Le Paradigme SCP Et La Remise En Cause Du Lien Structure / Comportement / Performance

A la fin du 19e siècle émerge de nouvelles réalités industrielles et de nouveaux

enjeux de régulation. « La Révolution Industrielle » comme l’ont appelé Engels et Toynbee, contribua à la mutation de puissantes économies des secteurs argaires et artisanale vers une société industrielle et commerciale. La grande bretagne et la France d’abord puis l’Allemagne, les Etats-Unis, le Japon et la Russie, se sont industrialisés au cours de ce 19e siècle. Avec ce nouveau paysage économique, les outils de la microéconomie sont vite apparues comme obsolette et ont donc été remise en cause. Ainsi apparut le concept du paradigme SCP pour Structure Comportement Performance. Ce concept, introduit par l’école d’Harvard représentée par BAIN et MASON, a pour postulat qu’il existe un lien entre la structure (le degrè de concentration, la structure de cout,..), les comportements concurentiels (les prix, les investissements,…) et la performance (le pouvoir de marché, l’efficacité allocative,…). Dans un premier temps nous étudierons le paradigme SCP dans le détail, puis nous verrons en quoi il a été remis en cause.

I) Le Paradigme SCP : Une approche structuraliste des performances

A) Un nouveau contexte Industriel et des nouveaux concepts explicatifs.

On assite à une émergence des grandes firmes mondiales et spécialement aux Etats-Unis (Standard Oil). On essaye donc d’expliquer l’efficience de ces firmes et on se demande s’il faut réguler

La vision néoclassique ne semble plus adapté à l’analyse d’une société complètement modifiée. Deux écoles s’affrontent alors : L’école d’Harvard (Bain et Mason) qui explique le comportement des firmes comme resultante de la structure de marché, et l’école de Chicago (Stigler et Friedman) qui au contraire place le comportement des firmes comme facteur determinant la structure de marché. Ainsi c’est une thèse interventionniste qui s’oppose à une vision libérale de l’économie industrialisée.

B) La structure de marché

=> Concentration

On étudie la concentration car il existe une relation entre niveau de concentration et taux de profit et par crainte d’abus de position dominante : concentration réduit intensité de concurrence et donc l’efficacité du processus productif

=> Barrière à l’entrée

Elément structurel (institutionnelle ou juridique) ou stratégique qui rend difficile l’accès de la concurrence à un secteur ou un marché donné.

=> Les économies d’échelle

Couts moyens décroissants avec la quantité produite. Il existe differentes economies d’echelles (sur le produit, sur le site de production,

=> La differenciation des produits

Concurrence moins frontale, qui peut consister en une differentiation verticale (qualité perçue, fonctionnalités, innovations qui font choisir unanimement un bien plutot qu’un autre ex : champagne vs mousseux) ou en une differenciation horizontale (design different, couleur, options,…exemple : renault vs peugeot)

C) La performance

=> Production et richesses nationales (performance macroeconomique, evolution PIB et PNB) mais ces indicateurs ne sont

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