La flexibilité
Cours : La flexibilité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Mars 2012 • Cours • 391 Mots (2 Pages) • 942 Vues
I. LA FLEXIBILITÉ
Les nouvelles contraintes économiques conduisent à rechercher la flexibilité des effectifs et des horaires,
l’individualisation des carrières et des rémunérations dans le cadre d’un développement de la négociation
d’entreprise.
La flexibilité du travail est l’un des moyens permettant à une entreprise de s’adapter aux évolutions de sa
demande et de son environnement. Cette flexibilité est une des composantes de sa réactivité industrielle. Elle
implique toutes les ressources de l’entreprise et en particulier son personnel, par ses modes de gestion des
ressources humaines.
La flexibilité du travail implique donc la remise en cause de l’organisation du travail au sein de l’entreprise
ou de la société, afin de s’adapter aux contraintes du marché.
A. LES DIFFÉRENTES FORMES
* Flexibilité quantitative
La flexibilité quantitative externe
L’entreprise fait varier le volume de sa main-d’oeuvre en recourant au marché du travail. La flexibilité
externe se fait par apport de tiers à l’entreprise. Ces tiers sécrètent la suractivité instable. Les effectifs varient
en fonction des besoins de l’entreprise : c’est le cas classique d’embauche de personnel sous contrat à durée
déterminée ou de salariés intérimaires en cas de progression des ventes de l’entreprise, et de nonprolongement
de leurs contrats en cas de baisse de la demande.
La flexibilité quantitative interne.
Elle consiste en une variation du temps de travail annuel au sein de l’entreprise, c’est donc le module du
nombre d’heures, et non du nombre de salariés.
L’externalisation : l’entreprise fait appel à d’autres entreprises pour y sous-traiter tout ou partie de sa
production. On peut noter d’autres formes très spécifiques, comme la franchise, la concession, ou
l’essaimage.
L’essaimage (ou entrepreunariat) : consiste pour une grande entreprise, à aider des salariés à créer leur
entreprise qui conserve des liens avec l’entreprise d’origine.
La pratique la plus usitée est la sous-traitance. Ainsi, en confiant une partie de son activité au sous-traitant,
l’organisation se libère d’une grande partie des risques liés à la fluctuation de l’activité.
Le portage salarial consiste pour l’entreprise à « mettre à disposition » son salarié à d’autres organisations,
moyennant facturation des
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