Etude du marché du livre 2011
Rapports de Stage : Etude du marché du livre 2011. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yoanperesse • 23 Avril 2014 • 2 083 Mots (9 Pages) • 868 Vues
Données analyse marketing secteur edition
Etude du marché du livre 2011
Introduction
A l’image de l’industrie du disque et du DVD, le marché des biens culturels connais un bouleversement dû notamment au développement du numérique. Cependant, le marché du livre reste stable (+0,1% de CA Valeur en 2010), contre une baisse de 9,6% des ventes en valeur de musique enregistrée (baisse continue depuis 2002) et une légère hausse (+0,5%) des ventes en valeur de supports vidéo (DVD, VOD, Blue-ray) qui succède à 4 ans de baisse continue à 10% par an.
Ce sont en tout 464,8 millions de livres qui se sont vendus en 2009 (hors fascicules) pour 633 946 références différentes (en hausse de 13% par rapport à 2008) dégageant un chiffre d’affaires des éditeurs de 2,703 milliards d’euros (+0,1%) hors cessions de droit. 51,1% du CA étant dégagés par les 10 000 références les plus vendues (soit 1,5% des références pour 51,1% du CA). Le numérique représente aujourd’hui 9% du marché du livre en valeur et 8% en volume des ventes (E-books et commande de livres physiques en ligne).
L’offre
L’édition
Une maison d’édition est une entreprise ou une association dont l’activité principale est la production et la diffusion de livres. L’activité est donc liée à l’édition de documents.
Lemarché de l'édition ayant une structure d'oligopole à frange, une large part de ce marché est tenu par un petit nombre de grandes maisons d'édition publiant plusieurs centaines de titres, alors que la moyenne des publications des maisons varie de 20 à 40 titres, et que la majorité des maisons publie moins de 10 titres par an. 3 500 maisons d’édition sont répertoriées en France, dont 1 479 à Paris (en 2006).
Les deux plus grands groupes français sont Hachette Livre et Editis. Le premier réalise en 2009 un chiffre d’affaires dans le monde de 2,273 milliards d’euros et est le premier éditeur en France et en Angleterre, et le deuxième en Espagne. Editis réalise un CA de 751 millions d’euros. Elles possèdent chacune plus d’une quarantaine de marques d’édition.
Suivent France Loisir (380 M €), Atlas (378 M €), Média Participation (301 M €), Lefebrve Sarrut (296 M €), Gallimard (290 M €], Flammarion (243 M €), La Martinière Groupe (237 M €) et Panini France (183 M €) (cf. Annexe 2).
Ce sont 63 052 nouveautés et nouvelles éditions qui ont été éditées et commercialisées en 2010 (-1% par rapport à 2009) pour 67 278 titres écrits (+1% par rapport à 2009). Au total, 677 903 références différentes ont été vendues en 2010 (en hausse de 7%)pour un total de 464,4 millions de livres vendus (2009), dégageant un chiffre d’affaires de 2,829 milliards d’euros (dont 2 703 millions d’euros en ventes de livres et 126 millions de cessions de droits).
Ci-dessous l’évolution du chiffre d’affaires de l’édition depuis 1995
L’évolution par segment de marché
La stabilité générale du marché du livre (+0,1% en valeur pour les ventes de livres) est à corréler avec les variations enregistrées par les différents segments (cf. Annexe 3)
Premièrement, les cessions de droits sont en baisse en 2009 et passe de 130 millions d’euros à 126 millions d’euros de chiffre d’affaires (-3,7 %).
Ensuite, si le marché du livre grand format est en hausse (+1,99% en valeur) atteignant 2 367 millions d’euros de CA en 2009, le format de poche est en recul (-11,46%) avec 335,83 millions d’euros.
Tous formats confondus, le Roman est le genre le plus vendu avec 111,5 millions d’exemplaires vendus en 2009 pour 632,9 millions d’euros de CA (soient 23,41% du CA total).
Suivent les livres Jeunesse avec 396,9 millions d’euros (14,7% du CA total) en progression de 27,11% en valeur en 2009 et 21,19% en volume. Les « fictions » poussent ce segment avec 208,67 millions d’euros de CA en 2009 devant« l’éveil, petite enfance et album à colorier » (150,27 millions d’euros) et les « documentaires » (38 millions d’euros).
Ensuite, les livres d’enseignement scolaire dégagent 329,2 millions d’euros de CA (12,17%) puis le segment Loisirs et vie pratique avec 290,7 millions d’euros (10,75% du CA total). Ce segment est en forte augmentation (+7,97% en valeur en 2009) avec notamment l’auteur Pierre Dukan dont trois ouvrages sur la nutrition se situent dans les quatre premières places des livres les plus vendus début 2010.
Les Bandes Dessinées enregistrent 235,6 millions d’euros de CA (8,72%). A noter la progression des ventes de bandes dessinées : +5,6% en valeur et +0,89% en volume. Le prix moyen d’une bande dessinée en 2009 était de 5,34 euros.
Les livres d’Art ont dégagé un CA de 93,67 millions d’euros en 2009 (soient 3,47% du CA total) avec 7,1 millions d’exemplaires vendus (soit 1,53% du volume total). On a ainsi le prix de vente moyen de 13,19 euros. La vente de livres d’art est en baisse : -7,6% en valeur et -24,31% en volume.
Les traductions croissent lentement avec 9 406 traductions sur l’ensemble des nouveautés et rééditions en 2010 ; soient 14,9% du total contre 14,0% en 2008 (8 920 traductions). Ces traductions concernentmajoritairement la langue anglaise à 59,1% (5 562 traductions) puis le japonais (10%), l’allemand (7,4%), l’italien (4,2%), l’espagnol (3,6%), les langues scandinaves (1,5%), le russe (1,3%) et enfin le néerlandais (1,1%). Le chinois ne représente que 0,8% des traductions.
Ces traductions touchent surtout les romans (38%). Les livres Jeunesse représente 16%, les BD 10% et les Beaux Livres 5%. Cette répartition des traductions correspond à peu de choses près à la répartition du CA entre les différents segments.
Ci-contre la répartition des traductions par secteur en 2009
Les canaux de distribution
Le principal canal de distribution en valeur reste les librairies avec 24,7% des ventes valeur. Mais avec 22,1% des ventes en volume, les librairies se placent derrière les grandes surfaces non spécialisées en termes de quantités. Celles-ci, qui comprennent les hypermarchés, supermarchés et magasins populaires, font 24% des ventes en volume et 20,7% des ventes en valeur ; ceci s’expliquant par les prix moins élevés pratiqués dans ces magasins. Les grandes surfaces culturelles spécialisées
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