Le Taux D Cession Interne
Mémoires Gratuits : Le Taux D Cession Interne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dtarek25 • 1 Juin 2015 • 1 186 Mots (5 Pages) • 1 369 Vues
Le taux d cession interne :
Ces taux (TCI) sont les taux de tarification de la matière première (l'argent) au sein de la banque. Ces taux permettent aussi de mesurer la marge commerciale et la marge financière.
Le taux d cession interne :
Aujourd’hui la majorité des banques ont mis en place une approche par Taux de Cession Interne. L’approche diffère en fonction de la taille, de l’activité des établissements et du rôle joué par la fonction ALM (Asset Liability Management ou Gestion Actif Passif).
Cependant, elle a toujours pour objectif de mesurer la contribution de la sphère financière et de la sphère commerciale à la MNI (et donc au PNB).
Le TCI est au centre des échanges entre ces 2 sphères, il est le prix auquel les unités commerciales placent ou refinancent respectivement leurs ressources et leurs emplois auprès de l’ALM.
Le TCI est généralement construit pour un crédit à partir du taux d’adossement au « flux le flux » de l’opération, en prenant compte le coût de refinancement, majoré du coût des options contractuelles (cap, floor…) ou clientèles (option de remboursement anticipé…). Ainsi, la performance des opérations réalisées par les commerciaux n’est pas affectée par l’évolution du marché car le risque induit est transféré à l’ALM.
Les Directions Financières ont su répondre aux problématiques de valorisation des TCI et les processus qui en découlent sont aujourd’hui maîtrisés. En revanche, les restitutions qui en sont faites ne permettent pas toujours de piloter efficacement la performance de la Banque.
Pour ce faire, les Banques doivent transformer les TCI en outil de pilotage de l’acte commercial en offrant une restitution homogène à tous les niveaux (commercial, financier, décideur).
Les limites actuelles de l’utilisation des TCI
i) Dans la pratique les agences se plaignent souvent de taux trop élevés. Elles sont confrontées à la guerre des prix générée par une meilleure diffusion des offres du marché (meilleurtaux.com) et font souvent appel au système de dérogation pour conserver ou élargir leurs portefeuilles client. Les commerciaux ne voient donc pas dans le TCI un gage de compétitivité arguant que le TCI d’une opération unitaire ne permet pas de valoriser la rentabilité de la relation client dans son ensemble.
ii) La marge commerciale est un élément très important pour mettre en œuvre la stratégie de développement de la Banque. Pourtant les résultats sont souvent hétérogènes, du fait de la multiplicité des acteurs et de l’asynchronisme des calculs. Ainsi lors de la constitution de l’offre commerciale, le chargé de clientèle se base sur une grille donnant selon différents axes (type de taux, maturité, options…) le taux du produit. Cette grille ne permet pas de connaître la marge réelle dégagée par l’opération. Cette dernière est calculée a posteriori (stock) avec les caractéristiques exactes de l’opération. Ce décalage explique, en partie, les divergences dans les résultats présentés par la sphère commerciale versus la sphère financière.
Piloter l’acte commercial :
Idéalement les TCI doivent pouvoir être utilisés dès l’étape de la proposition commerciale pour projeter la rentabilité du client. En effet pour piloter efficacement l’activité commerciale, il faut prendre en compte l’ensemble des éléments qui se rattachent au portefeuille du client. Or, si le TCI permet aux commerciaux d’agir sur les éléments qu’ils maîtrisent (puisque les risques financiers sont portés par l’ALM), il ne permet pas de valoriser globalement le client ou son activité. De même les responsables d’agences doivent être en mesure de procéder aux mêmes analyses à leur niveau.
Garantir l’homogénéité :
La direction générale doit disposer d’une vision cohérente et unique des tableaux de bord. Cette cohérence ne peut provenir que d’une bonne articulation des calculs a priori / a posteriori. Il convient donc de mettre en place des processus
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