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Le Modèle économique Japonais

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Par   •  23 Mars 2013  •  684 Mots (3 Pages)  •  955 Vues

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Le modèle japonnais

Le modèle économique japonais a été considéré comme un modèle miraculeux durant près de 40 ans : de son émergence après la seconde guerre mondiale jusqu'à la crise des années 90. Ce modèle « merveilleux » est parfaitement caractérisé par la balance commerciale japonaise qui n’a jamais été déficitaire entre 1980 et 2010.

Cette prédominance des exportations et d’autant plus marquante que l’économie japonaise ne repose pas sur un système primaire très développé. En effet, la petite taille des superficies arables et la forte démographie du pays l’oblige a importer de nombreux produits agricoles. En 1970, 30% des denrées étaient importée ; aujourd’hui c’est 60%. La baisse de consommation de riz et des réserves de poissons peuvent expliquer ce recul et le fait surprenant que les japonais peuvent payer jusqu'à 80 euros leur kilo de cerises… (article de Marc Landré, Le Figaro 18 mai 2012). Malgré ces fortes importations agricoles, la balance commerciale nippone reste positive. C’est l’action de grands groupes mythiques tel que Toyota,Mitsubishi et Sumitomo(NEC) qui explique cette réussite apparemment insolente.

L’économie japonaise repose sur deux types principaux d’entreprise : les grands groupes (keiretsu) et les PME. Chacun ayant un rôle particulier dans le tissus économique et reflétant l’esprit « organisé » de la culture japonaise.

Les grands groupes sont apparus après la seconde guerre mondiale et peuvent être modélisés comme un atome, ou une banque principale joue le rôle de noyau et les différentes branches industrielles les électrons gravitant autour. Ces entreprises sont les successeurs des conglomérats militaro-industriels des années 40.

La banque principale a pour rôle de faciliter le financement et le développement des différentes branches du groupe, en facilitant l’accès aux crédits (a des taux avantageux) aux branches naissantes en s’appuyant sur les fonds des branches rentables du groupe. Il y a donc une sorte d’unité malgré l’apparente diversité des membres du groupe. La banque principale est le pivot de l’activité d’un keiretsu mais aussi de l’interdépendance des grands groupes , puisque les différentes banque principales ont pris des participations croisées les unes avec les autres pour se protéger des « ingérences » étrangères et renforcer leur solidité. On est dans un système ou les capitaux boursiers sont mineurs dans le financement des entreprises.

Pour appuyer leur pénétration dans les marchés extérieurs, les grands groupes utilisent des maisons de commerce ou compagnies générales de commerce (sogo shosha) qui ont comme unique role de développer le commerce des produits a l’étranger et créant des filiales, assurant la publicité , le marketting et la vente des produits hors de l’Archipel.

Les PME nippones restent en retrait sur le plan international mais représentent la très grande majorité des entreprises du Japon (4,7 millions de PME pour 13 000 grandes entreprises en 2002) par rapport aux Keiretsu mais ont un role important puisqu’elle assure des fonctions annexes pour les grands groupes, notamment dans les services et la logistique. Elles servent aussi de « tampon » économiques aux grands groupes qui peuvent moduler

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