Devoir de management sur la Flexibilité Du Tavail
Compte Rendu : Devoir de management sur la Flexibilité Du Tavail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sospecial • 3 Février 2013 • 1 523 Mots (7 Pages) • 1 046 Vues
Correction de la question de synthèse du BB de décembre 2004
Travail préparatoire :
- 1) Des moyens basés sur une organisation plus flexible du travail peuvent être mis en place pour contrecarrer
les « deux crises du fordismes » :
* Variabilité de la demande : Mise en place du principe du JAT où c’est la demande qui guide l’offre (et non
l’inverse comme avec le fordisme). Il s’agit d’être plus flexible pour répondre rapidement aux exigences de la
demande, d’où la nécessité de faire varier les heures de travail en fonction de la demande adressée aux
entreprises : la flexibilité quantitative (interne ou externe) est très appropriée dans ce cas là.
* Résistance des travailleurs : Mise en place de la polyvalence pour répondre à la monotonie des tâches
inhérentes au fordisme : il s’agit alors d’une flexibilité fonctionnelle id la rotation des postes, le travail en
groupes semi autonomes…
- 2) Une organisation du travail plus flexible peut être avantageuse aussi bien pour l’entreprise que pour les
ménages :
* Pour les entreprises : la flexibilité permet de gagner en compétitivité prix et hors prix (qualité ou structurelle),
d’où une hausse probable des parts de marché, des débouchés conduisant à un accroissement des profits.
* Pour les ménages : double avantage. Gains au niveau du pouvoir d’achat car la flexibilité (notamment
quantitative) permet de réduire les coûts et donc les prix, d’où une hausse de la consommation des ménages.
Gains aussi au niveau de la qualité des produits (qualité intrinsèque du produit, options, services après-vente…)
, puisque la flexibilité (notamment fonctionnelle) permet d’accroître la compétitivité hors prix
- 3) En général, lorsque le TCAM de la productivité diminue alors le rythme de croissance du PIB baisse aussi.
Ainsi en France, par exemple, les gains de productivité sont de moins en moins forts (le rythme de croissance
de la productivité perd 0,9 points entre 1980 et 1999) et le rythme de croissance s’est lui aussi réduit passant de
2,4% par an à 1,6%. Ce constat se vérifie pour tous les pays du document 2.
- 4) La croissance des emplois à temps partiels constatée au Japon, en France et au Royaume-Uni s’est
accompagnée d’une croissance économique de plus en plus faible dans ces mêmes pays.
Ainsi par exemple en France, la part des emplois à temps partiel dans la pop active est passée de 9,7% en 1983
à 16,0% en 2000 (soit une hausse de 7,2 points), alors que le PIB qui augmentait de 2,4% par an en moyenne de
1980-90, n’augmente plus que de 1,6% par an de 1990 à 99.
Donc la croissance des emplois à temps partiel ne semble pas être source de croissance économique bien au
contraire.
- 5) Les effets de la flexibilité sur la précarité du travail :
* La flexibilité externe quantitative : il s’agit de moduler le temps de travail (en fonction de la demande
adressée aux entreprises) avec des personnes extérieures à l’entreprise. Cela se traduit soit par un recours à la
sous-traitance, soit par le recours aux FPE (id les emplois précaires) comme les CDD, les intérims, les
stagiaires, les apprentis. La flexibilité externe est donc facteur de précarité accrue du travail.
* Toutefois, la flexibilité interne cherchant davantage la compétitivité hors prix n’a pas d’effet sur la précarité
du travail.
- 6) Les effets de la précarité du travail sur la croissance économique :
* Raisonnement du côté de l’offre :
¤ Pour l’entreprise, le développement des FPE est synonyme de réduction des coûts salariaux, de hausse
de la compétitivité prix, accroissement de la C°, de la P° et des profits (effets positifs) → croissance éco
¤ Pour l’entreprise, le recours aux FPE « saperait la capacité d’innovation » id que les personnes
embauchées en emploi précaire ne sont pas incitées ni à fournir le meilleur d’eux-mêmes, ni à développer leur
esprit d’initiative et d’innovation, ce qui peut nuire à terme à la compétitivité hors prix de l’entreprise (effets
négatifs) → risque croissance éco faible
* Raisonnement du côté de la demande : la précarité du travail s’accompagne souvent d’une instabilité et de la
faiblesse des revenus, d’où un risque d’une atonie de la consommation → risque pour croissance éco.Question de synthèse :
I] Une organisation du travail plus flexible est source de croissance.
A) Constat empirique
La flexibilité est la capacité à s’adapter rapidement aux aléas du marché : elle s’accompagne alors de gains de productivité importants
qui permettent de produire plus, mieux et moins cher. Or, on remarque que les gains de productivité sont facteurs de croissance (Q 3
doc 2) : En général, lorsque le TCAM de la productivité diminue alors le rythme de croissance du PIB baisse aussi. Ainsi en France,
par exemple, les gains de productivité sont de moins en moins forts (le
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