La Place Et Le Role De La Politique Demographique Dans Le Rapprochement De La Stabilisation De La Population
Mémoire : La Place Et Le Role De La Politique Demographique Dans Le Rapprochement De La Stabilisation De La Population. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mdk18 • 14 Juin 2015 • 1 557 Mots (7 Pages) • 718 Vues
Introduction
L'explosion démographique des pays en voie de développement cessera tôt ou tard. A cause de cette croissance démographique des conséquences sur le développement, il est souhaitable qu'elle se stabilise le plutôt possible. La gravité extrême du problème alimentaire pousse à espérer que les problèmes alimentaires seront résolus en Afrique avec la baisse de la croissance de la population. Une condition importante du passage rapide à un type moderne de reproduction de la population est en présence des prémisses socio-économiques objectives nécessaires, une politique démographique efficace et scientifique argumentée ayant pour objet une baisse du niveau élevé de natalité et un rapport optimal des taux d'accroissement de la population et de l'économie réalise dans les meilleurs délais.
A la conférence mondiale sur la population en, la plupart des pays africains se considéraient comme sous peuplés, opposés aux politiques de la maîtrise de la population. Mais actuellement, les politiques de régulation de la population sont élaborés et mises en action pour une baisse de la natalité. Cela est dicté par des considérations d'hygiène sociale des femmes. Les accouchements répétés atteignant presque la limite biologique, dans un conteste de misère et manque total d'hygiène épuise l'organisme féminin. L'espérance de vie des femmes est de peu supérieurs à celles des hommes dans la plupart des pays africain du fait de la mortalité maternelle. En moyenne en Afrique subsaharienne en moyenne l'espérance des hommes est de 53 ans et 55 pour les femmes. Les conditions de vie des femmes sont précaires dans la majorité des pays africains à cause de leur faible statut. Les familles trop nombreuses pèsent sur les femmes qui n'ont pas en générale la possibilité d'exercer des activités qui peuvent accroître leurs revenus et modifier leur statut social.
L'orientation vers la réduction des naissances dépend de l'efficacité économique : une population jeune alourdit les dépenses de l'Etat dans les domaines de l'éradication de la santé et évidemment de l'alimentation. Plus de 40% de la population africaine à moins de 15 ans. Dans de telles situations, les investissements démographiques dans les pays pauvres deviennent préjudiciables pour le développement des économies en formation. Les coûts des besoins en aliments notamment des nouveaux contingents de population sont trop grands. Aujourd'hui, la politique de maîtrise de la fécondité est en phase avec les comportements de planifications familiales, car les tendances des familles nombreuses se mutent en familles réduites. Ainsi la politique de planning familiale peut accélérer les tendances de réduction de la natalité et contribuer significativement résoudre l'acuité du problème alimentaire en Afrique, de celui de l'emploi et d'autres problèmes qui mettent en péril le développement des pays, mais à condition sur les transformations socio économiques et culturel générales progressistes au lieu de s'y substituer. Les transformations socioéconomiques profondes sont le point de départ de la réussite des politiques démographiques de réduction de la croissance incontrôlée des populations africaines.
Quelle est donc dans la pratique l'efficacité des programmes nationaux d’action et quel est leur impact sur le taux de natalité et le niveau de vie des masses populaires ?
Le « programme national de planification de la famille » est depuis de longues années, partie intégrante des plans quinquennaux de développement. La portée et l'envergure des mesures, et donc des budgets de ce programme augmentent de quinquennat en quinquennat : le budget est passé de 1.5 million pour le premier plan quinquennal à 560 millions pour le dernier en date, soit une augmentation de 40 fois. Le programme de planification familiale dispose en outre d'une organisation bien structurée, d'un réseau ramifié d'institutions spécialisées et d'un personnel énorme (plus de 100000 personnes) ayant reçu une formation spéciale.
L'objectif stratégique du programme de la planification de la famille est de diminuer dans les meilleurs délais le taux d'accroissement de la population. Le projet du quatrième plan quinquennal indiquait qu'il était souhaitable de réduire le taux de natalité de 40% à 25% et de faire participer au programme 90% des couples. Des mesures pratiques en matière de planification familiale, comprenant la popularisation de l'enseignement des techniques contraceptives et des recherches scientifiques en la matière, s'inscrivent dans cette orientation générale.
Une série de mesures depuis la distribution gratuite de contraceptifs jusqu'aux congés pour interruption volontaire de grossesses aux mères de familles nombreuses, furent prises pour conforter la motivation d'une réduction de la natalité. Des primes d'encouragement étaient également attribuées au personnel médical et paramédical pour chaque candidat à la stérilisation qu'il avait réussi à convaincre ; des camps de « vasectomie collective » furent organisés ; la limite d'âge du mariage fut relevée pour les deux sexes ; un énorme parc d'ambulances fut mis sur pied pour livrer et poser des stérilets dans les campagnes, sans parler de nombreuses campagnes d'encouragement
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