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Kholle Aeh

Dissertation : Kholle Aeh. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2013  •  882 Mots (4 Pages)  •  617 Vues

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La loi de l’offre permet-elle de fixer les prix ?

Introduction :

« Le travail est [donc] la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise », Adam S., Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

Offre = proposition commerciale qu'un vendeur fait à un client ou qu'une entreprise lance sur un marché ou à un ensemble de clients. Emane des producteurs qui produisent outputs avec inputs en fonction de couts exprimés en monnaie (cf micro).

Prix = variable exprimée en montant monétaire correspondant à la compensation attendue de la cession d’un bien ou d’un service.

Les prix intègrent naturellement les couts de production des offreurs. Pourtant, ont-ils toujours et partout été responsables du niveau des prix ? i.e n’existe-t-il pas certains marchés ou certaines périodes de l’histoire économique pour lesquels la loi de l’offre s’est avérée insuffisante quant à l’explication des prix ?

1. L’offre est le premier paramètre à prendre en compte pour comprendre la formation des prix

A. L’intuition théorique des classiques

Smith : prix de production d’un bien = ‘prix naturel’ autour duquel gravite le prix de marché.

Ricardo, par la théorie du travail incorporé, dépasse l’impasse smithienne et intègre le capital dans la relation couts de prod = valeur = prix de marché.

prônent l’échange, nécessaire à la division du travail, qui à son tour entraîne baisse des couts.

Loi des débouchés de JB Say

Théorie de la fixation des prix centrée sur l’offre.

B. Une variable dominante jusqu’à la révolution keynésienne

Revo indus trouve sa dynamique de croissance dans des innovations croissantes qui renouvellent l’offre (« le relais par la science lance la croissance industrielle accélérée » JP Rioux, la révolution industrielle, 1975/D. Landes (historien Américain né en 1924 type école des annales Française, Richesse et pauvreté des nations, 2001) approche par l’offre, révolution technicienne). Cycle longs Schumpétériens avec prix comme variable d’ajustement.

Cycles type Juglar (surinvestissement, surproduction, gel du crédit, désinflation/déflation => aléas de l’offre expliquent mvts des prix), « Siècle ultra-libéral » (J. Bouvier)

[Loi d’airain des salaires (« un ouvrier ne gagne que sa vie » JB SAY traité d’économie politique 1803)

C. Les structures monopolistiques/oligopolistiques (cf cours)

2. A première vue moins évident, la demande joue un rôle majeur dans la formation des prix

D. De la théorisation de la surproduction et du rôle de la demande (cf cours crises)…

Analyse Marxiste de la fin du capitalisme comme crise générale de surproduction (« armée de réserve » insolvable) 

Révolution marginaliste (3 écoles néoclassiques) se concentre sur le rôle de la demande. Valeur = utilité d’où perte du ‘monopole

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