Le cas Lafarge – Vinci
Analyse sectorielle : Le cas Lafarge – Vinci. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Juin 2014 • Analyse sectorielle • 1 425 Mots (6 Pages) • 715 Vues
Sujet : Le cas Lafarge – Vinci
Analyse du contexte
Le groupe Lafarge
Question 1 : Caractérisez l’organisation Lafarge : type, taille, champ d’action, performances.
Le groupe Lafarge est une entreprise industrielle à but lucratif. L’entreprise a des activités industrielles dans les matériaux de construction (ciment, granulats, béton et plâtre).
Le groupe est présent dans 70 pays et emploie 71 000 salariés. Il s’agit donc d’une multinationale, qui produit et vend dans le monde entier. On peut donc en déduire que le groupe Lafarge dispose d’un champ d’action international.
Lafarge est en position de leader dans la production de matériaux de construction, avec une croissance du chiffre d’affaires et un résultat d’exploitation bénéficiaire et en augmentation comme nous l’indique le tableau en annexe 1 avec un taux de variation de + 16,7 % de son chiffre d’affaires entre 2005 et 2006 ce qui montre la puissance compétitive de cette entreprise.
Question 2 : Identifiez la finalité et les objectifs de l’organisation Lafarge. Montrez la cohérence entre les deux.
La finalité première de l’entreprise est de rester le leader incontestable dans son secteur d’activité pour assurer sa pérennité en développement ses profits. Le groupe s’est donc fixé des objectifs économiques de croissance (taux de croissance à 2 chiffres) et de rentabilité (ce qui permettra de rémunérer les actionnaires en leur versant des dividendes) pour cela, il convient de satisfaire le client en lui proposant des produits adaptés à ses besoins et à ses attentes (produits innovants, de qualité, sécurité ou encore confort) mais aussi en mettant en avant des valeurs respectueuses de l’environnement en surfant sur cette nouvelle « mode » émergente des années 2000 en réduisant son taux d’émissions de CO2, de déchet ou encore en signant un accord « historique en France » avec l’ONG WWF (ce qui lui permet de bénéficier d’une image positive auprès de ses cibles et de ses prospects). On observe également que le groupe Lafarge poursuit également des objectifs sociaux. En effet, l’annexe 1 nous indique une volonté de devenir « l’employeur préféré de [ses] collaborateurs » et montre ainsi le respect qu’il éprouve pour ses salariés.
On peut facilement trouver une cohérence entre les objectifs et la finalité du groupe Lafarge. En développement de nouveaux produits innovant et de qualité, le groupe Lafarge investit sur le long terme même si court terme les bénéfices seront probablement plus faibles que les estimations annoncées compte tenu des dépenses importantes prévues dans le secteur de l’innovation et de la qualité. On peut également constater que les objectifs sociaux et environnementaux du groupe Lafarge lui permettront de bénéficier d’une image positive ce qui peut influencer l’augmentation de ses ventes (on notera, à contrario, qu’un déficit en image engendre nécessairement une baisse des ventes d’une entreprise, tel Nike à la fin des années 1990 qui a dû développer une communication « story telling » pour remédier à ce problème).
On peut donc conclure qu’il semble compliqué de concilier ces objectifs avec cette finalité compte tenu des coûts supplémentaires occasionnés. Cependant, on constate une corrélation indéniable entre la finalité du groupe Lafarge et ses objectifs qui la servent pleinement et contribue à sa pérennité.
Question 3 : Caractérisez la stratégie mise en œuvre par Lafarge en matière de développement durable.
D’après l’annexe 2, on peut constater que le groupe Lafarge a mis en place une véritable stratégie de développement durable. L’effort réalisé est important en termes de formation, d’investissement matériel ou encore de communication et d’information.
L’engagement écologique de l’entreprise constitue un avantage concurrentiel important. Le groupe est en matière de protection de l’environnement nettement en avance sur la réglementation (normes internationales) mais surtout sur ses concurrents par le partenariat pionnier avec une ONG à tendance écologique en 2000. Cet accord avec la WWF correspond pleinement avec ses objectifs du groupe entrepris dans les années 1970 en réduisant de manière significative « l’impact négatif [des activités du groupe] sur l’environnement. Ce savoir acquit et développé depuis les années 1970 constitue un élément de différenciation sur le marché qui peut jouer un rôle clé dans la compétition entre cimentiers.
De plus, on peut concevoir ce partenariat avec la WWF qui dispose d’un savoir et d’un nombre important de compétences dans le domaine du respect de l’environnement) permet de renforcer la crédibilité de Lafarge, notamment lorsque le groupe communique ses résultats en matière de politique environnementale.
Le groupe Vinci
Question 4 : Caractérisez l’organisation Vinci : type, statut juridique,
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