La Finance islamique, principes Fondamentaux et défis au système bancaire
Mémoire : La Finance islamique, principes Fondamentaux et défis au système bancaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar omar.idlagssair • 21 Février 2017 • Mémoire • 16 502 Mots (67 Pages) • 1 044 Vues
La Finance islamique, principes Fondamentaux et défis au système bancaire
SOMMAIRE
Introduction :
-Partie I : l’historique de la finance islamique
Section I : l’historique de la finance islamique
Section II : le système de la Finance islamique
- Partie II : les principes et les opérations des banques islamiques
Section I : les principes fondamentaux
Section II : les opérations principales
- Partie III : les défis de la finance islamique au système bancaire
Section I : défis au système bancaire islamique aspects institutionnels
Section II : défis au système bancaire islamique aspects opérationnels
Conclusion
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REMERCIEMENTS
«Au nom de dieu le tout-miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur des mondes. Le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux. Souverain du jour de la rétribution. Toi nous adorons et de Toi nous implorons le secours. Guide-nous sur la juste voie. La voie de ceux à qui tu as accordé bienfaits ; non pas de ceux qui ont encouru punition, ni de ceux qui se sont égarés».
C’est pour moi un réel plaisir de remercier toutes les personnes qui m’ont aidé à effectue cet mémoire, de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre.
Je voudrais exprimer mes remerciements ainsi que ma profonde gratitude à Monsieur le Professeur Oussaleh Lekbir qui m’a accordé sa confiance en me permettant d’effectuer mon mémoire sous sa direction.
Enfin, je souhaite dédier ce mémoire à tous les membres de ma famille. Je voudrais tout particulièrement exprimer ma reconnaissance à mes parents, Monsieur Tayeb id-Lagssair et Madame Amina Boubkeur, qui ont été pour moi un modèle et n’ont jamais cessé de m’encourager.
Introduction :
Définition :
« La Finance islamique peut être définie comme un nouveau système financier dont la conceptualisation se construit autour d’une subtile conjugaison entre l’économie, l’éthique et le droit musulman des affaires commerciales. Ses finalités résident dans la volonté de faire en sorte que les produits financier soient compatibles avec les principes juridico-éthiques de l’islam »
La finance islamique est une pratique qui prend de plus en plus d’expansion ces dernières années. Cette industrie comprend les banques islamiques, les assurances (Takaful), les fonds mutuels et les activités islamiques des banques conventionnelles. D’après les études Du Fond Monétaire International il existe plus de 300 institutions financières islamiques dans plus de 75 différentes pays , avec un taux de croissance du secteur de 15 % par an sur les dix dernières années (données 2005). L’un des principes fondamentaux de cette pratique est l’interdiction de l’intérêt dans toutes les transactions. Les instruments de la finance islamique préconisent en général le partage de risque.
La pratique bancaire islamique, qui a démarré sur une échelle modeste au début des années soixante-dix, a enregistré un progrès considérable au cours des vingt cinq derniers années. De sérieux travaux ont recherche ont montré que le système bancaire islamique constitue un moyen viable et efficients d’intermédiation financière, au cours de cette période plusieurs banques de type islamique ont établies dans des milieux économique et sociaux hétérogènes. Récemment, de nombreuses banques conventionnelles, y compris certaines grandes banques multinationales occidentales, ont également commencé à utiliser les techniques bancaires islamiques. De telles constations sont encourageantes, cependant, comme tout autre système bancaire, le système bancaire islamique doit être considère comme une réalité évolutive cette expérience mérite d’être évalué objectivement et les problèmes doivent être identifiés et traités soigneusement.
Certaines pratiques (comme la musharaka, la mudharaba) de la finance islamique sont souvent assimilées à la pratique de capital risque, et sont susceptibles de constituer une nouvelle option de financement pour les petites et moyennes entreprises des pays islamiques.
Toutefois, la finance islamique suscite des polémiques. L’une des critiques est que cette pratique est élitiste ; cette industrie cible avant tout les fortunes des pétromonarchies, tandis que les classes moyennes et les PME peinent à bénéficier de ses services. Elle est encore loin de répondre à la demande et de favoriser la création d’entreprises. Ainsi, les prêts islamiques (« Musharaka ») restent réservés aux gros projets et inaccessibles aux particuliers et PME.
Dans le cadre de ce PFE on essaiera d’analyser et estimer l’intérêt accordé aux banques de type islamique par rapport a celles de type classique. Est-ce qu’il est capable de concourir le financement classique ?
Dans un premier temps, on introduira la Finance islamique en donnant une idée générale sur le système de la finance islamique.
En second lieu on met l’accent sur les principes fondamentaux ainsi que les sources de la finance islamique.
Et en fin on essaiera de présenter clairement les défis au système bancaire.
Partie1 : l’historique de la finance islamique
Dans cette Partie on essaiera de donner un peu d’informations dur L’histoire de la finance islamique et aussi de mettre l’accent sur le système de la FI
Section 1 : l’historique de la finance islamique :
Si le concept de finance islamique a une longue histoire (on peut tracer ses origines au VIIe siècle), le renouveau d’intérêt pour cette forme particulière de finance est, lui, relativement récent. La finance islamique « moderne » est véritablement née dans les années 1960 et a connu, depuis, un développement aussi spectaculaire qu’hétérogène. L’évolution de la nature et des objectifs de la finance islamique permet de distinguer deux grandes étapes dans son évolution : Les années 1960 - 1970 : la naissance Dès les années 1950, un petit nombre d’érudits et de scientifiques musulmans théorisent la possibilité de créer un système financier alternatif à la finance traditionnelle et conforme aux enseignements du Coran. Quelques années plus tard, cette idée va se matérialiser concrètement en inspirant la création du Pilgrims’ Administration and Fund (Tabung Haji) en Malaisie (1956) et l’expérience de Mit Ghamr en Égypte (1963). Ces deux premières expériences illustrent, d’ores et déjà, une spécificité qui marquera la finance islamique tout au long de son histoire : son hétérogénéité profonde.
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