La dimension internationale de l’échange
Étude de cas : La dimension internationale de l’échange. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathilde_ozt • 13 Avril 2020 • Étude de cas • 437 Mots (2 Pages) • 458 Vues
Économie
Chapitre 3 : La dimension internationale de l’échange
- L’ouverture des économies nationales
Une économie est dite ouverte sur l’extérieur lorsqu’elle échange des marchandises (mais aussi des services et des capitaux) avec le reste du monde. On observe des exportations et importations de marchandises entre cette économie et l’extérieur. Le taux de change est le prix auquel une monnaie s’échange contre une autre sur le marché des changes.
- La mesure des échanges de biens et des services
La balance des paiements retrace, pour un pays (une zone), l’ensemble de ses échanges avec le reste du monde.
C’est un document comptable qui :
- Enregistre tous les types de flux entre le pays et l’étranger
- S’appuie sur les principes de la partie double (comme en comptabilité privée)
- Synthétise les flux entrants et sortants qui résultent d’opérations avec le reste du monde
- Permet d’établir, notamment, les chiffres du commerce extérieur de chaque pays ou zone
En France, c’est la Banque de France qui établit le bilan des opérations avec l’extérieur à partir des données recensées dans sa Centrale des Bilans.
La partie haute de la balance des paiements correspond au compte des transactions courantes qui retrace les échanges entre un pays et le reste du monde concernant ;
- Les opérations sur biens (donnant lieu à l’établissement de la balance commerciale) ;
- Les revenus
- Le PIB marchand est égal à la somme des valeurs ajoutées des entreprises résidentes + droit de douane à l’importation + la TVA – les subventions aux importations ;
- Le PIB non marchand enregistre les services gratuits ou quasi gratuits (l’usager paie moins de 50% du cout de production : il est évalué à la somme des couts des facteurs de production) ;
- Le PIB en valeur est calculé en euros courants ;
- Le PIB en volume est calculé en euro constants (il tient compte de l’inflation) = PIB en valeur /indice des prix
D. Des limites des indicateurs de la croissance
- Le PIB n’intègre que les activités marchandes qui donnent lieu à rémunération :
-La production non marchande est sous-estimée car évaluée à son cout de production ;
-Le travail domestique (l’éducation des enfants le bénévolat…) effectué par les ménages, n’est pas pris en compte ;
- Il ne reflète pas l’amélioration des conditions de vie
- Il ne reflète pas certaines inégalités dans la participation à la production. En effet, le PIB d’un pays peut augmenter alors que le chômage progresse ;
- Enfin, le PIB ne prend en compte que la valeur économique créée par une activité sans évaluer la perte qu’elle peut occasionner, notamment sur l’environnement. On ne mesure pas l’épuisement des ressources crée par la production humaine
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