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L'internationalisation De DACIA, Et Stratégie Bop De Renault

Dissertation : L'internationalisation De DACIA, Et Stratégie Bop De Renault. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2013  •  1 897 Mots (8 Pages)  •  1 361 Vues

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L’internationalisation de DACIA, et stratégie Bop

L’internationalisation de DACIA, et stratégie Bop

Sommaire

Historique de l’entreprise :

1898-1918

C’est en 1898 que Louis Renault et ses frères fondent leur société. Ils se font rapidement connaître par la compétition automobile, où leurs voiturettes alignent les victoires. Les usines Renault adoptent la production en série en 1905, puis le taylorisme en 1913. Pendant la première guerre mondiale, l’entreprise fabrique camions, brancards, ambulances, obus, et même les fameux chars FT17 qui apportent une contribution décisive à la victoire finale.

1919-1945

Renault se modernise : la 1ère chaîne de l’usine de Billancourt démarre en 1929. L’entreprise comprime les coûts pour résister à la crise économique. Mais le climat social se dégrade. Pendant la seconde guerre mondiale, Louis Renault considère le conflit avec l’Allemagne comme une erreur : il se plie aux exigences des Allemands. De ce fait, l’entreprise Renault est nationalisée en 1945 et devient la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR).

1945-1975

La Régie modernise ses usines, construit et rachète de nouveaux sites de production. Elle tente de conquérir le marché américain mais essuie un échec. L’internationalisation se poursuit néanmoins. Les succès viendront avec la 4 CV, première "petite voiture pour tous ", puis avec la Dauphine, la Renault 4, la Renault 5…. La Régie enrichit sa gamme avec un modèle haut de gamme, la Renault 16, qui annonce les voitures à vivre. Renault continue parallèlement une progression impressionnante en rallye

1975-1992

La croissance se poursuit jusqu’au début des années 80. Le renouvellement de la gamme s’accélère avec la sortie de deux modèles haut de gamme : la Renault 25 et l’Espace. La marque s’impose dans la compétition sportive et fait son entrée en Formule 1. Mais l’entreprise doit faire face à de lourds déficits. Elle se lance alors dans une politique drastique de réduction des coûts et se recentre sur son métier. Renault redevient bénéficiaire en 1987

1992-2005

Renault envisage une fusion avec Volvo, mais le projet sera abandonné en 1993. Tournant majeur : la privatisation de l’entreprise en juillet 1996. Plus libre, Renault entre dans le capital de Nissan en 1999. Renault continue à innover et à se renouveler avec Mégane, Laguna,... Les succès en Formule 1 renforcent la notoriété de la marque Renault. L’Alliance Renault-Nissan se consolide et les synergies ne cessent de se développer. Avec les rachats de Samsung Motors et Dacia, Renault accélère son internationalisation. Le lancement de Logan est au cœur de la stratégie de conquête des marchés émergents.

En 2004, la filiale de Renault en Roumanie, Dacia, présente sa « berline à 5 000 € », la Logan, que le groupe voudrait produire à un million d'exemplaires par an à l'horizon 2010. Cette même voiture est commercialisée en France à 9 000 €.

En novembre 2004, le PDG de Renault a annoncé son intention de faire de l'implantation du groupe en Corée du Sud un point d'appui pour son expansion en Asie, notamment en Chine .

Depuis 2005

Carlos Ghosn, déjà Président de Nissan, succède à Louis Schweitzer à la tête de Renault. Il met en place le plan Renault, qui doit positionner le groupe comme le constructeur européen le plus rentable. En 2008, Renault poursuit son offensive produit avec le lancement de Nouvelle Mégane et multiplie les initiatives en faveur du véhicule électrique: partenariat avec Better Place et EDF, présentation d’un prototype Scénic pile à combustible et du concept-car Z.E. Concept. En 2011, les premiers véhicules électriques accessibles à tous sont lancés: Kangoo Z.E. et Fluence Z.E. suivis de Twizy et ZOE.

b) Implantation réussie au Brésil

Le Brésil est considéré comme le pays le plus développé d'Amérique Latine avec le Chili et offrait les perspectives les plus encourageantes pour plusieurs raisons.

De ce fait, dans les années 90, Renault décida de pénétrer ce marché ; soit par les exportations via sa filiale en Argentine ou soit par une implantation directe.

Au cours des années 90, le Brésil est devenu le nouvel Eldorado de l'industrie automobile puisque 11 nouveaux constructeurs (les « newcomers ») s'y sont implantées, dont Renault, et les quatre historiques (General Motors, Ford, Volkswagen , et Fiat ) ont lancé de nouveaux plans d'investissement.

Renault avait compris que pour s'intégrer dans ce pays, il fallait apparaître comme un

constructeur automobile français qui souhaitait le bien-être des consommateurs brésiliens.

Comme la concurrence joua la différenciation entre les différents modèles

d'une même gamme, Renault va proposer des modèles avec un surplus d'options par rapport à la concurrence mais avec un prix plus élevé.

Plusieurs stratégies de complémentarité se sont ainsi succédées.

L'originalité de la firme au losange s'expliquait par un positionnement de leader parmi les « newcomers » par le choix de pénétrer ce marché en ne possédant aucun véhicule sur le marché qui représentait plus de 60% des ventes, celui des « carros populares » qui sont de petites voitures vendues à des prix inférieur aux 1000cc. La Direction de Renault supposait que la part des ventes de « carros populares » allait diminuer par rapport à l'ensemble des ventes effectuées au Brésil en raison de la modernisation de la flotte automobile qui laissaient entrevoir une période de croissance et de stabilité dans le Mercosur. Ces éléments devaient faciliter une démocratisation

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