La subjectivité a-t-elle sa place dans l’évaluation ?
Compte Rendu : La subjectivité a-t-elle sa place dans l’évaluation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Novembre 2013 • 630 Mots (3 Pages) • 902 Vues
L’évaluation est une pratique qui nous accompagne tout au long de notre vie, dès notre plus tendre enfance. Durant notre scolarité, nous sommes évalués par nos instituteurs et professeurs. Dans la vie professionnelle, nous sommes de nouveau évalués par nos supérieurs hiérarchiques.
Chacun d’entre nous a été confronté aux limites de l’objectivité de l’évaluation. Si l’expérience nous montre qu’en effet l’évaluation est partiellement subjective, nous sommes en droit de nous interroger : « la subjectivité a-t’elle sa place dans l’évaluation ? »
1. L’EVALUATION OBJECTIVE
Le dictionnaire Larousse définit l’évaluation comme suit « Mesure à l’aide de critères déterminés des acquis d’un élève, de la valeur d’un enseignement ».
L’acte d’évaluer est lourd de conséquences. L’évaluation a un impact évident sur l’estime de soi de celui qui y est soumis et qui peut oublier que ce n’est pas lui en tant qu’individu qui est évalué, mais bien la maîtrise d’une compétence donnée à un moment donné.
Outre ses conséquences psychologiques que nous ne développerons pas ici, les enjeux de l’évaluation sont multiples. Nous proposons de présenter ici les principaux types d’évaluation, afin de prouver que leur légitimité dépend de leur objectivité.
- l’évaluation diagnostique a pour but de déterminer un niveau de départ, d’analyser un problème pour y répondre par une action de formation adaptée. Dans le cadre particulier de la formation continue, ce diagnostic est essentiel.
- l’évaluation formative, réalisée en cours de formation, vise à piloter l’action. Elle permet au formateur de faire un état des lieux des acquis, de faire apparaître d’éventuelles difficultés, afin de mettre en œuvre les remédiations nécessaires à la poursuite de l’apprentissage.
Si l’évaluation formative n’est pas objective, ses résultats sont inexploitables pour les nécessaires remédiations pédagogiques.
- l’évaluation sommative, proposée en fin de formation, permet de juger des résultats de l’action.
Si l’évaluation sommative n’est pas objective, quel retour peut-on espérer quant à la qualité de l’action de formation ?
- l’évaluation certificative est une évaluation sommative, donnant lieu le cas échéant à l’obtention d’une certification ou d’un diplôme.. Si l’évaluation certificative n’est pas objective, quelle valeur peut-on accorder aux diplômes ?
Pour toutes ces formes d’évaluation, il nous apparaît donc indispensable, étant donnée l’importance des enjeux, que l’évaluation soit juste, donc non soumise à la subjectivité. Mais est-ce vraiment toujours le cas ?
2. L’EVALUATION : UNE PART DE SUBJECTIVITE
Pour analyser la place de la subjectivité dans l’évaluation, procédons une nouvelle fois à un rapide travail de définition. « Subjectivité : se dit de ce qui est individuel et susceptible de varier en fonction de la personnalité de chacun » (source : Larousse).
A priori, il n’est donc pas socialement acceptable qu’une évaluation soit subjective. Chaque
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