La dimension internationale de l’échange

Chapitre 3 : La dimension internationale de l’échange

I – L’ouverture des économies nationales

A – Quelles sont les transactions courantes avec l’extérieur ?

L’ouverture d’une économie sur l’extérieur

L’ouverture d’une économie sur l’extérieur est mesurée par le taux d’ouverture :

( [ ( X+M) / 2 ] / PIB ) x 100 = Taux d’ouverture

Ce taux dépend de la taille du pays, les petits pays doivent importer car il est difficile d’y trouver toutes les productions nécessaires à la satisfaction des besoins. (Exemple : Luxembourg -> 85%, France -> 25% et USA -> 11%).

Les transactions courantes réalisées avec l’extérieur

Les transactions courantes concernent :

Les échanges de bien : ce sont les importations et les exportations de marchandises. Les exportations sont souvent comptabilisées FAB (Franco à Bord), les importations sont comptabilisées CAF (Coût Assurance, Fret).

Les échanges de services (les invisibles),

Les échanges de revenus (échange de revenu primaires) entre les résidents et les non-résidents. Ils correspondent au salaire versé par des employeurs non-résidents à leurs salariés résidents (travailleurs frontaliers), les revenus des investissements (capitaux placés à l‘étranger.

Les transferts courant (revenus secondaire) : Ils retracent les transferts entre résidents et non-résidents sans qu’il y ait une participation à l’activité de production. (Exemple : Les dons et les reversements humanitaires, contribution au budget de l’UE, les envois de fond des travailleurs immigrés vers leurs pays d’origine.)

Pour la France, on constate que les revenus et les services agissent positivement sur le solde des transactions courantes, alors que les biens et les transferts courant agissent de manière négative.

B – Quels sont les échanges extérieurs de la France ?

La structure des échanges par pays

La France commerce principalement avec des pays proches géographiquement (Pays européens) et avec des pays développés.

Plus de 70% de ses échanges extérieurs sont réalisés avec des pays européens. Cela s’explique en partie par le démantèlement des barrières douanières entre les pays de l’Union européenne depuis le traité de Rome de 1957. Aussi, on peut dire que les économies de l’Union européenne sont interdépendantes, elles se transmettent mutuellement les fluctuations de leurs activités économiques.

La France échange surtout avec des pays développés, et relativement peu avec les pays en développement.

La structure des échanges par produits

Les échangent extérieurs de marchandises de la France portent surtout :

La France exporte beaucoup dans les industries de bien d’équipement, les matériels de transports, les denrées alimentaires,

Elle importe dans les équipements électroniques et l’énergie.

Le solde des échanges de marchandises subit l’influence négative du solde des échanges des produits énergétiques et, dans une moindre mesure, de celui des biens intermédiaires. Il bénéficie en revanche du solde positif des échanges de produits issus des industries agroalimentaires (IAA) ainsi que de celui des biens d’équipement. Depuis quelques années, le solde des transactions courantes français est négatif.

On distingue, parmi les secteurs de l’économie nationale, ceux qui sont relativement bien abrités de la concurrence internationale (exemple : services dits de proximité tels la restauration, le commerce, l’artisanat) et ceux qui y sont exposés.

C – Comment interpréter des transactions courantes ?

Les liens entre le solde des transactions courantes et activité économique

Bien souvent, le solde des transactions courantes est présenté comme le reflet de la compétitivité d’une économie : au bon excédent s’oppose le mauvais déficit.

Un solde négatif des transactions courantes signifie que les importations sont supérieures aux exportations, c’est un déficit.

Un solde positif indique que les exportations sont supérieures aux importations, c’est un excédent.

Pourtant

...