La Discrimination

Synthèse de culture générale.

Le dossier de synthèse porte sur la vidéo du préambule de la discrimination et de la gestion de l’égalité et de la diversité. Le documentaire proposé est une expérience réalisée en classe par Radio Canada, qu’ils ont nommé « La leçon de discrimination ». Il s’effectue à une dimension franco-québécoise, avec un regard au niveau local et international.

Ce sujet porte sur diverses notions telles que la psychologie sociale, les sciences humaines et sociales, la philosophie, la sociologie, le droit et l’histoire. Cela amène à nous poser des questions qui font l’actualité depuis toujours, afin de faire progresser les mentalités et les sociétés. Il nous invite à prendre conscience de la facilité avec laquelle les comportements discriminants se développent et les effets qu’ils produisent chez celles et ceux qui en sont victimes.

Qu’est ce que la discrimination ?

Avant d’entamer ce sujet, il faut tout d’abord savoir ce qu’est la discrimination, l’égalité et la diversité.

La discrimination, comme l’explique les deux intervenants, est « un comportement consistant à traiter quelqu’un de façon inégalitaire en fonction de son groupe d’appartenance ». Cette discrimination est faite par un grand nombre d’entre nous tout les jours, mais elle est également subit. Elle découle du sexisme, du racisme, de l’âgisme, de l’homophobie, de l’handicap etc … Cette notion n’est pas nouvelle, mais son étude est quant à elle récente. Le concept de discrimination sociale fait son apparition à la suite des luttes politiques pour l'égalité de droit entre les hommes. Des progrès ont été fait malgré la lenteur, et des mesures ont été mises en place pour lutter contre la persistance de cette notion. Que l’on soit victime ou non, on recherche les causes de cette mise à l’écart et on tente de l’éradiquer. Mais cela n’est pas facile car on constate l’universalité et l’intemporalité de la force du préjugé.

On parle aussi dans cette vidéo d’égalité et de diversité. L’égalité se traduit par des principes et/ou des valeurs centrales dans les sociétés. Il signifie aussi que la loi est la même pour tous, que les distinctions de naissance ou de condition sont abolies. En revanche, la diversité est une notion plus récente et impose des défis nouveaux dans divers domaines comme le travail et l’école. C’est la constatation de l'existence de différentes cultures. L'acceptation de la diversité culturelle se matérialise pendant les phases de croissance économique : en cas de crise, la différence culturelle devient indésirable, alors que lorsque tout va bien la diversité est mieux acceptée.

Des questions se posent sur le pourquoi et le comment sur la présence de la discrimination, des stéréotypes et des préjugés. Des recherches expérimentales et de terrain ont été réalisé à partir du choc de la 2ème Guerre Mondiale où l’extermination des juifs s’est produite. On souhaitait savoir pourquoi on en était arrivé à ce stade de violence, de haine raciale etc … La première recherche a été publié en 1950, ce qui est relativement récent.

Un moyen pour lutter contre ce phénomène : un exemple, La leçon de discrimination.

Tout commence par l’idée d’une enseignante de réaliser auprès de ses élèves de primaire une expérience sur la discrimination. Son idée est survenue suite au documentaire The eye of the storm de Jane Elliott, dont cette dernière avait fait une expérience similaire sur la base de la couleur des yeux.

L’objectif d’Annie Leblanc est de former ces futurs citoyens et de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la diversité et de l’acceptation de la différence individuelle ou collective. Elle souhaite également enlever toute forme d’inégalité au sein de sa classe. En effet, Pierre-Luc, est un garçon en surpoids qui subit les moqueries de ses camarades. La différence ne sera plus évoquée dès lors, mais vécue afin d’être mieux comprise.

La veille, elle avait effectué un débat avec sa classe où lors d’un programme télévisé, un psychologue affirmait que les personnes de peau noir étaient moins intelligentes que les autres. L’avis des élèves étaient contre cette théorie, car pour eux la couleur de peau n’agit pas sur l’intellect. Cependant des préjugés sont présents, inculqués par la télévision, l’entourage et bien d’autre. Par exemple, les primaires voient les personnes noires comme étant pauvres, étant propice à voler plus, et à être brusque. Le préjugé est un jugement a priori, un parti pris, une opinion préconçue qui concerne un groupe de personnes ou un individu appartenant à ce groupe. A partir de là, nous adoptons une attitude négative envers ces personnes. Cela peut aller du simple inconfort jusqu'à la méfiance, la peur, le dégoût et l’hostilité. La force du préjugé est grande puisqu’on la voit par se capacité à traverser les époques et les générations sans subir de modifications très importantes

L’enseignante propose donc de faire une expérience sur la discrimination à ces élèves qui étaient tous content, prenant cela pour un jeu. Mais la réalité est tout autre, est le jeu va vite tourner au cauchemar.

La classe est divisée en deux de manière tout à fait arbitraire, se basant selon la taille des élèves : un groupe étant valorisé et l’autre dévalorisé par l’enseignante. Ainsi, la discrimination est subie par les « grands » la première journée, puis par les « petits » la seconde journée. Mais la répartition d’individus en deux groupes sur une base arbitraire est-elle suffisante pour susciter le préjugé et la discrimination ? C’est ce que nous allons voir.

Elle explique aux enfants qu’une étude scientifique ( donc basée sur des faits réels et approuvés ), démontre que les petits sont supérieurs aux grands. Pour appuyer ses dires, elle expose divers arguments convaincants : ils sont en effet plus intelligents, créatifs, sages, rapides, soignés etc. Elle part d’une ligne de taille fixée à 1m34, et donne un dossard de couleur rouge à ceux mesurant plus que la taille dite, matérialisant ainsi leur différence.

Les deux groupes sont à présents traités différemment. Les petits, meilleurs que les grands, seront avantagés, ce qui les rendait très contents et ne voulaient pas passé à côté. Chez les grands, à l’annonce des privilèges qu’ils n’auront pas,

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