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Epargne еt Croissance Economique

Commentaire de texte : Epargne еt Croissance Economique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  859 Mots (4 Pages)  •  618 Vues

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Les relations entre l'épargne et la croissance économique sont très étroites, mais le sens de l'influence d'un des éléments sur l'autre varie selon la place que l'on donne à l'épargne. La place de l'épargne détermine le sens de la corrélation. On étudiera dans un premier temps le point de vue classique qui établit l'épargne comme source de la croissance , puis dans un deuxième temps , on analysera le concept Keynésien inscrivant l'épargne à la seconde place après l'investissement.

Pour les néoclassiques , l'épargne entraîne la croissance qui est à son tour facteur de l'épargne, établissant un cercle vertueux.

Les classiques considèrent l'épargne comme élément premier avant l'investissement. L'épargne donne lieu à des investissements qui sont financés par de la monnaie exogène. Ces investissements vont augmenter la capacité de production des entreprises et également le progrès technique qui constitue un facteur majeur de la croissance, comme l'ont dit Schumpeter et Kondratieff dans leur théorie des cycles de la croissance. Ces investissements vont permettre aux entreprises d'atteindre de nouveaux marchés en établissant une offre appropriée . Les entreprises sont ainsi plus aptes à faire face à la concurrence. L'épargne génère donc l'offre.

Or, pour les classiques , la demande dépend de l'offre. Les investissements entraînent une augmentation des embauches , ainsi qu'une hausse des revenus , qui va à son tour entraîner une augmentation de la demande, une hausse de la consommation. L'épargne est donc origine de la croissance puisqu'elle influe positivement sur le progrès technique, l'offre, la demande. Et ce, car pour les classiques , l'offre crée sa propre demande.

L'épargne est donc facteur de la croissance. Or, la croissance va se traduire par une augmentation des embauches au sein des entreprises et à une augmentation des investissements . La croissance va donc créer une augmentation des revenus, du niveau de vie. Or , l'épargne constitue la partie du revenu qui n'est pas consommée et , lorsque les revenus des individus augmentent , leur propension à consommer diminue. Ils vont donc épargner l a partie de revenu qu'ils n'ont pas consommé. L'épargne va donc croître fortement, entraînant à son tour la croissance, créant ainsi un cercle vertueux entre l'épargne et la croissance.

Celui ci est d'autant plus fort que la croissance générée par l'épargne va créer une augmentation du chiffre d'affaires puisque les consommations sont plus élevées. Cela va engendrer une augmentation de l'excédent brut d'exploitation plus élevé, donc peuvent accroître la part destinée à l'épargne dans un but d'augmenter les taux d'autofinancement. la croissance engendre une augmentation de l'épargne.

Ainsi, pour les classiques, l'épargne crée l'offre ,donc la demande, cela entraîne la croissance qui à sont tour augmente le taux d'épargne. Et ce , car l'épargne est première.

Les keynésiens considèrent l'investissement comme préalable à l'épargne, et donc la croissance générant et limitée par l'épargne.

Pour

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