La croissance économique et le PIB
Étude de cas : La croissance économique et le PIB. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JustineDpy • 27 Janvier 2016 • Étude de cas • 777 Mots (4 Pages) • 689 Vues
La croissance économique se définit comme étant l’augmentation des biens, autrement dit, des produits matériels et des services qui sont produits par un pays. Cette activité économique, qu’elle soit en récession ou en augmentation, se mesure grâce au produit intérieur brut mais aussi grâce au produit national brut qui comme le PIB comprend les biens et les services produits pendant une année par les personnes et les entreprises du pays mais aussi les productions des entreprises délocalisés. La croissance d’un pays se mesure plus généralement en calculant le PIB par habitant.
Comme dans tous les pays, la France connaît un PIB instable d’une période à l’autre en fonction du contexte économique dans lequel elle se trouve. Cela s’est vu en 2010 avec un PIB supérieur à la moyenne de l’Union européenne qui a progressé de 1.5% en moyenne annuelle alors qu’en 2009 il avait chuté de 2.7%. Cette chute était aussi visible quelques années plus tôt, notamment entre 2000 et 2005 avec un PIB en volume qui est passé de 3.7% à 1.8%, et un PIB en valeur qui lui a aussi chuté de 1.5%.
Cette faible hausse du PIB s’est aussi vue dans d’autres pays industrialisés, notamment aux États-Unis qui a vu son PIB annuel en volume augmenter de seulement 1.1% en 2011, l’Espagne se positionne derrière lui avec une hausse de 0.8%, et le Japon, quant à lui, subit une baisse de 0.5%.
Cette augmentation du PIB est la conséquence du plan de relance économique mis en place entre 2008 et 2009 pour faire face à la crise économique qui a notamment affecté le marché de l’emploi. Le pouvoir d’achat des ménages peine pourtant à reprendre le rythme de croissance antérieur malgré qu’il soit passé de 0.5% en 2008 à 1.3% en 2010.
De nombreux secteurs d’activités ont contribué à la croissance économique entre 1950 et 2010, notamment le secteur des industries manufacturières et extractives par exemple qui ont eu une production d’une valeur de 14.3 milliards d’euros en 1950, 307 milliards d’euros en 1980 et 942.4 milliards d’euros en 2008. Les services non marchands font aussi parti des acteurs de cette croissance avec une production qui a augmenté de 19 266% en 60 ans, suivi des services marchands qui eux ont un taux d’évolution de 19 185%
Le PIB intègre de nombreux facteurs tels que les biens et services produit par un pays afin de devenir un indicateur de richesse et de niveau de vie dans un pays. Mais ne serait-il pas aussi un indicateur de bonheur pour le pays en question?
Le bonheur d’une population est un indicateur impossible à calculer car celui-ci dépend de facteurs non quantitatif est différent d’une population à une autre. En effet, un étudiant français n’aura pas les mêmes critères de bonheur qu’un individu du même âge dans un pays émergent, notamment parce qu’ils n’ont pas accès aux mêmes ressources.
Il faut donc distinguer bonheur et bien être qui sont étroitement lié mais qui sont tout de même basé sur des indicateurs différents. Le bien être dépend des ressources, des services et des biens mis à disposition d’une population, si la population en question a accès à des produits de qualités supérieures qu’elle peut se permettre d’acquérir, cela lui permettra d’avoir un niveau de vie aisé et donc un certain bien être. Ce bien être
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