme l’indique le graphique suivant :
0%
50%
100%
2002 2003 2004
!"#$%&'
marge d'intérêt marge sur commissions résultats des opérations de marché
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Il est à noter, par ailleurs, que l’essentiel des ressources des banques marocaines
provient encore des dépôts à vue et à terme comme le montre le graphique
suivant :
$()*++,
4,60%
4,90%
79,10%
7,60%
3,80%
Dépôts de la clientèle fonds propres Dettes envers les EC
Titres de créances émis Autres
Les mutations les plus importantes sont toutefois le produit de la nouvelle
réglementation concernant la gestion des établissements bancaires et notamment
le rôle des administrateurs. En effet, lesdits établissements sont tenus de se doter
d’un système de contrôle interne leur permettant de s’assurer que les opérations
réalisées sont conformes aux dispositions légales et réglementaires en vigueur
ainsi qu’aux
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