Dissertation: Quels sont donc les principaux déterminants économiques et sociaux, agissant sur la consommation ?
Recherche de Documents : Dissertation: Quels sont donc les principaux déterminants économiques et sociaux, agissant sur la consommation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audreyblr • 4 Juin 2014 • 1 286 Mots (6 Pages) • 1 594 Vues
La consommation est l’utilisation d’un bien ou d’un service qui entraine à plus ou moins long terme sa destruction. On distingue la consommation finale de la consommation intermédiaire. La Consommation Intermédiaire désigne les biens et les services qui seront entièrement détruits ou transformés lors du processus de production, tandis que la consommation se divise en deux types de consommations : la consommation finale qui désigne les dépenses réelles supportées par les ménages, et la consommation finale effective à laquelle on ajoute aussi les dépenses de biens et services non marchants.
Quels sont donc les principaux déterminants économiques et sociaux, agissant sur la consommation ?
Dans un premier temps nous étudierons les déterminants économiques tels que l’évolution des revenus de ménages ou bien la filière inversée de Galbraith
Dans un second temps nous parlerons des déterminants sociaux, comme l’évolution des modes de vie ou encore les comportements des consommateurs.
I) Les déterminants économiques de la consommation
A) La loi d’Engel
Engel, économiste du 19ème siècle a remarqué que les ménages ne consommaient pas de la même manière en fonction de leur revenu. Par exemple, lorsque le revenu d’un ménage diminue, la proportion de dépenses alimentaires sera élevée.
Selon lui lorsque le revenu augmente, automatiquement la part des revenus consacrés à la consommation diminue. C’est ce que l’on appelle la loi d’Engel.
B) Keynes
Selon Keynes, plus le revenu des ménages augmente, plus ils vont avoir tendance à consommer, mais pas de manière proportionnelle. Sa théorie s’exprime par l’égalité suivante :
Consommation = propension à consommer * revenu + la consommation vitale
On peut ajouter que plus le revenu augmente plus la propension diminue car propension à consommer = consommation / revenu.
On peut parler d’élasticité du revenu car ce dernier a une conséquence sur la variation de la consommation.
C) Le revenu permanant
Pour Friedman la consommation d’un ménage ne dépend pas que de son revenu actuel, il considère que le ménage consomme aussi en fonction de ses futurs revenus, c’est ce qu’il appelle le revenu permanent. Ce dernier incluse le revenu actuel auquel on ajoute le revenu anticipé.
II) Les déterminants sociaux
A) Veblen et la consommation ostentatoire
Selon Veblen, un ménage consomme dans le but de se distinguer. Le consommateur ne pense plus forcément à l’utilité du bien, il pense simplement à faire étalage de ses richesses ou imiter un groupe de référence. Mais Veblen rajoute que cette théorie de consommation ostentatoire est plus marquée en milieu urbain qu’en milieu rural.
B) Galbraith et la notion de filière inversée
Galbraith s’oppose à la théorie néoclassique qui pense que le consommateur est rationnel. Lui pense plutôt que le consommateur est passif, que ses besoins sont crées seulement par les entreprises qui décident elles mêmes des biens et services qu’elles vont proposées. Ces besoins sont crées par les actions des entreprises telles que la publicité ou le marketing. Pour Galbraith, il s’agit de la filière inversée.
2)
LA CONSOMMATION DES MENAGES DEPUIS 50 ANS
Depuis les 3O glorieuses, la consommation des ménages a subi de « profonds changements entre les différents postes de dépenses : les parts réservées à l’alimentation et à l’habillement se sont réduites, au profit notamment du logement et des transports, de la santé, de la communication et des loisirs ». Quand aux services ils obtiennent une place beaucoup plus importante dans le budget des ménages.
I) La part des services
Les services ont pris une place prépondérante dans le part du budget de consommation des ménages, en effet en 1960 ces derniers ne représentaient que 30% des dépenses de consommation alors que vers les années 2000 on dépassait les 50%. Cette hausse s’explique principalement par les services de logement. Les services loyers ne font qu’augmenter
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