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Le Contrôle Social

Commentaire d'oeuvre : Le Contrôle Social. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  976 Mots (4 Pages)  •  640 Vues

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L’expérience de Milgram montre que 2 tiers de la population se soumettraient à une autorité jugée supérieure même si cela irait à l’encontre de leur principe. Si la population se soumet, c’est parque que l’autorité à une certaine légitimité. Cette légitimité repose sur le contrôle social qui désigne l’ensemble des moyens à la disposition d’une société pour obtenir que ses membres agissent conformément aux normes sociales en vigueur. Le but du contrôle social est donc d’assurer le maintien des règles et de lutter contre la déviance par des moyens institutionnels comme la police ou par la pression.

Selon Reynaud, le contrôle social vise à assurer le respect des règles qui régissent la vie en société et à lutter contre les comportements déviants. Le contrôle social est donc à relier aux normes et valeurs dans la société. Pour faire face à ces transgressions toujours possibles, la société dispose de nombreuses instances de régulation.

Tout d’abord, l’obéissance à la norme provient tout d’abord d’une intériorisation des règles et valeurs, lors de la période de socialisation. On peut aussi noter le rôle des « entrepreneurs de morale », ces personnes qui par leur statut ou leur volonté, « fabriquent » les règles de conduite du groupe et les imposent par leur pouvoir symbolique.

De plus, la dissuasion liée à la peur de la sanction, est l’une despremières raisons qui pousse les individus à respecter les règles. La dissuasion désigne le fait que des individus renoncent à transgresser les normes à cause des sanctions qui pourraient leur être adressées. Ainsi, elles empêchent une conduite déviante. Les sanctions peuvent être formelles (amandes, peines de prison…) et sont donc explicitement données par des autorités reconnues dans la société comme la police et la justice. Les institutions spécifiques régulent donc les activités sociales afin d’assurer le maintien des règles, de maintenir la cohésion sociale et de prévenir aussi les comportements déviants. On parle alors de contrôle social formel. Les personnes exerçant ce contrôle sont souvent reconnaissables aux symboles ou insignes de leur fonction : uniforme du policier par exemple.

Pour finir, les sanctions peuvent être aussi informelles (réprobation, moqueries, mise à l’écart…) et venir alors d’individus ou groupes sociaux tels que la famille, le voisinage, les collègues de travail… Chaque individu contribue donc consciemment ou inconsciemment a régulé les comportements déviants. Il s’agit alors du contrôle social informel. Cette forme de contrôle social ne distingue pas vie privée et vie sociale. Au sein des petits groupes, chacun est sous la surveillance des autres et un comportement provoque une réaction : un regard, un geste suffisent pour exprimer la désapprobation ou au contraire l’accord du groupe.

D’autres instances, comme les médias prennent une place croissante qui exprime particulièrement l’opinion publique. Ainsi, ils imposent une pression diffuse sur les individus.

Cependant, il existe toujours des individus qui pratiquent des transgressions, qu’on surnomme la déviance.

Pour commencer, une personne peut être déviante sans être délinquante. En effet, il arrive à pratiquement à tous d’enfreindre la loi (téléphoner

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