La théorie néoclassiquе
Analyse sectorielle : La théorie néoclassiquе. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxwhiite • 16 Novembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 239 Mots (5 Pages) • 475 Vues
Chapitre 6: le thème du travail dans la théorie économique
I La théorie néoclassique
Qu’est-ce que le travail chez les néoclassique ?
C’est un facteur de production, et il s’intègre dans une fonction de production. Cette fonction représente le montant maximum de production qu’une entreprise peut fournir pour diverses quantités de facteurs de production soit le travail (L) soit le capital (K). On suppose que le travail est l’unique facteur de production variable.
Y= A F (K,L)
Y : production
K : capital
L : travail
A : indice de progrès technique
Y est une fonction croissante de L
Salaire réel : W
Salaire nominal par les prix : P
L’offre de travail est une fonction croissante du salaire réel. Le niveau de l’emploi est déterminé par l’égalisation de l’offre de travail et la demande de travail, ce qui détermine le niveau de l’emploi.
Les marchés fonctionnent de manière concurrentielle, les prix sont parfaitement flexibles, et l’information est parfaite. Si on suit cette logique, le salaire réel est un prix d’équilibre.
Chez les néoclassique la quantité d’emploi d’équilibre est nécessairement égal au plein emploi car dans la théorie néoclassique qui désire travailler peuvent le faire. On imagine un déséquilibre, la demande qu’elle soit supérieure à l’offre globale de travail. Cela entraine une baisse de salaire.
Le chômage volontaire n’existe pas car toutes les personnes qui cherchent un travail au salaire d’équilibre en trouve un. Il existe un chômage frictionnel reconnu par les néoclassiques. Il faut faire en sorte que le marché du travail soit parfaitement concurrentiel. Ainsi cela va déboucher sur le plein emploi. Il faut empêcher l’établissement d’une fiscalité sur le travail.
II La théorie Keynésienne
Pour Keynes le plein emploi n’est pas quelque chose d’universel, c’est un cas particulier, c’est celui de la concurrence pur et parfaite. En plus c’est un cas qui a très peu de chance de se produire dans la réalité.
Le cas général c’est que cet équilibre va être un équilibre de sous-emploi. Il s’explique par une insuffisance de la demande effective. On peut quand même stimuler la demande globale, on peut aussi baisser la fiscalité sur le bas revenu. p 371 de la théorie général « L’Etat sera conduit à exercer sur la propension à consommer une influence directrice par sa politique fiscale, par la détermination du taux d’intérêt et peut être aussi par d’autres moyens. »
Chez Keynes les agents des prix sont victimes d’illusion monétaire, c’est-à-dire qu’une hausse des prix ne se voit pas tout de suite dans un comportement des agents. Tous ce qui concerne l’emploi, est une logique macroéconomique.
Chaque fois que la demande effective est insuffisante on a une baisse de l’emploi. Pour Keynes nous avons un chômage involontaire qui correspond à ce qui a été observé pendant la grande dépression.
Lorsqu’on est en situation de crise le chômage augmente, mais même s’il n’y en a pas il peut quand même y avoir du chômage. Le travail c’est le seul facteur de production. Le paiement des salaires est une opération macroéconomique et elle préside à la création monétaire. Ce revenu monétaire sera utilisé pour effectuer toutes les dépenses d’investissement. Et les dépenses de consommation.
Les salaires sont beaucoup plus que des revenus du travail, le paiement des salaires à une dimension macroéconomique, c’est une variable essentiel et qui est au cœur même de la définition de la production dans la théorie macroéconomique. Cette idée sera reprise par un économiste dijonnais, Bernard Schmitt. Le problème c’est le chômage involontaire.
III Les théories modernes du marché du Travail
A. La théorie du salaire d’efficience
Un auteur
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