Le Controle Biographique Bolchévik
Étude de cas : Le Controle Biographique Bolchévik. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar joe513 • 25 Novembre 2013 • Étude de cas • 1 144 Mots (5 Pages) • 593 Vues
Introduction
Le texte commenté est un extrait du livre « Sous le microscope bolchevik : le contrôle biographique au sein du PCI » écrit par le docteur en science politique Anne Marijnen. Il nous informe alors sur le contrôle que le parti communiste italien voulu par Togliatti en 1944 avait sur ses partisans lors de son existence, notamment lors de la guerre froide. L’auteur construit son argumentation du contrôle bolchevik à travers des témoignages, des documents originaux du PCI et autres citations d’hommes politiques communistes de cette époque.
Anne Marijnen illustre le contrôle biographique par l’héritage de la clandestinité, qui se traduit par une certaine méfiance, manque de confiance dans le nouveau venu. Il y a le danger représenté par les infiltrations fascistes de l’extrême droite. Ce climat tendu, de méfiance, a façonné un état durable de vigilance révolutionnaire. On constate alors plusieurs combats pour le parti, vaincre les ennemis du communisme, et éviter une fissure à l’intérieur du groupe communiste, préserver l’idéologie communiste dans l’esprit de chacun et repérer ceux qui sortent du rang. C’est pourquoi la formation de ses partisans importe beaucoup et le parti communiste italien ne laisse rien au hasard.
On peut alors se demander comment les partisans fidèles au parti communiste italien sont formés.
Le plan du commentaire sera construit à partir d’une citation de M.Mafai : « Le militant et l’activiste tel que le voulait le Parti n’existait pas à l’état naturel : il fallait donc l’élever, le construire, le forger grâce à une éducation politique et un contrôle incessant ». Dans un premier temps nous analyserons alors l’éducation politique puis dans un second temps, nous analyserons le contrôle incessant que les partisans subissent.
I. Education politique
A. Les valeurs recherchées
Le parti communiste italien a pour objectif la formation d’un caractère précis. C’est-à-dire que le partisan doit intérioriser les valeurs prônés par le parti à savoir la discipline, le don de soi, une obéissance, un consentement au contrôle, et aux exigences du communisme. Un enfant éduqué avec les valeurs communistes et entouré de partisans communistes, pensera une fois adulte de manière communiste puisqu’il aura incorporé ces valeurs.
Le parti cherche à « fondre l’individu dans le collectif partisan », cherche «l’anéantissement du « je » ». Le collectif doit primer sur l’individu, le parti est au-dessus de tout. Les classes sociales sont mélangées, classe populaire et supérieure ne font qu’un, le parti communiste. Les qualités et caractéristiques de chaque classe se complètent, participent au fonctionnement du parti. Un élève confirme cela : « Le grand avantage de l’école est d’avoir lié des ouvriers et des intellectuels, de nous avoir fait comprendre comme les uns sont utiles aux autres et vice-versa »
Chacun doit avoir une conduite irréprochable, être un exemple pour tous les autres, c’est ainsi que les mauvais élèves, les plus durs à former seront repérés. L’autocontrôle est une norme primordiale, les partisans connaissent leurs défauts divergeant avec les valeurs communistes et ils ont été formés à s’auto-accuser, s’autocritiquer puis à s’autocontrôler.
Les rapports sociaux sont aussi marqués par la violence de la critique et de l’autocritique pour résoudre rapidement les difficultés de la vie en commun.
B. Les moyens d’éducation
L'éducation: ce sont des actions explicitement menées pour former quelqu'un. La socialisation ne se réduit pas à ces actions explicites, il y a aussi des apprentissages plus ou moins conscients qui s'effectuent par imprégnation avec le contact des autres.
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