La sociologie structurée en grands courants de pensée (après la seconde guerre mondiale)
Cours : La sociologie structurée en grands courants de pensée (après la seconde guerre mondiale). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yasmina589699 • 5 Novembre 2018 • Cours • 7 969 Mots (32 Pages) • 869 Vues
PARTIE 2
Chapitre 4 : La sociologie structurée en grands courants de pensée (après la seconde guerre mondiale)
- Les grands courants qui se constituent dans le cadre d’une approche holiste
- Le culturalisme
Le culturalisme se situe dans une approche holiste.
M. MEAD (1901-1978)
R. BENEDICT (1887-1948)
R. LINTON (1893-1953)
Ces auteurs sont d’accord pour dire que la culture (au sens socio du terme) est la somme globale des attitudesq, des idées, des comportements/ pratiques sociales partagées par les membres d’une même société. Il s’agit de mettre en évidence l’influence des institutions et des coutumes sur la personnalité des membres d’une même société. La culture modèle les acteurs sociaux, les membres de la société, elle façonne les individus.
R. BENEDICT : notion de pattern of culture = model culturel, c’est l’idée d’un model, d’un style de vie qui serait propre à chaque société -> chaque culture est unique, chacune a sa propre valeur, il ya autant de culture que de société concrète. Une forme particulière de culture s’impose à tous les membres de la sté concernée. La différence culturelle repose sur la différence des processus éducatifs de chaque société.
A. KARDINER : très intéresser par la psychanalyse, établit une ligne de rencontre entre la socio et la psychanalyse. Il pose la notion de personnalité de base : dans chaque sté les membres partagent une personnalité de base qui les fait réagir de manière similaire, il y aurait des traits psychique, des pensées des attitudes communs, acquis par les institutions primaires (socialisation primaire : famille école -> transmission culturelle).
R. LINTON : développe le concept de culture comme héritage social (reproduction sociale) : « une culture est la configuration des comportements appris et de leurs résultats, dont les éléments composants sont partagés et transmis par les membres d’une société donnée. »
La théorie des rôles sociaux :
- statuts : ensemble des positions occupées par un individu au sein de la société
- rôle : adopter une attitude/comportement lié au statut occupé
- attentes de rôle : ce que les autres attendent de nous, chacun à sa place est confronté à des attentes en fonction du rôle donnée. Il peut y avoir des conflits de rôle, les attentes de rôles peuvent être contradictoires. Ces rôles sociaux sont liés à un modèle culturel.
On parle d’acculturation lorsque les individus sont confrontés à un modèle de culture différente de la sienne (ex : immigration, colonisation : tendance à vouloir transposer sa culture à la colonie) effet peuvent être diff : assimilation, hybridation culturelle.
Cette théorie a servit à combattre l’ethnocentrisme et à apporter la notion de relativisme culturel : cela signifie qu’aucune des cultures n’est supérieure à l’autre, chaque culture a du sens là où elle existe, l’acculturation ne signifie pas qu’une culture va totalement disparaitre au profit d’une autre.
P.D'IRIBARNE, « La logique de l'honneur », 1989 : Il pose l’idée que modèle culturel est porté par les firmes elles même. On ne gère pas un travailleur français cô un Anglais, les patrons doivent tenir compte de la culture nationale pour gérer les gens. Le culturalisme a donc un rôle actuel.
- Le Fonctionnalisme (école de HARVARD)
C’est aussi une approche holiste mais avec des modes d’analyses différentes.
PARSONS (1902-1979), “The structure of the social action”, 1957 :
Inspiré par DURKHEIM, il accorde bcp d'importance aux contraintes qui pèsent sur les acteurs sociaux. L'acteur social choisi les moyens d'actions pr atteindre ses objectifs, mais dans un cadre très contraint. Les choix st limités par l'environnement social. Les conditions de l'action st contrôlés par les rôles et les statuts et l'existence de sous système sociaux qui permettent de maintenir le contrôle social. Il existe plusieurs sous système :
- Economique : avec ses normes qui permet la satisfaction des besoins et où les acteurs ont un rôle.
- Le sous système social : permet l’intégration sociale.
- Le sous système culturel : modèle culturel global qui uni la société.
=> L'ensemble des systèmes permet à chacun de trouver sa place, les individus peuvent difficilement s’écarter des rôles et des normes qui leur correspondent, chacun est très contraint par la place qu’il occupe, chacun est encadré par ces règles et doit s’y tenir. Cette théorie se nomme le structuro-fonctionnalisme. L’approche est fortement intégrationniste. On légitimise l’ordre social et la hiérarchie sociale établit, peu de place à la remise en cause ou à l’idée de changement social. Même reproche statique que pr le culturalisme. On critique le fait que cette théorie justifie l'ordre établi, que le fait qu'il y est des inégalités sociales importantes ne soit pas gênant. Cette théorie rend difficile la critique sociale et est incapable d’expliquer la déviance.
MERTON (1910-2003), « Social Theory and social structure », 1949 : étude du fonctionnalisme relativisé. MERTON assoupli la théorie fonctionnalisme, il intègre l’idée qu’il peut y avoir des disfonctionnements du système social, des déséquilibres et du caractère imparfait de l'intégration. Il développe en s’appuyant sur la consommation les notions de :
- fonctions manifestes, comprises et voulues par les acteurs : ils consomment pr satisfaire leurs besoins
- fonctions latentes cad masquées, ostentatoires : la consommation se fait en terme de prestige social, de distinction, pas liée a la satisfaction du bien lui-même. (Ex : habits de marque, Rolex... Plus le prix augmente plus la D est forte car montre le prestige.)
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